L’agriculture est un secteur stratégique. C’est la France rurale, celle des territoires et des terroirs. Autour des deux millions d’emplois directs de la production agricole, douze millions de Français vivent et travaillent grâce à l'agriculture.
C’est la France puissante, celle qui a conquis son indépendance alimentaire, et qui exporte. Les politiques actuelles sont incapables de donner au monde agricole une vision d’avenir. Le Mouvement de la Ruralité veut supprimer l’excès de charges, l’excès de normes, l’excès de contrôles, l’instabilité réglementaire, les conditions de concurrence qui se dégradent, une négociation des prix déséquilibrée, l’abandon des outils de régulation, le manque d’appui des pouvoirs publics, la faiblesse de la France dans le débat communautaire, la gestion des crises au coup par coup.
Redonner toutes ses chances au modèle agricole français et à ses filières de production. Produire plus et mieux pour un marché mondial, lutter contre le dumping social et environnemental intraeuropéen et international, faire face à la concurrence sur notre marché intérieur, investir, innover et former aux métiers de demain, regagner des marges suffisantes pour assurer le développement des entreprises.
C’est en pensant aux défis que doivent relever les entreprises agricoles que sont définies mes orientations : liberté d’entreprendre, allègement des charges et des contraintes, soutien à l’investissement, retour à des prix justes, revalorisation de la profession et considération pour les agriculteurs. Cela se fera en protégeant les exploitations agricoles contre les aléas climatiques et économiques d’une part, et en redonnant aux agriculteurs les marges nécessaires pour vivre de leur travail, investir dans l’avenir et le goût de transmettre à leurs enfants. Cela passe par une véritable politique d’aménagement du territoire national pour réindustrialiser la France et notamment recréer les petites industries locales de première et deuxième transformation des productions agricoles et forestières. Cela passe par une révision des normes pour n’imposer à nos producteurs que les normes qu’on est capable d’imposer à nos frontières. Cela passe par un transfert des charges sociales sur la TVA pour que les produits d’importation participent au financement de notre protection sociale. Cela passe enfin par un investissement dans la recherche, car l’agriculture de demain ne sera pas l’agriculture de nos grands-parents : elle sera plus respectueuse de l’environnement, elle sera connectée, elle sera plus précise. Elle sera, comme toujours, généreuse et aspirera à nourrir la France et une partie du monde !
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