Le Mouvement de la ruralité est écœuré à la lecture des 30 points sortis du rapport sénatorial sur la sécurité à la chasse (lire la synthèse du rapport). Il faut remonter aux années 2000 avec l’arrivée des Verts à l’Assemblée nationale et leur déferlement de haine proféré dans l’hémicycle pour trouver des arguments aussi dégradant et stigmatisant pour les chasseurs de France.

C'est une attaque sociétale injuste envers plus d’un million de chasseurs qui démontre chaque jour son implication en matière de gestion environnementale, d’entretien des espaces et d’implication dans la sécurité.

On vient stigmatiser toute une population pour 7 morts en France, alors que de nombreuses autres activités sont plus mortelles et accidentogènes ! Combien de morts chaque nuit en France dans les grandes villes, d’agressions mortelles à l’arme blanche, combien d’accidents sous l’emprise de stupéfiant avec des engins motorisés ? Plus de 120 femmes meurent sous les coups de leur conjoint. Un enfant sur cinq en France a subi et subit toujours l’horreur de la pédocriminalité sous le silence assourdissant de nos élites politiques et médiatiques, les mêmes qui participent à la curée et au lynchage contre les chasseurs…

Pas besoin de travailler des mois sur un tel rapport, car, pour en arriver à de telles conclusions, il suffisait au Sénat de publier le sketch des Inconnus sur la chasse à la gallinette cendrée !

Les préconisations de ce rapport sont une insulte au monde de la chasse, elles contribuent à amplifier le déferlement de haine et à propager le chasse-bashing au pays des libertés.

Pour la première fois, le dogmatisme et la démagogie ont pris le pas sur la sagesse légendaire de la Haute assemblée. Ce pamphlet de la droite sénatoriale laissera des traces indélébiles pour de nombreux électeurs chasseurs !

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Le Mouvement de la Ruralité a toujours dénoncé la tartuferie médiatique qui consistait à estampiller le chef de l’état : grand défenseur de la chasse française. Or, jamais l’art cynégétique n’aura était autant attaqué, si ce n’est depuis le gouvernement d'Emmanuel Macron, qui aujourd’hui fait tristement jeu égal avec celui de Lionel Jospin et ses extrémistes verts en son temps.

La République en Marche fait ainsi renaître en son sein, la funeste gauche plurielle et avec elle son lot de députés animalistes, antispécistes et antitout ! En cinq années de gouvernance, les faits, non exhaustifs, sont là :

  • Disparition de l’ONCFS,
  • Stigmatisation des chasseurs et tireurs sportifs,
  • Suppression des chasses traditionnelles,
  • Promesses non tenues sur la chasse des oies en février,
  • Disparition de la réciprocité des communes limitrophes,
  • Loi Dombreval sur la détention des animaux,
  • Dates de chasse, espèces, territoires,
  • Propositions de loi visant à interdire la pêche aux vif,
  • Proposition de loi visant à interdire la chasse à courre,
  • Fiasco de la chasse adaptative,
  • Copinage avec la LPO au détriment des chasseurs,
  • ...

Toutes les composantes de la France rurale en relation avec les animaux passent à la moulinette des extrémistes antispécistes du gouvernement Macron !

Les électeurs chasseurs, pêcheurs, éleveurs et autres détenteurs d’animaux devront s’en souvenir aux prochaines élections présidentielles et législatives.

LMR présentera des candidats dans toutes les circonscriptions pour combattre ces dérives extrémistes et défendre la France rurale dans toute sa diversité et ses libertés fondamentales.

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En 2021, on recense 89 espèces chassables en France. Le pays compte près d’1 million de chasseurs, et le poids économique du secteur est estimé à 2,2 milliards d’euros, selon le Ministère de la transition écologique.
Cette année, le débat sur l’interdiction de la chasse a été relancé suite à des accidents, dont un grave survenu en Haute-Savoie, où un promeneur a reçu une balle en plein thorax. L’auteur du tir, un chasseur de 55 ans, participait à une battue de sangliers. Le candidat écologiste Yannick Jadot a alors proposé plusieurs mesures, pour que la nature “soit accessible à tout le monde”. Il a déclaré sur BFMTV qu’il “interdirait la chasse le week-end et pendant les vacances scolaires”.

2021 12 20 YVerilhac

Yves Verilhac
Directeur Général de la Ligue pour la Protection des Oiseaux


Pour la LPO, la chasse « à la française » doit se moderniser

La LPO n’est pas une association contre la chasse. Elle en accepte le principe. Comme la pêche d’ailleurs. Et elle collabore concrètement sur le terrain avec des instances cynégétiques. Nous sommes sur le terrain et ne pouvons pas nous permettre d’être dogmatiques. Mais elle est contre ses excès, bien trop nombreux. C’est ainsi que la France laisse chasser 64 espèces d’oiseaux, dont une vingtaine en mauvais état de conservation voire en danger, et inscrit comme telles sur les listes rouges de l’Union Internationale de Conservation de la Nature. C’est le double de la moyenne des pays européens.

6000 tonnes de plomb sont déversées dans la nature chaque année, alors que l’alternative existe. Les chasseurs français ne communiquent pas les résultats des prélèvements contrairement à de nombreux pays. Comment voulez-vous mener une gestion adaptative en aveugle ? Ils relâchent des millions de gibiers d’élevage dans la nature, et tuent tous les petits prédateurs sous de faux prétextes de dégâts aux activités économiques alors qu’ils veulent juste protéger leurs intérêts. 400.000 renards sont abattus chaque année au fusil, et 200.000 par piégeage ! Après on s’étonne des dégâts commis par les campagnols sur les cultures. Ils s’opposent à toute création d’espace naturel protégé, défendent des pratiques cruelles et non sélectives sous prétexte de tradition… Notre pays est celui où il y a le plus grand nombre de chasseurs (un peu moins de 1 million). C’est deux fois moins que dans les années 70, et ils perdent entre 20 et 30.000 pratiquants du fait de leur âge.

La France laisse chasser tous les jours, et quasi toute l’année grâce aux dérogations et destructions d’espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (les « nuisibles »). Elle laisse chasser y compris la nuit. La chasse exerce, avec l’agriculture intensive, un lobby inacceptable auprès des élus et au plus haut sommet de l’Etat. Le Président Emmanuel Macron lui a fait des cadeaux honteux comme la baisse du prix du permis national de chasser de 400 à 200 €. 20 Millions d’euros ont été perdus alors que nous manquons cruellement de moyens pour protéger la nature. Sans compter la création de l’éco contribution, un fonds doté de 10 M€ réservé au seul bénéfice des chasseurs qui s’en servent pour faire des animations dans nos écoles, des aménagements cynégétiques et des études contre nature.

Dans le même temps, la société française a changé : il y a de plus en plus de promeneurs, sportifs de pleine nature, ramasseurs de champignons…. Ils voudraient pouvoir se promener sans avoir peur

Dans le même temps, la société française a changé : il y a de plus en plus de promeneurs, sportifs de pleine nature, ramasseurs de champignons….Ils voudraient juste savoir qu’ils peuvent se promener tel jour, le samedi ou le dimanche, sans avoir peur. Est-ce trop demander ? Avant il y avait le mercredi, le jour des enfants. Il a été supprimé. Les chasseurs sont majoritairement des urbains, et les plus nombreux sont des cadres. Ils peuvent très bien prendre un jour de RTT pour aller chasser dans la semaine. La chasse est un sport dangereux. Sa pratique a changé avec une majorité de chasse de gros gibier, principalement le sanglier. Les balles ont une portée de plusieurs kilomètres. On est loin de la chevrotine… Oui il y a des accidents mortels et principalement le week-end. Et un mort c’est un mort de trop ». Sous prétexte de « décomplexer » la chasse, ses dirigeants assument une politique agressive voire arrogante. Et tous les sondages le disent, les français demandent à la chasse de se moderniser, d’arrêter la souffrance gratuite infligée aux animaux, bref de s’adapter à la France moderne.

Sources :
Analyse comparative des espèces chassées en Europe, Service connaissance LPO France, Rochefort, le 04/09/2018
Bilan tableaux de chasse 2013/2014, Faune Sauvage, p.32 à 34
Chasse, Nature et société 2040, lettre n°2
Analyse sur le profil et le vote des chasseurs en France

 
 
2021 12 20 YDamecourt

Yves d'Amécourt
Viticulteur
Ancien conseiller général et maire de Sauveterre-de-Guyenne
Porte-parole national du Mouvement de la Ruralité

 

Interdire la chasse le week-end est une mauvaise idée !

En 20 ans, la tendance globale des accidents de chasse est à la baisse (1). Le nombre d’accidents a diminué de 41 % comparé à 1999. La saison 2019-2020 a déploré 141 victimes et 11 accidents mortels. Le nombre d’accidents mortels a chuté de 71% comparé à 1999. Ajoutons à cela que les premières victimes sont les chasseurs eux-mêmes. Les accidents mortels touchant des non-chasseurs comme récemment restent très rares.

Des efforts considérables ont déjà été accomplis grâce à la formation des chasseurs, à leur équipement et à l’équipement des zones de chasse. Il reste encore des progrès à faire. Les accidents sont toujours déplorables et tout doit être mis en œuvre pour les éviter. Les auteurs d’accident ne respectant pas les règles doivent être punis. C’est le cas.

Interdire la chasse le week-end de manière unilatérale et autoritaire n’est pas la bonne solution. La chasse est un loisir et se pratique surtout le week-end. L’interdire le week-end serait l’interdire tout court.

Il faut privilégier au contraire la communication et le bien vivre ensemble. Chasse aux perdreaux en plaine, chasse aux lièvres dans les vignes, chasse au lapin dans les talus, chasse au canard au bord des étangs, chasse aux grives à la passée, … chaque chasse est spécifique.

Les décisions doivent être locales

Il est possible, ici ou là, d’interdire la chasse tel ou tel jour de la semaine pour permettre le vivre ensemble. C’est d’ailleurs ce qui est déjà pratiqué dans un certain nombre d’endroits, à la demande des propriétaires, des ACCA, ou de l’ONF dans les forêts domaniales (9% des forêts françaises) qui sont aussi des lieux de promenade.

Les décisions doivent s’adapter au contexte et aux lieux

La chasse à courre, par exemple, ne pose aucun problème de sécurité pour les promeneurs qui sont d’ailleurs très nombreux à suivre ces chasses notamment le week-end à pied ou en vélo. Il en est de même de la vénerie sous terre qui consiste à chasser à la main et sans arme à feu. C’est le cas aussi des chasses traditionnelles à la matole ou au filet. Le chasse à la tonne est pratiquée sur des périmètres identifiés. La chasse à la palombe se pratique en tirant vers le ciel depuis des cabanes ou du haut des cimes des arbres. Les interdire le week-end serait pour le moins incongru ! D’autant que la palombière ou la tonne sont des lieux de convivialité où le dimanche, on se retrouve en famille autour d’une bonne table.

Les battues au grand gibier sont très règlementées

Les battues sont très encadrées et on y utilise des armes à feu. Selon la région et le gibier, le Préfet autorise le tir au plomb ou le tir à balle. Il convient de s’assurer alors qu’il n’y a pas de promeneurs ou de cyclistes dans les zones chassées à l’aide de panneaux de signalisation. Cela ne peut se faire qu’à travers une réglementation au cas par cas, selon que le lieu est public ou privé, que le droit de chasse est personnel ou collectif et la promenade interdite ou autorisée comme c’est le cas dans les forêts domaniales.

Il y a en France 11 à 12 millions d’accidents de la vie courante (2) qui provoquent chaque année plus de 21000 décès : 9600 chutes mortelles, 3000 morts par étouffement ou suffocation, 2040 morts par intoxication, 971 morts par noyade, 419 morts par le feu … et l’on voudrait interdire la chasse pratiquée par 1 million de chasseurs passionnés, avec 141 victimes et 11 accidents mortels ?

Sources :
(1) Source OFB
(2) Etude publiée le 10 janvier 2017 dans le « Bulletin épidémiologique hebdomadaire »

 

 

 

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Madame la substitut du procureur de Foix, Léa Filippi, a confondu vitesse et précipitation en convoquant hier une conférence de presse pour accuser la victime d'une attaque par un ours de "destruction d'une espèce protégée et chasse illégale dans une réserve"

Madame la substitut du procureur de Foix aurait dû s'informer auprès des services de la préfecture de l'Ariège, auprès du directeur de l'ONF ou auprès du directeur de l'OFB de l'Ariège de la légalité de cette action de chasse. Si elle avait fait son travail sérieusement et sans a priori, elle aurait découvert l'arrêté préfectoral 2021-05-10 relatif à l’ouverture et à la clôture de la chasse pour la campagne 2021-2022 dans le département de l’Ariège (lire le document).

Madame la substitut du procureur de Foix, n'a pas daigné s'informer auprès du président de la Fédération départementale de Chasse de l'Ariège qui a toujours défendu la légalité de cette action de chasse dans le respect de l'arrêté pré-cité.

Il est malheureux, dans cette triste histoire, que la presse se soit emballée sans vérifier aucune information. À croire que la Charte du Journalisme n’est plus une valeur morale dans ce pays.

La chasse dans cette réserve est un acte légal réglementé tous les ans par un arrêté, reconduit tous les ans et à la demande de l'ONF (lire l'arrété 2020-2021)

Le Mouvement de la Ruralité dénonce ces graves manquements à la rigueur qu’exige la conduite de la justice et du journalisme. Un homme a été grièvement blessé et a été contraint de tuer une ourse en état de légitime défense. Il n’est pas acceptable que la justice et les médias cèdent au dogmatisme de l’écologie radicale et tentent d'incriminer une victime parfaitement dans son droit et aujourd’hui en souffrance.

LMR demande au garde des Sceaux de recadrer la substitut du procureur afin d'en faire un exemple du bon fonctionnement de la justice.

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En 2016 dans une interview accordée à Chassons.com, (lire l'article) le candidat EELV Yannick Jadot n’avait pas encore sombré dans l’anti-chasse primaire.  À cette occasion, il convenait même comme acceptable l’exercice de la chasse expliquant ses racines rurales et son grand-père chasseur. Mais voilà, l’écologie radicale est largement concurrencée pour la présidentielle de 2022 et le candidat Jadot doit se démarquer de ses concurrents directs telle la candidate du parti animaliste Hélène Thouy ou celui de la France insoumise de Jean-Luc Mélanchon.

Changement de cap et d’avis, le candidat vert se radicalise et se prononce pour la fin de la chasse en France puisqu’il propose de l’interdire le week-end et durant les périodes de vacances scolaires, autrement dit les seuls jours majoritairement pratiqués par les chasseurs puisqu’ils travaillent la semaine. Le Mouvement de la Ruralité condamne la dérive extrémiste de l’écologie politique avec son pendant de surenchère d’interdits totalement liberticide pour bon nombre de français. Après l’interdiction du sapin de noël, du tour de France cycliste, du survol de la patrouille de France, des rêves d’enfants de voler dans le ciel, de la sauvegarde de l’habitat des punaises de lit, de l’interdiction de la voiture diesel et essence, de la consommation de viande, le Vert veut interdire le loisir séculaire de plus d’un million de Français !

L’excès de vert nuit gravement à la liberté !  

Le candidat Yannick Jadot est un agitateur de haine, il propage volontairement un sentiment d’insécurité dans nos espaces ruraux pour chercher des suffrages dans une compétition où il est à la peine dans les sondages. Quoi qu’il puisse dire, les chasseurs sont majoritairement en milieu rural. Ils sont impliqués et reconnus dans la société et au cœur des communes, boulangers, bouchers, notaires, docteurs, ouvriers… et parfois élus. Le candidat vert attise les peurs, environnementales et sociétales. A contrario, du haut de l’éolienne qu’il impose aux habitants, il n’a pas eu le courage de rencontrer les habitants malades et les éleveurs qui ont tout perdu, leur santé, leurs animaux et leurs exploitations suite aux implantations massives du totem d’EELV.

Lors des élections présidentielle et législatives de 2022, le Mouvement de la ruralité se mobilisera contre cette écologie mortifère et délétère qui fracture la France ; aux antipodes du vivre ensemble que porte LMR dans son projet pour la France.

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