Alors que les agriculteurs, fers de lance de la contestation, font entendre leurs voix et celle du monde rural, il est temps que sur l’échiquier politique la ruralité parle d’une seule voix. Les prochaines élections européennes peuvent être l’occasion pour tous les ruraux et les habitants de la France périphérique de parler d’une seule voix et de se faire entendre.

L’intérêt général doit conduire à un grand rassemblement pour être de concert avec de nombreux pays européens où sur fond de grogne agricole, de perte de pouvoir d’achat et de qualité de vie, la liste d’union doit apporter une offre démocratique crédible au service des hommes et des femmes des territoires oubliés de la république.

Force est de constater que les listes aujourd’hui déclarées ne décollent pas dans les sondages, pire, elles ne passent pas, pour la plupart, la barre des 3% pour être remboursées et encore moins celle des 5% pour avoir des élus. Aucune ne parvient à fédérer les voix et les intérêts divers de la ruralité pour donner du sens et des résultats dans cette importante élection.

LMR invite tous les représentants de la ruralité à se parler et essayer de s’unir pour constituer une seule liste aux prochaines élections. Il serait normal qu’avec le président du Mouvement de la Ruralité, des personnalités reconnues et disponibles pour défendre la France rurale et périphérique, comme Jean Lassalle, Philippe Foliot et Willy Schraen, se retrouvent autour de la table pour envisager une liste commune.

Le Mouvement de la Ruralité considère qu’il devient urgent d’organiser cette grande rencontre et se tient à la disposition de tous pour l’organiser au plus vite afin de fédérer toutes les bonnes énergies, et plus encore. Il est important de constituer une véritable liste d’union qui, si elle voyait le jour, répondrait aux attentes du terrain et serait assurément la grande révélation des prochaines élections européennes.

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Dorénavant l’épée de Damoclès plane sur les produits dérivés aux senteurs de la Provence. Sous l’égide de l’évolution de la directive Reach, l’Europe pointe son glaive sur les plantes aromatiques, fleurons des savoir-faire français, à l’image de l’inscription en 2018 de la pratique de la culture de la lavande dans les Hautes Alpes au patrimoine immatériel de l’UNESCO.

Le Mouvement de la Ruralité s’inquiète d’une nouvelle réglementation européenne qui viserait à interdire telle ou telle molécule et qui conduirait à classer ces produits naturels comme dangereux pour la santé, et à les remplacer par des molécules de synthèse. Interdits le miel de lavande, le nougat de Montélimar, les huiles essentielles de thym, romarins et sauge que l'on retrouve dans l'aromathérapie, les infusions, les parfums, les savons… !

La seule filière lavande en France pèse plusieurs milliards d’euros de chiffres d’affaires et représente 2.500 producteurs, 130 distilleries, et 300 entreprises dans la parfumerie, la cosmétique, l'aromathérapie.

Le Mouvement de la Ruralité soutient l’action des lavandiculteurs et autres professionnels visant à alerter les politiques et l'opinion publique afin d'empêcher le classement de leur production en produits chimiques, et ainsi préserver un écosystème emblématique du sud-est de la France.

LMR appelle les citoyens à soutenir massivement la pétition en ligne, lancée le 26 juillet 2021 par l’union des professionnels de la filière Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales (PPAM) "contre la disparition des huiles essentielles et des produits naturels", à l'adresse de la Commission européenne.

Signer la pétition ici

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