Depuis des années, Le Mouvement de la Ruralité demande un véritable ministère de la Mer, d’autant que la France possède le deuxième domaine maritime mondial. Dans la composition finale du gouvernement, force est de constater que la pêche, une fois encore, s’est vue reléguée à un secrétaire d’État à la mer et à la biodiversité.

Nos politiques se refusent encore et toujours à prendre en compte l’importance du littoral de notre pays avec ses ports et tous ces marins pêcheurs qui se lèvent tôt et prennent souvent des risques pour nourrir les Français. Et la pêche a plus que jamais besoin de reconnaissance dans cette période particulièrement difficile.

Le prix du gazole, les quotas, les interdictions de pêcher dans le golfe de Gascogne du 22 janvier au 20 février sont autant de freins à surmonter. Lors des dernières négociations de décembre à Bruxelles, notre secrétaire d’État Hervé Berville a subi un véritable échec avec des quotas en baisse alors que la ressource est bien présente.

Un emploi à la mer c’est quatre emplois à terre ! Les pêcheurs font le maximum pour s’adapter et pérenniser leur profession alors qu’on ouvre grand la porte aux poissons d’élevage industriel et à l’importation.

Pour Le Mouvement de la Ruralité, La France se doit d’être à la hauteur des espérances de nos pêcheurs, des producteurs maritimes, tout faire pour soutenir et développer une filière essentielle à la vie de notre littoral, à la qualité et à l’indépendance de notre alimentation.

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Le Mouvement de la Ruralité s’insurge de la dérive animaliste découlant de la proposition de loi visant à interdire la pêche au vif et l’utilisation, la commercialisation et l’élevage d’animaux vertébrés destinés à être utilisés comme appâts.

Une funeste proposition de loi dénuée de bon sens par des députés à tendance antispéciste comme Loïc Dombreval, Claire O'petit, et quelques parlementaires issus de la majorité présidentielle constitués de députés LREM et AGIR.

Jamais les traditions de chasse, de pêche, de détention d’animaux et d’élevage n’auront autant été attaquées que durant le quinquennat d’Emmanuel Macron.

LMR fera tout pour placer des candidats de la France rurale face à ces parlementaires aux prochaines élections législatives, car il est urgent de remettre l’humanisme au cœur de l’Assemblée Nationale et de libérer l’institution des ses extrémistes animalistes .

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Après la gifle reçue par le consortium des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Australie à propos du « contrat du siècle » des sous-marins français torpillés en pleine connaissance de cause après la divulgation du SMS du président de la République Emmanuel MACRON au Premier ministre australien, voici un scandale d’État qui vient sur la table à propos des licences de pêche refusées aux marins pêcheurs français pour travailler du 1er avril au 30 décembre dans les eaux britanniques.

Pourtant, l'accord conclu entre Londres et Bruxelles prévoyait jusqu'en 2026 une possibilité de pêcher 25% des poissons dans les eaux britanniques incluant l’île de Jersey. En attendant cette date-là, les pêcheurs de l'Union européenne et notamment nos marins pêcheurs français ont l'autorisation dans une zone garantie entre 6 et 12 milles marins de pêcher dans des eaux très poissonneuses et ce qu'ils faisaient depuis bien des décennies. Pour cela il fallait démontrer qu'entre 2012 et 2016 nos pêcheurs travaillaient dans ces eaux-là afin d'obtenir le précieux sésame : la licence de pêche.

La ministre chargée de la Mer annonce de mesures financières supportées par le contribuable français afin de démanteler notre flotte de bateaux de pêche qui n'auront pas obtenu de licence malgré des accords signés et non respectés par les Britanniques… Boris Johnson a une fois encore humilié la France !

Le contribuable ne doit pas être la solution du naufrage politique de l’exécutif français, ce n’est pas en remettant des chèques que l’on sauve une situation. Les Accords européens signés par Bruxelles et Londres se doivent d’être respectés dans leur INTÉGRALITÉ.

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