Le mardi 27 février 2024, une délégation du Mouvement de la Ruralité s'est rendue au salon international de l'agriculture. Le président Bernard Borel, accompagné de Stéphane Trottier, Hubert de Montmarin, Hugues de Poncin, et Michel Rezk a eu l'opportunité de se présenter à divers stands de potentiels partenaires pour le futur.

Nous avons rencontré les responsables de la Coordination rurale et avons exprimé tout notre soutien à leur combat pour la préservation du secteur agricole. Parallèlement, nous avons célébré l'anniversaire de la présidente du syndicat, Véronique Le Floch.

Nous avons eu la chance de rencontrer le conseil départemental du Var grâce à notre ami Michel Rezk. Lors de cette rencontre, nous avons été impressionnés par des personnalités marquantes, dont la maire de Luë (40), Patricia Cassagne. En cherchant des informations sur un projet photovoltaïque à Socrate (40), Stéphane Trottier a pu partager sa carte de visite avec la députée de la 9ème circonscription, Madame Sophie Mette, qui est également engagée sur ce dossier.

Nous avons eu l'opportunité de rencontrer le Premier ministre Gabriel Attal. Nous lui avons fait part du fait que le Mouvement de la Ruralité pouvait proposer des solutions, ce qui l'a amené à prendre la carte de visite de Stéphane Trottier. Notre ami Hubert de Montmarin en a profité pour aborder la question des retraites actives, à laquelle Monsieur Attal a prêté une oreille attentive et a mis l'un de ses conseillers en relation avec lui, tout en prenant également son numéro de téléphone.

Lors de notre visite au salon, nous avons croisé Monsieur Antoine d'Amécourt, conseiller régional des Pays de la Loire. Nous en avons profité pour discuter avec lui du projet de création d'un parc naturel s'étendant de l'estuaire de la Loire aux portes d'Angers. Il nous a informés qui était le responsable du dossier. La demande de rendez-vous est lancée...

La délégation LMR et Denise LïeboffLa délégation LMR et Denise Leïboff

 

En fin de journée, nous avons croisé Denise Leïboff, la maire de sa ville Lieuche(06) et présidente des communes pastorales de France. On a papoté de sa possible place en deuxième position sur la liste d’union des élections européennes 2024, aux côtés de Jean Lassalle et Bernard Borel...

 

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Depuis des années, Le Mouvement de la Ruralité demande un véritable ministère de la Mer, d’autant que la France possède le deuxième domaine maritime mondial. Dans la composition finale du gouvernement, force est de constater que la pêche, une fois encore, s’est vue reléguée à un secrétaire d’État à la mer et à la biodiversité.

Nos politiques se refusent encore et toujours à prendre en compte l’importance du littoral de notre pays avec ses ports et tous ces marins pêcheurs qui se lèvent tôt et prennent souvent des risques pour nourrir les Français. Et la pêche a plus que jamais besoin de reconnaissance dans cette période particulièrement difficile.

Le prix du gazole, les quotas, les interdictions de pêcher dans le golfe de Gascogne du 22 janvier au 20 février sont autant de freins à surmonter. Lors des dernières négociations de décembre à Bruxelles, notre secrétaire d’État Hervé Berville a subi un véritable échec avec des quotas en baisse alors que la ressource est bien présente.

Un emploi à la mer c’est quatre emplois à terre ! Les pêcheurs font le maximum pour s’adapter et pérenniser leur profession alors qu’on ouvre grand la porte aux poissons d’élevage industriel et à l’importation.

Pour Le Mouvement de la Ruralité, La France se doit d’être à la hauteur des espérances de nos pêcheurs, des producteurs maritimes, tout faire pour soutenir et développer une filière essentielle à la vie de notre littoral, à la qualité et à l’indépendance de notre alimentation.

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Le Mouvement de la Ruralité demande au ministre de l'Agriculture d'accélérer la simplification administrative. Il est crucial de reconnaître l'importance de simplifier les tâches administratives pour les agriculteurs afin de réduire les contraintes auxquelles ils sont confrontés.

En simplifiant les processus administratifs, les agriculteurs peuvent consacrer plus de temps à leurs activités agricoles essentielles (aujourd’hui ils passent 25 % de leur temps aux démarches), améliorant ainsi leur productivité et leur rentabilité. Réduire les contraintes administratives devrait également aider à diminuer le stress et la charge mentale des agriculteurs, leur permettant ainsi de se concentrer sur leur passion pour l'agriculture.

Pour atteindre cet objectif, il est crucial de mettre en place des mesures facilitant la gestion administrative des exploitations agricoles. Cela comprend la simplification des procédures de demande de subventions, la réduction des délais, la numérisation des processus, l'offre de services gratuits et la simplification des services payants, ainsi que la consolidation des différentes exigences réglementaires en un seul guichet.

En collaborant avec les agriculteurs, les autorités locales et les organismes agricoles, il est possible de trouver des solutions innovantes pour simplifier et rationaliser les tâches administratives, tout en assurant le respect des normes et des réglementations en vigueur.

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Alors que les agriculteurs, fers de lance de la contestation, font entendre leurs voix et celle du monde rural, il est temps que sur l’échiquier politique la ruralité parle d’une seule voix. Les prochaines élections européennes peuvent être l’occasion pour tous les ruraux et les habitants de la France périphérique de parler d’une seule voix et de se faire entendre.

L’intérêt général doit conduire à un grand rassemblement pour être de concert avec de nombreux pays européens où sur fond de grogne agricole, de perte de pouvoir d’achat et de qualité de vie, la liste d’union doit apporter une offre démocratique crédible au service des hommes et des femmes des territoires oubliés de la république.

Force est de constater que les listes aujourd’hui déclarées ne décollent pas dans les sondages, pire, elles ne passent pas, pour la plupart, la barre des 3% pour être remboursées et encore moins celle des 5% pour avoir des élus. Aucune ne parvient à fédérer les voix et les intérêts divers de la ruralité pour donner du sens et des résultats dans cette importante élection.

LMR invite tous les représentants de la ruralité à se parler et essayer de s’unir pour constituer une seule liste aux prochaines élections. Il serait normal qu’avec le président du Mouvement de la Ruralité, des personnalités reconnues et disponibles pour défendre la France rurale et périphérique, comme Jean Lassalle, Philippe Foliot et Willy Schraen, se retrouvent autour de la table pour envisager une liste commune.

Le Mouvement de la Ruralité considère qu’il devient urgent d’organiser cette grande rencontre et se tient à la disposition de tous pour l’organiser au plus vite afin de fédérer toutes les bonnes énergies, et plus encore. Il est important de constituer une véritable liste d’union qui, si elle voyait le jour, répondrait aux attentes du terrain et serait assurément la grande révélation des prochaines élections européennes.

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Elle a bon dos la lutte contre le réchauffement climatique avec sa cohorte de mesures environnementales, ses taxes et ses contraintes ! On oblige, on condamne. Il faut imposer et faire financer la transition écologique par les Français !

Toujours plus de normes environnementales, toujours plus de paperasserie, il faut satisfaire à l’appétit des fonctionnaires, des administrations et des écologistes de tous bords.

On interdit tout en France au nom de l’écologie et du réchauffement climatique, mais on importe tout et n’importe quoi au nom du libre-échange ! Depuis des années les agriculteurs doivent faire face à une concurrence déloyale, à un « agri-bashing » orchestré par des écologistes, des animalistes et leurs pendants politiques à l’Assemblée nationale comme au Sénat… Ils font face à des charges de plus en plus en élevées et des revenus de plus en plus bas.

Pendant qu’ils mettent à mal notre économie, qu’ils punissent au nom de la transition écologique nos artisans, nos agriculteurs et l’ensemble des Français avec la hausse des prix des carburants, de l’électricité et des produits de consommations courantes, le reste du monde, lui, continue son développement à marche forcée sur un autre modèle économique, social et environnemental.

Il est fallacieux de faire croire que les brimades imposées aux Français au nom du dérèglement climatique auront un impact sur la planète ! C’est un leurre pour mieux imposer un autre modèle économique et satisfaire aux exigences des tenants de l’écologie punitive !

Qui dans ce contexte viendra remplacer la moitié des agriculteurs qui vont partir à la retraite d’ici 10 ans ? Qui pour apporter une réponse au manque de main-d’œuvre ? Qui pour imposer la loi EGALIM dans sa totalité ? Qui pour imposer la simplification des normes et des dossiers administratifs ?

Les agriculteurs ont besoin du maintien de la détaxation du gazole non routier, de l’allègement des charges fiscales, d’une année blanche pour les échéances d’emprunts et du versement immédiat des aides concernés par les aléas climatiques, inondations, sanitaires et de sécheresse.

Le gouvernement doit prendre rapidement la mesure de la colère des agriculteurs et apporter, sans attendre, les réponses adéquates aux demandes.

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