Le Mouvement de La Ruralité salue l’initiative de Véronique Besse, députée de la Vendée à l’Assemblée nationale, qui posait la question des personnes âgées pouvant bénéficier d’un crédit d’impôt, dû exclusivement à celles qui font appel à un service d’aide à domicile ou celles qui emploient une aide à domicile.

C’est la notion même de domicile qui est en cause, car elle est à l’origine d’une scandaleuse discrimination. Comment justifier qu’une personne ayant fait le choix d’intégrer une maison d’accueil rurale (MARPA), ou plus généralement une résidence d’autonomie ne puisse bénéficier de ce crédit d’impôt ? Comment l’expliquer alors que l’hébergement est reconnu comme substitut au domicile ?

Madame la ministre de la Santé et des Solidarités s’est réfugiée dans une réponse imprécise qui n’en était pas une. Le Mouvement de la Ruralité déplore ce manque de reconnaissance et d’objectivité : payer pour un hébergement n’est-ce pas élire domicile ? D’autant que nos aînés du monde rural ont de très petites retraites largement insuffisantes pour faire face aux tarifs d’établissements qui avoisinent souvent ceux des EPHAD.

On est loin des promesses du président Macron qui s’était engagé dans son premier mandat sur une loi « Grand Âge ». Elle est toujours en attente pendant que notre pays vieillit, et vite, avec ses corollaires : explosion de la dépendance, pénurie de main-d'œuvre, épargnes bloquées.

Dans son programme Santé, rappelons que Le Mouvement de la Ruralité propose un accueil universel pour les personnes âgées : une garantie d’écoute attentionnée face aux difficultés, en fonction de leurs revenus et sans recours au patrimoine qui doit rester transmissible aux descendants.

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Alors que les agriculteurs, fers de lance de la contestation, font entendre leurs voix et celle du monde rural, il est temps que sur l’échiquier politique la ruralité parle d’une seule voix. Les prochaines élections européennes peuvent être l’occasion pour tous les ruraux et les habitants de la France périphérique de parler d’une seule voix et de se faire entendre.

L’intérêt général doit conduire à un grand rassemblement pour être de concert avec de nombreux pays européens où sur fond de grogne agricole, de perte de pouvoir d’achat et de qualité de vie, la liste d’union doit apporter une offre démocratique crédible au service des hommes et des femmes des territoires oubliés de la république.

Force est de constater que les listes aujourd’hui déclarées ne décollent pas dans les sondages, pire, elles ne passent pas, pour la plupart, la barre des 3% pour être remboursées et encore moins celle des 5% pour avoir des élus. Aucune ne parvient à fédérer les voix et les intérêts divers de la ruralité pour donner du sens et des résultats dans cette importante élection.

LMR invite tous les représentants de la ruralité à se parler et essayer de s’unir pour constituer une seule liste aux prochaines élections. Il serait normal qu’avec le président du Mouvement de la Ruralité, des personnalités reconnues et disponibles pour défendre la France rurale et périphérique, comme Jean Lassalle, Philippe Foliot et Willy Schraen, se retrouvent autour de la table pour envisager une liste commune.

Le Mouvement de la Ruralité considère qu’il devient urgent d’organiser cette grande rencontre et se tient à la disposition de tous pour l’organiser au plus vite afin de fédérer toutes les bonnes énergies, et plus encore. Il est important de constituer une véritable liste d’union qui, si elle voyait le jour, répondrait aux attentes du terrain et serait assurément la grande révélation des prochaines élections européennes.

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Le Mouvement de la Ruralité tenait à réagir suite au discours à L’Assemblée Nationale du 30 janvier de Gabriel ATTAL notre Premier ministre sur la santé dans notre pays.

Les annonces du Premier ministre doivent s’appliquer en urgence, il est impératif de faciliter l’obtention d’un diplôme français pour les médecins étrangers. Et il faut trouver des solutions pour ceux qui n’ont pas réussi leur examen de très peu, car le pays a besoin de ces professionnels.

Un projet de loi du 4 octobre 2023 contre les déserts médicaux avait été déposé, mais Monsieur le Premier ministre avec votre majorité, cela vous a laissé indifférent. Il faut que notre pays soit au bord de la rupture pour que le gouvernement fasse des propositions de tout bord.

Dans son programme santé 2022, LMR avait déjà fait des propositions concrètes comme notre Premier ministre vient de le faire. Malheureusement la RURALITÉ est mise à mal avec ses déserts médicaux, certains maires se sont rapprochés de cabinets de recrutements qui proposent des contrats de 2 ans pour un Montant de 15.000 à 30.000 euros, ces médecins, dont la plupart des Roumains, ne restent en réalité pas plus d’un an. Certains élus se sont saignés (logement, cabinet médical, maison médicale, personnel administratif), et tout gratuitement. Pour ceux qui ont construit des maisons médicales, aujourd’hui elles sont vides !

Aujourd’hui les jeunes médecins veulent concilier vie professionnelle et vie privée, beaucoup de femmes ont rejoint cette profession et imposent leurs horaires.
Certains territoires l’ont compris, nos médecins veulent travailler en équipe et s’incorporer avec les autres professionnels de santé (kiné, infirmières, dentistes, etc.) d’où leur installation en maison de santé.
Un jeune médecin qui arrive veut de la sécurité, pouvoir faire des diagnostics pour ses patients avec l’ensemble de la profession. Il faut également soulager la partie administrative de nos médecins pour libérer du temps médical. Cette surcharge leur incombe.

Oui Mr le Premier Ministre vous avez raison, il est anormal que les rendez-vous généralistes, spécialistes ne soient pas honorés, alors que beaucoup de citoyens n’ont pas accès aux soins et nos urgences se retrouvent dépassées et sont dans l’obligation de fermer pendant certaines périodes.

LMR sera très attentif à ce dossier médical qui touche particulièrement la RURALITÉ. LMR demande au Premier ministre et sa ministre de la Santé Catherine VAUTRIN l’importance d’être à l’écoute des professionnels de santé pour améliorer le système de santé des Français.

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Maman solo, ce n'est pas forcément un choix !

Elles sont devenues veuves, géniteurs indélicats ou violents. Elles assument seules leur(s) enfant(s).

Il n'y a pas de mode d'emploi. Elles gèrent l'urgence au quotidien.

Ces femmes sont très souvent dans une grande précarité. Mal logées pour la plupart et bénéficiaires de minima sociaux.

Elles n'ont pas la possibilité de faire garder leurs enfants. Pas de place en crèche et les assistantes maternelles sont beaucoup trop chères. 

Les trois premières années de leurs enfants sont consacrées à chercher des moyens de subsistance et un logement qui mettra 10 ans à arriver.

Le premier travail trouvé sera évidemment payé au SMIC ce qui ne permettra pas d'avoir un logement social ou une vie décente. Il faut tout gérer quand on est maman solo.

Je propose un meilleur accompagnement de ces femmes qui pourront retrouver le chemin de l'emploi et de la formation. Elles pourront ainsi capitaliser leur avenir et celui de leur(s) enfant(s). Je souhaite un meilleur accompagnement en mairie dans leurs démarches et une priorité dans leurs demandes de logement sans avoir à passer par le DALO. 

Un logement social en moins de 6 mois pour ces femmes. C'est possible en France, nous savons gérer les urgences.

Naoual Hamzaoui

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