Le Mouvement de la Ruralité tenait à réagir suite au discours à L’Assemblée Nationale du 30 janvier de Gabriel ATTAL notre Premier ministre sur la santé dans notre pays.

Les annonces du Premier ministre doivent s’appliquer en urgence, il est impératif de faciliter l’obtention d’un diplôme français pour les médecins étrangers. Et il faut trouver des solutions pour ceux qui n’ont pas réussi leur examen de très peu, car le pays a besoin de ces professionnels.

Un projet de loi du 4 octobre 2023 contre les déserts médicaux avait été déposé, mais Monsieur le Premier ministre avec votre majorité, cela vous a laissé indifférent. Il faut que notre pays soit au bord de la rupture pour que le gouvernement fasse des propositions de tout bord.

Dans son programme santé 2022, LMR avait déjà fait des propositions concrètes comme notre Premier ministre vient de le faire. Malheureusement la RURALITÉ est mise à mal avec ses déserts médicaux, certains maires se sont rapprochés de cabinets de recrutements qui proposent des contrats de 2 ans pour un Montant de 15.000 à 30.000 euros, ces médecins, dont la plupart des Roumains, ne restent en réalité pas plus d’un an. Certains élus se sont saignés (logement, cabinet médical, maison médicale, personnel administratif), et tout gratuitement. Pour ceux qui ont construit des maisons médicales, aujourd’hui elles sont vides !

Aujourd’hui les jeunes médecins veulent concilier vie professionnelle et vie privée, beaucoup de femmes ont rejoint cette profession et imposent leurs horaires.
Certains territoires l’ont compris, nos médecins veulent travailler en équipe et s’incorporer avec les autres professionnels de santé (kiné, infirmières, dentistes, etc.) d’où leur installation en maison de santé.
Un jeune médecin qui arrive veut de la sécurité, pouvoir faire des diagnostics pour ses patients avec l’ensemble de la profession. Il faut également soulager la partie administrative de nos médecins pour libérer du temps médical. Cette surcharge leur incombe.

Oui Mr le Premier Ministre vous avez raison, il est anormal que les rendez-vous généralistes, spécialistes ne soient pas honorés, alors que beaucoup de citoyens n’ont pas accès aux soins et nos urgences se retrouvent dépassées et sont dans l’obligation de fermer pendant certaines périodes.

LMR sera très attentif à ce dossier médical qui touche particulièrement la RURALITÉ. LMR demande au Premier ministre et sa ministre de la Santé Catherine VAUTRIN l’importance d’être à l’écoute des professionnels de santé pour améliorer le système de santé des Français.

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Depuis de nombreuses années, le Mouvement de La Ruralité, a pris en compte les inquiétudes des Français sur l’avenir de leur santé en étant force de proposition par thématique, telle que pour les médecins.

LMR déplore cette situation et condamne tous les gouvernements successifs qui n’ont pas eu le courage de mener les réformes. À la demande de certains médecins généralistes libéraux, de cadres et adhérents du Mouvement de la Ruralité, nous apporterons notre soutien en étant aux côtés des blouses blanches lors de cette manifestation des premier et deux décembre.

Hôpitaux à la dérive, médecins à l’agonie, déserts médicaux, médicaments en rupture, délais de rendez- vous ahurissant, reports des interventions, etc. Voilà ce qu’est devenu le système de santé français.

Notre pays doit investir massivement dans son système de santé, en matière de prévention, d' information des droits des patients, d’accessibilité avec des délais d’attente plus réduits, l’accès direct aux spécialistes
Il faut prendre les mesures nécessaires pour que chaque citoyen où il se trouve sur le territoire ait accès à des soins de qualité.

LMR apporte son soutien aux médecins généralistes et propose de :

  • Revaloriser le tarif des consultations, de manière raisonnable et raisonnée.
  • Accroître la capacité d’accueil des facultés de médecine pour pouvoir augmenter le numerus clausus.
  • Affecter des médecins au sein du monde rural, en fonction du classement au sortir de sa 6ème année.
  • Avoir une égalité de traitement plus attrayante tant pour les médecins que pour les habitants. Que demain 3 euros investis en ville = 3 euros investis en campagne alors qu’aujourd’hui pour 3 euros investis en ville, 1 euro est investi en campagne  !
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Le Mouvement de la Ruralité s'inquiète pour la population de nos campagnes. Les déserts médicaux augmentent au même rythme que l'inquiétude des élus et de la population.

Les sénateurs du groupe les Républicains vont présenter une proposition de loi pour faire venir dans nos campagnes des médecins généralistes, c'est-à-dire créer une quatrième année d'internat qui sera obligatoirement réalisée en milieu rural avec un maître de stage non universitaire et en espérant une installation du jeune médecin à l'issue de celle-ci.

L'application est prévue en 2027. Quelles en sont les modalités ? Rien de défini ! Actuellement, il est prévu que les six derniers mois de la troisième année d’internat se déroulent chez un maître de stage, ce qui n'a jamais été appliqué. Pourquoi ajouter une année supplémentaire à un cursus déjà très long ? Commençons déjà par appliquer les six mois prévus lors de cette troisième année d'internat.

Le Mouvement de la Ruralité propose :

  • D'accroître la capacité d’accueil des facultés de médecine pour pouvoir augmenter le numerus clausus !
  • D'augmenter la télé-médecine et les bus pluridisciplinaires qui sillonnent la campagne.
  • D'affecter des médecins en fonction du classement au sortir de la 6eme année.
  • Que demain 3 euros investis en ville = 3 euros investis en campagne alors qu'aujourd'hui, pour 3 euros investis en ville, 1 euro est investi en campagne. Cette égalité de traitement rendra plus attrayante la ruralité, tant pour les médecins que pour les futurs habitants.

Claire DIMITRIADES - Secrétaire Générale Adjointe 

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La France est à la traîne dans le processus de vaccination des Français. Nous étions en retard pour les masques, en retard pour les tests, sans surprise, nous sommes en retard pour les vaccins ! Quelques centaines de Français vaccinés à ce jour quand ils sont des milliers, des dizaines de milliers, voire des millions dans les autres pays !

Il y a en France autant de ministres de la Santé que d'Agence régionale de Santé. L'État est partout, et au fond, l'État n'est nulle part. Lorsque le Président décrète, l'administration ne suit pas. Il n'y a plus de chef. La confiance est rompue. L'autorité a été diluée dans les mensonges, les omissions et les faux semblants. Dernière en date : le gouvernement tourne le dos aux corps intermédiaires pour demander à une assemblée citoyenne, tirée au sort, son avis sur la vaccination ! Il ne manquait plus que cela !

N'y a-t-il pas assez d'experts dans notre administration ? Il semble que non à en juger par les dernières décisions prises ...

S’il y a bien un domaine où l'on attend l'efficacité d'un gouvernement, c'est celui de la logistique. Les vaccins sont livrés dans des ampoules qui, une fois diluées, contiennent 5 doses de vaccin. Or, le vaccin doit être administré en 2 injections de 0,3 ml à trois semaines d’intervalles. Pour être efficace, il faut donc travailler en centre de vaccination, à la chaîne, comme en Allemagne, ou en France au moment de la grippe H1N1, et non pas, comme le préconise le gouvernement, en tête à tête avec son médecin généraliste ! Il doit offrir à tous les Français la possibilité de se faire vacciner rapidement ; libre à chacun de le faire ou pas, là n’est pas la question !

Au lieu de ça, le gouvernement français a fait le choix d'une procédure administrative très lourde préalable à la vaccination. C'est, semble-t-il, le seul pays au monde qui demande au patient de signer un acte administratif de consentement avant la vaccination. Ce processus ne fait qu'alourdir un peu plus le processus de vaccination des Français.

L'exécutif a malheureusement totalement perdu le sens des réalités. Il est urgent que le bon sens, cher au Mouvement de la ruralité, reprenne toute sa place dans notre gouvernement !

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La crise du Covid-19 doit changer notre façon de voir demain, elle doit recréer des solidarités et une vraie politique au service des territoires et de la proximité.

Le Mouvement de la ruralité ne souhaite pas que le soutien aux soignants se limite uniquement aux applaudissements du soir à 20 heures et à une prime de 500 euros à 1500 euros selon les régions en guise de remerciement ! Le gouvernement doit désormais tenir compte des personnels soignants qui tiennent à bout de bras l’Hôpital, les EHPAD et les structures d’aides aux personnes à domicile.

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