Pratiquée par 1 100 000 Françaises et Français, de tous âges, la pratique de la chasse, au-delà de son impact économique (25.000 emplois – 2,5 Mds€ de valeur ajoutée), est une activité transversale essentielle, avec l’agriculture et la forêt, de l’espace rural et maritime français.
Face à l’urbanisation, au rétrécissement des territoires ruraux, à l’incompréhension des citadins et aux directives européennes, la pratique de la chasse est une richesse, tant patrimoniale, sociale qu’économique, qui doit être préservée. Les agriculteurs, les forestiers et les chasseurs sont les premiers acteurs de la ruralité et gestionnaires des territoires.
Depuis près de cinquante ans et la directive oiseaux de 1979, la réglementation européenne a considérablement réduit tant les périodes de chasse que la liste des espèces chassables, sous l’influence des pays de l’Europe du Nord rejetant « a priori » les pratiques cynégétiques traditionnelles françaises. La plupart des décisions européennes ne relèvent pas d’une gestion internationale des oiseaux migrateurs, mais se fondent sur des critères morphologiques ou de sensiblerie largement relayée par les médias.
Aujourd’hui, l’Europe se mêle de tout et bien trop souvent de ce qui relève de la responsabilité et de la compétence des Nations et des Régions ! Lever certaines contraintes inutiles et simplifier les démarches qui encadrent la pratique de la chasse. Le mouvement antispéciste et végan étant des accélérateurs de propagandes mensongères.
LMR veut une loi instaurant le délit d'entrave aux activités légales extrêmement claire accompagnée de sanctions financières et pénales fortes.
L’Europe doit se dessaisir de ces questions qui doivent relever de la politique nationale et des États. L’Europe s’est construite sur la reconnaissance des diversités culturelles des Nations qui la composent. Le respect de la diversité n’est pas la négation de l’Europe, c’est son moteur. Sans ce respect, il n’y aura pas d’Europe.
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