Crise agricole, une crise bien orchestrée au nom de l’écologie !

Elle a bon dos la lutte contre le réchauffement climatique avec sa cohorte de mesures environnementales, ses taxes et ses contraintes ! On oblige, on condamne. Il faut imposer et faire financer la transition écologique par les Français !

Toujours plus de normes environnementales, toujours plus de paperasserie, il faut satisfaire à l’appétit des fonctionnaires, des administrations et des écologistes de tous bords.

On interdit tout en France au nom de l’écologie et du réchauffement climatique, mais on importe tout et n’importe quoi au nom du libre-échange ! Depuis des années les agriculteurs doivent faire face à une concurrence déloyale, à un « agri-bashing » orchestré par des écologistes, des animalistes et leurs pendants politiques à l’Assemblée nationale comme au Sénat… Ils font face à des charges de plus en plus en élevées et des revenus de plus en plus bas.

Pendant qu’ils mettent à mal notre économie, qu’ils punissent au nom de la transition écologique nos artisans, nos agriculteurs et l’ensemble des Français avec la hausse des prix des carburants, de l’électricité et des produits de consommations courantes, le reste du monde, lui, continue son développement à marche forcée sur un autre modèle économique, social et environnemental.

Il est fallacieux de faire croire que les brimades imposées aux Français au nom du dérèglement climatique auront un impact sur la planète ! C’est un leurre pour mieux imposer un autre modèle économique et satisfaire aux exigences des tenants de l’écologie punitive !

Qui dans ce contexte viendra remplacer la moitié des agriculteurs qui vont partir à la retraite d’ici 10 ans ? Qui pour apporter une réponse au manque de main-d’œuvre ? Qui pour imposer la loi EGALIM dans sa totalité ? Qui pour imposer la simplification des normes et des dossiers administratifs ?

Les agriculteurs ont besoin du maintien de la détaxation du gazole non routier, de l’allègement des charges fiscales, d’une année blanche pour les échéances d’emprunts et du versement immédiat des aides concernés par les aléas climatiques, inondations, sanitaires et de sécheresse.

Le gouvernement doit prendre rapidement la mesure de la colère des agriculteurs et apporter, sans attendre, les réponses adéquates aux demandes.

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