En 2016 dans une interview accordée à Chassons.com, (lire l'article) le candidat EELV Yannick Jadot n’avait pas encore sombré dans l’anti-chasse primaire.  À cette occasion, il convenait même comme acceptable l’exercice de la chasse expliquant ses racines rurales et son grand-père chasseur. Mais voilà, l’écologie radicale est largement concurrencée pour la présidentielle de 2022 et le candidat Jadot doit se démarquer de ses concurrents directs telle la candidate du parti animaliste Hélène Thouy ou celui de la France insoumise de Jean-Luc Mélanchon.

Changement de cap et d’avis, le candidat vert se radicalise et se prononce pour la fin de la chasse en France puisqu’il propose de l’interdire le week-end et durant les périodes de vacances scolaires, autrement dit les seuls jours majoritairement pratiqués par les chasseurs puisqu’ils travaillent la semaine. Le Mouvement de la Ruralité condamne la dérive extrémiste de l’écologie politique avec son pendant de surenchère d’interdits totalement liberticide pour bon nombre de français. Après l’interdiction du sapin de noël, du tour de France cycliste, du survol de la patrouille de France, des rêves d’enfants de voler dans le ciel, de la sauvegarde de l’habitat des punaises de lit, de l’interdiction de la voiture diesel et essence, de la consommation de viande, le Vert veut interdire le loisir séculaire de plus d’un million de Français !

L’excès de vert nuit gravement à la liberté !  

Le candidat Yannick Jadot est un agitateur de haine, il propage volontairement un sentiment d’insécurité dans nos espaces ruraux pour chercher des suffrages dans une compétition où il est à la peine dans les sondages. Quoi qu’il puisse dire, les chasseurs sont majoritairement en milieu rural. Ils sont impliqués et reconnus dans la société et au cœur des communes, boulangers, bouchers, notaires, docteurs, ouvriers… et parfois élus. Le candidat vert attise les peurs, environnementales et sociétales. A contrario, du haut de l’éolienne qu’il impose aux habitants, il n’a pas eu le courage de rencontrer les habitants malades et les éleveurs qui ont tout perdu, leur santé, leurs animaux et leurs exploitations suite aux implantations massives du totem d’EELV.

Lors des élections présidentielle et législatives de 2022, le Mouvement de la ruralité se mobilisera contre cette écologie mortifère et délétère qui fracture la France ; aux antipodes du vivre ensemble que porte LMR dans son projet pour la France.

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Laurent MEGE et Magaly DESBOIS sont en GAEC et éleveurs à Tortebesse, petite commune de montagne du Puy-de-Dôme. Ils produisent du lait et comme tous les agriculteurs ne comptent pas leurs heures.Jusqu’en 2015, ces agriculteurs et éleveurs de Tortebesse ne rencontrent pas de problèmes.

Leurs problèmes commencent avec la construction d’un parc industriel éolien. Ainsi à partir de 2017, la mortalité INEXPLIQUÉE des bovins devient régulière, les vaches maigrissent, ont le ventre qui gonfle, mangent et donnent cependant de moins en moins de lait. Les veaux qui arrivent à l’âge de 7/9 mois sont ballonnés et meurent. Le vétérinaire qui suit cette ferme sur le plan sanitaire fait des prises de sang supplémente les bovins en divers compléments alimentaires, rien n’y fait, la mortalité continue.
Des autopsies sont réalisées sur les bêtes décédées et ne révèlent strictement rien non plus ! Pendant ce temps, le couple d’éleveurs commence à avoir des maux de tête, de plus en plus fréquents jusqu’à en devenir permanents. Les problèmes financiers sont alors nombreux, mais le couple MEGE continue de travailler et pleure à chaque nouvelle mort d’un animal.

L’hypothèse la plus vraisemblable issue d’études réalisées en différents lieux de France par des géobiologues réside dans les ondes électromagnétiques issues du parc industriel éolien. A cela, il est possible d’ajouter le possible transport des pertes de courant des câbles enterrés par les rivières souterraines qui passent sous leurs prés et bâtiments.

De 2017 à aujourd’hui, 29 octobre 2021, Laurent Mège et Magaly Desbois ont perdu 152 bovins !

En décembre, la banque se déplace sur la ferme pour estimer les biens en vue de la vente de leurs biens. Nous ne pouvons pas laisser faire cette nouvelle erreur, nous nous devons de les aider.

Le Mouvement de la ruralité se mobilise politiquement pour aider Laurent et Magaly. Le 10 décembre, Eddie Puyjalon, président de LMR tiendra une réunion, en présence de sénateurs, de conseillers régionaux et de cadres LMR, pour alerter les pouvoirs publics.

MAIS L’URGENCE EST MAINTENANT : LAURENT MEGE ET MAGALY DESBOIS ONT BESOIN D’AIDE FINANCIÈRE.

Tous ensemble nous pouvons réunir assez d’argent et empêcher la banque de procéder à la vente des matériels ! Nous devons faire vite pour permettre à ce couple d'éleveurs de ne pas perdre leur ferme, leur troupeau et leur maison. Manifestez-leur votre soutien via la cagnotte solidaire en ligne LEETCHI :

https://www.leetchi.com/c/sauvons-des-eleveurs-auvergnats

LMR compte sur vous !

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Le Mouvement de la Ruralité, par ses cadres départementaux Alain Merly et Alexandre Vergnes, sera présent jeudi 28 octobre à 14h devant le tribunal d‘Agen en soutien aux agriculteurs Serge Bousquet Cassagne, Patrick Franken et à travers eux, au monde agricole lot-et-garonnais dans l’affaire du lac de Caussade à Pinel-Hauterive.

Jamais le monde paysan n’a autant subi de pressions et d’interdictions imposées par la nouvelle religion verte. Des décisions sectaires qui vont à l’inverse d’une gestion intelligente de la nature, servant seulement d’alibis aux idéologues de l’écologie punitive reniant l’homme au milieu de la nature.

Or, pour cette retenue d’irrigation du lac de Caussade, il s’agit simplement de gérer l’abondance d’eau en bon gestionnaire de ce bien commun. Stocker l’excès d’eau, c’est limiter les méfaits des inondations à répétitions et garder une partie du trop-plein d’eau qui repartirait à l’océan.

En rajoutant une politique de re-végétalisation de nos espaces ruraux, en stockant l’excédent d’eau, on aura toutes les conditions réunies pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique et les sécheresses.

Le Mouvement de la ruralité plaide pour une relaxe des deux agriculteurs, car ils n’ont fait que servir la cause juste du monde agricole dans un projet validé par toute la représentation institutionnelle et politique locale avant que le dogmatisme et le jacobinisme vert ne viennent mettre leur grain de sable…

Ecrire un commentaire (2 Commentaires)

Le Mouvement de la ruralité déplore l’inaction de certains maires en matière de chasse traditionnelle. Les chasseurs d’alouettes aux pentes n’ont pas à être les victimes des considérations partisanes ou de laxisme de certains élus.

Comment est-il possible qu'après un courrier explicite, adressé en temps et en heure par la Fédération des chasseurs à tous les maires girondins, les invitants à anticiper la signature des fiches d’autorisation de la chasse des alouettes aux pentes aux détenteurs de droit sur leur commune, les maires de certaines communes n'aient pas fait leur travail en ne signant pas les documents, ni le vendredi, ni le samedi et ni lundi matin.... Voilà comment on traite la situation chasse dans certaines communes !

 

Lettre du Président FDC 33

L’arrêté a bien été signé le 12 octobre - cf. Journal officiel de la République française - N° 241 du 15 octobre 2021 (oxi90.com) - et publié au journal officiel le vendredi 15 octobre avec de plus une large couverture médiatique nationale et régionale.

Le Mouvement de la Ruralité ne manquera pas t’interpeller les élus récalcitrants ou négligents…

Ecrire un commentaire (1 Commentaire)

Porte-parole national du Mouvement de la Ruralité, Yves d'Amécourt s'élève contre un projet fou de déboisement de 1000 hectares de pinèdes en Gironde pour produire une électricité dont la région n'a pas besoin. Tribune.

À Saucats, dans les Landes girondines, on envisage de déboiser 1000 hectares de pinèdes (la taille du bois de Vincennes) pour implanter 1000 hectares de panneaux photovoltaïques afin de produire ce que les promoteurs – ENGIE et NEOEN – nomment de l’électricité « verte » par opposition sans doute à l’électricité noire, celle produite avec du charbon ou du pétrole, comme en Allemagne …

Comme pour faire mieux passer la pilule on nous explique en préambule, dans la description du projet que notre forêt landaise est en fait de la « sylviculture industrielle » – quelle horreur – et que les bois ne sont pas accessibles au public « à cause des tirs des chasseurs ». Voilà une bonne occasion de s’en débarrasser…

Pour faire passer la pilule toujours, on nous vend l’installation, sous les panneaux de la culture de légumes bio en circuits courts sur… 4% de la surface, de l’installation d’un data center… Enfin, une petite partie de la production électrique permettra de produire de l’hydrogène vert…

« L’hydrogène vert », c’est le projet « acceptable » qui doit faire accepter l’inacceptable ! Autant de choses qui peuvent être réalisées sans l’installation de 1000 ha de panneaux photovoltaïques.

Pour résumer, on envisage à Saucats de raser un puits de carbone qui aujourd’hui capture jusqu’à 12000 tonnes de Co2[1] par an pour produire de l’électricité décarbonée… Avouez que c’est un non-sens !

D’un côté on crie au nom de l’écologie à la déforestation en Amazonie pour produire du soja… Et de l’autre on déboise 1000 ha au nom de la même écologie pour planter des panneaux photovoltaïques dans les Landes ! Non seulement la forêt française capte du CO2, mais le bois matériaux stocke ce carbone pour plusieurs générations. La forêt est aussi le gisement des matériaux de demain.

La forêt française capte l’équivalent de 15 % des émissions de CO2 annuelles du pays. Après l’avoir séquestré, le bois stocke le carbone. Ainsi, 1 m3 de bois stocke 1 tonne de CO2. Quand le bois devient matériaux, ou bois d’œuvre, c’est du carbone stocké pour des années ! Et quand le bois remplace l’acier ou le béton, c’est évidemment la panacée : en effet quand la production d’1 m3 de bois permet de stocker 1 m3 de carbone, la production d’1 tonne d’acier produit elle environ 3 tonnes de CO2, et pour le béton c’est 7 fois plus !

Il ne faut donc pas considérer la forêt seulement comme un puits de carbone, mais aussi comme un fabricant de matériaux bas carbone qui permettent de se substituer à d’autres matériaux. À l’image du bois augmenté inventé par un ingénieur français passé par le MIT, qui propose de retirer la lignine du bois pour en faire un carburant d’une part, et avec la structure en cellulose, un nouveau matériau avec des caractéristiques comparables aux matériaux les plus résistants et les plus souples qui soient.

Saucats est le projet de la démesure !

Au-delà de son bilan carbone qui est négatif, ce projet est le projet de la démesure ! On parle d’un investissement de 1 milliard d’euros ! C’est 10% du chiffre d’affaires de l’ensemble de la forêt de Nouvelle-Aquitaine ! C’est cinq fois le montant promis par le gouvernement dans le cadre du plan de relance pour aider à reboiser dans toute la France. C’est sept fois les 150 millions promis récemment par Monsieur le Premier Ministre pour aider à la réindustrialisation de la filière bois.

1 milliard d’euros, si l’on considère qu’il faut 2000 € par ha pour replanter une parcelle de pins, c’est le coût du reboisement de 500 000 ha ! Vous imaginez le nombre de tonnes de carbone que l’on pourrait fixer en reboisant 500 000 ha ! Sachant que comme l’atmosphère ne connaît pas de frontières, on peut agir en reboisant n’importe où dans le monde.

C’est d’ailleurs l’objet du« défi de Bonn (Bonn Challenge) » lancé en 2011 : restaurer 350 millions d’hectares de terres dégradées et déboisées d’ici à 2030. Il a été validé lors de la déclaration de New York sur les forêts, lors du Sommet sur le climat des Nations Unies de 2014.

Produire de l’énergie décarbonée, dont nous n’avons pas besoin !

Mais le plus curieux, dans ce projet, c’est qu’il vise à investir 1 milliard d’euros pour produire de l’électricité décarbonée dans une région, la Nouvelle-Aquitaine, qui est déjà productrice à 100% d’électricité décarbonée et, qui plus est, qui est excédentaire ! Nous serions en Allemagne, le problème serait différent. Chaque panneau permettrait d’éviter de brûler du charbon…

D’après RTE, la Nouvelle-Aquitaine produisait en 2019 56,2 TWh d’électricité et en consommait 39,8 TWh. L’électricité produite est déjà 100% décarbonée : 80% issue du nucléaire, 7% de l’hydroélectricité, 5% du photovoltaïque et 3% de l’éolien… Or l’électricité ne se stocke pas.

Autant le photovoltaïsme présente bien des qualités et mérite d’être développé pour la consommation locale, l’autoconsommation, en privilégiant des friches industrielles, les superstructures de bâtiments, les hangars et les usines, en ombrage de parking, ou dans des lieux déjà artificialisés, autant supprimer 1000 ha de forêt ou de terres agricoles pour produire de l’électricité à un endroit où nous n’en avons pas besoin est pour le moins déraisonnable.

Y consacrer 1 milliard d’euros dont la filière bois aurait tant besoin pour se structurer avec des enjeux autrement plus importants, sur le climat et sur l’économie, est complètement déraisonnable aussi. La balance commerciale de la France en ce qui concerne la filière bois forêt est déficitaire de 7 milliards d’euros !

Alors, investissons plutôt pour transformer nos bois en France plutôt que pour importer des cellules photovoltaïques de Chine. Ceux qui envisagent de déboiser 1000 hectares de forêt pour produire une électricité dont nous n’avons pas besoin sont certainement les mêmes qui n’omettent jamais d’écrire en bas de leurs courriers électroniques « pour protéger la forêt, n’imprimez ce message que si nécessaire ». 

Ce projet n’est ni utile ni nécessaire. L’électricité qu’il produirait n’est certainement pas verte. Ne tombons pas dans le panneau.

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)