Le Mouvement de la Ruralité n’est pas du tout favorable à l’allongement de la date de départ en retraite des agriculteurs et agricultrices notamment au regard de la pénibilité du métier non encore reconnue.
La belle vitrine du salon de l’agriculture, visité par tous les élus, n’est pas la réalité du terrain !
Le Mouvement de la Ruralité demande des mesures fortes pour la pérennité du métier d’agriculteurs- éleveurs en France .
- 100 % du Smic net mensuel minimum ;( soit 1352 euros) pour une carrière complète
- pas de CSG en-dessous de 1200 euros mensuels
- prise en compte des 25 meilleures années dès 2023 et pas comme voté dernièrement pour 2026
- prise en compte des congés parentaux dans le calcul de la pension
- revalorisation annuelle en indexant le montant sur l’augmentation du coût de la vie
- prise en compte de la pénibilité et possibilité de partir avant l’âge légal si un problème reconnu de santé ou un handicap ne permet pas de poursuivre l’activité
- maintien de la pension de réversion
- un statut obligatoire de pleins droits pour toutes les agricultrices, cheffe d’exploitation ou salariée en abandonnant celui de conjoint collaborateur qui ne permet pas de cotiser pour une retraite décente.
- un effort financier doit être fait pour revaloriser les pensions des conjointes collaboratrices qui ont effectivement travaillé sur l'exploitation.
Pour le Mouvement de la Ruralité, seule une véritable politique agricole avec des prix rémunérateurs permettra de verser des retraites à hauteur du travail qui est bien au-delà des 35 h par semaine. Ce qui est aussi une condition essentielle pour donner l’envie aux jeunes de s’installer et de vivre correctement de notre métier.
Catherine Laillé- Présidente nationale de la commission agriculture du Mouvement de la ruralité
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