La condamnation en appel de Brigitte Bardot à 10.000 € d’amende, ce jeudi 15 décembre,  pour des propos injurieux, tenus en 2019 envers les Réunionnais - traités de "autochtones ayant gardé leurs gènes sauvages" - est une bonne nouvelle. Epérons que celà servira de leçon à ceux qui, par-delà les océans, salissent notre réputation !

Depuis trop longtemps, notre île et ses habitants subissent de violentes critiques, notamment en provenance de prétendus « défenseurs de la cause animale » éloignés.

Nous serions, selon eux, un lieu maudit, une terre de maltraitance, de pratiques barbares, essentiellement depuis le triste épisode des chiens utilisés en appâts pour la pêche, datant pourtant des années 2000. Il convient de rappeler que l’auteur de ces faits n’était pas en possession de toutes ses capacités, et avait été condamné à cette époque. Ces pratiques n’existent plus à l’île de la Réunion, et pourtant elles sont régulièrement remises sur la table par des agitateurs, comme si elles étaient contemporaines, pour exacerber l’opinion et inciter à la haine envers notre territoire.

S’agissant de l’errance animale ou encore des maltraitances, de nombreux efforts et progrès ont été réalisés ces dernières années, même s’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Il est de la responsabilité des personnes et associations, qui œuvrent dans ce domaine, d’inscrire leurs actions dans une perspective d’accompagnement et d’éducation, bien plus efficace sur le long terme, plutôt que dans la surmédiatisation de chaque fait divers local touchant les animaux, conduisant ainsi à cristalliser le débat.

Rappelons qu’en France métropolitaine, on estime à 100.000 le nombre de chiens et de chats qui sont abandonnés chaque année avant les vacances d’été. Il s’agit là d’une cruauté et d’une responsabilité vis-à-vis des animaux de compagnie bien plus grande que celle que l’on tente régulièrement de nous attribuer, et que nous nous gardons bien ici d’ailleurs de commenter.

En espérant que cette décision de justice, confirmée aujourd’hui en appel, puisse ouvrir une ère plus apaisée, profitable à la cause animale sur le territoire réunionnais.

Jean-François Nativel
Président LMR La réunion
Conseiller départemental

 

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Au nom des enjeux sur la condition animale, la santé et l’écologie, la mairie de Grenoble a décidé de faire la promotion des régimes végétariens dans les cantines scolaires, viandes et poissons étant relégués au rang d’options. Pour LMR, les cantines scolaires ne sont pas là pour faire la promotion d’une alimentation végétarienne dont les conséquences sur la santé humaine et l’environnement sont largement discutables.

Rappelons que les êtres humains, d’un point de vue physiologique, sont des omnivores et de ce fait ni la viande, ni le poisson ne peuvent être des options. Si la surconsommation de viande est en effet néfaste pour la santé, la sous-consommation est tout aussi néfaste (kwashiorkor, lésions nerveuses, anémie...).

Côté environnement, la production de gaz à effets de serre des élevages est encore pointée du doigt. Cependant, une diminution de l’élevage, notamment de ruminants, s’accompagnerait alors d’une diminution des prairies qui piègent le CO2 et sont donc des avantages contre le réchauffement climatique. De plus, elles offrent de nombreux atouts écologiques que nous ne retrouvons pas dans les sols cultivés, à savoir une biomasse et une biodiversité plus importante et des sols moins sensibles à l’érosion et filtrant davantage l’eau (INRA).

Enfin, pour la condition animale, les conditions d’élevages en France sont parmi les meilleures, à l'exemple de l'Isère, où les systèmes herbagers ou transhumants pour les ruminants, plein air et semi plein air pour les monogastriques se multiplient. L’abattoir de Grenoble, au Fontanil, a su rester un abattoir à taille humaine, et de nombreux éléments sont pensés pour le bien-être animal, notamment la gestion du stress des animaux et la gestion de la douleur par un étourdissement efficace.

Ainsi, LMR souhaite que les denrées alimentaires proposées dans les restaurants scolaires soient cohérentes avec le territoire et la santé, que l’alimentation respecte la physiologie humaine et qu’elle soit la plus locale possible (objectif de 100 % nationale dont 80 % de circuits courts).

Odile GITTON
Présidente LMR Isère

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Les saisons passent et à chacune d’elles correspond des attaques ciblées de groupuscules antispécistes à tel point qu’on pourrait éditer un calendrier prévisionnel de leurs actions.
L’ouverture de la pêche à peine sonnée, PAZ met en scène le bouddhiste Matthieu Ricard pour dénoncer celle-ci, comme en d’autres temps fut utilisé Pierre Rabhi.
La communication est identique à celle d’autres associations antitout : des images qui se veulent violentes fixant des plans choisis afin d’émouvoir le spectateur.

Comme un refrain, le film ne montre que quelques aspects de la pêche et oublie volontairement d’expliquer les rôles des différentes associations AAPPMA (Association Agréée pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique) qui agissent dans le cadre du Code de l’Environnement, Livre IV, Titre III  :

  • Déclaration de capture des salmonidés migrateurs,
  • Génétique des poissons,
  • Pathologie des poissons,
  • Gestion des ressources piscicoles,
  • Education à l’environnement et au développement durable au cœur des missions du réseau associatif agréé de la pêche…

Ce qui a fait dire à Bérengère ABBA, Secrétaire d'État chargée de la biodiversité : « La pêche est vraiment à nos côtés dans cette incarnation du concret, du réel, de la préservation de l'environnement dans tous les territoires et au quotidien. »

Le Mouvement de la Ruralité apporte son soutien aux pêcheurs de loisirs, aux dirigeants des AAPPMA ainsi qu’à la Fédération Nationale de Pêche en France .

Le Mouvement de la Ruralité dénonce ce nouveau stratagème mis en place par un groupuscule dont le but n’est qu’uniquement d’abolir un loisir, d’imposer une vision purement sectaire et antispéciste d’une activité qui permet l’entretien et la sauvegarde des milieux aquatiques.

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L'attaque d'un train de céréales en périphérie de Pontivy par des militants écologistes d’Extinction Rébellion et du collectif Bretagne fermes usines dans le Morbihan est une insupportable action de sabotage : de l'éco-terrorisme.

Comment accepter que des activistes érigent un barrage et déversent sur les voies, une partie des 1500 tonnes de céréales destinées à l’élevage ?
Qui va payer la perte financière évaluée à deux millions d’euros et la facture générale pour la remise en service de la voie SNCF ?

La justice doit-être exemplaire à l’encontre de ces éco-terroristes en appliquant de lourdes condamnations financières ainsi que la dissolution des associations impliquées. Par ailleurs, les saboteurs doivent-être condamnés à des peines de prison pour la gravité des faits reprochés et notamment la mise en danger de la vie d’autrui sur le conducteur de train.

Le Mouvement de la Ruralité dénonce l’activisme dangereux d’Extinction Rébellion notamment par la manipulation des jeunes générations comme l’explique l’un des gourous de l’organisation, Roger Hallam, co-fondateur d'Extinction Rébellion qui a développé la stratégie globale de ce groupuscule.
Roger Hallam explique le choix de la non-violence, le principe des mouvements de masse structurés, et la différence entre Extinction Rébellion et les ONG traditionnelles, la manipulation des enfants de 10 à 15 ans et bien d’autres dérives inquiétantes pour renverser la démocratie.

Il est aujourd’hui urgent de mettre ces groupuscules hors d’état de nuire !

 

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Le 30 septembre 2020, l’association militante antispéciste L214 avait diffusé une vidéo choc suite à une intrusion dans un élevage de lapins en Bretagne.

Cette association bénéficie de nombreux dons privés, mais également d’une participation de  l’Open Philanthropy Project. Pour la seconde fois, la fondation américaine alloue une subvention de 1 228 000 € à l’association L-214 pour œuvrer pour le bien-être animal notamment dans l’élevage des poulets de chair en France.    Or, cette dernière est une organisation américaine qui finance également le développement de la viande artificielle. Sous couvert de sensiblerie et de bien-être animal, la finalité sonne faux…

Dénoncer d’un côté les conditions d’élevage pour mieux proposer une alternative de « fausse viande » sans souffrance animale… Mais l’influence et le pouvoir étant proportionnels au budget il serait naïf de la part du monde agricole d’ignorer ces attaques de plus en plus violentes.Une plainte avait ainsi été déposée suite à une énième intrusion en toute impunité de l’association animaliste.

Contre toute attente, l’exploitant agricole a pu obtenir réparation, faisant condamner L214 par la cour d’appel de Rennes le 30 novembre. Ce jugement inespéré après de trop longues années de harcèlement dans nos élevages français signera la fin des méthodes de propagande de cette association qui se réfugiait sous la liberté de la presse.

Certes une bataille vient-être gagnée, mais le combat s’annonce rude puisque l’avocate de L214 n’est autre que Hélène Thouy, candidate à la présidentielle pour le parti animaliste.

Ce parti créé en 2016 milite pour le droit des animaux avec entre autres l’interdiction de la chasse mais aussi des élevages fermés…Nous ne pouvons cautionner cette montée de l’extrémisme antispéciste et le Mouvement de la Ruralité demande au gouvernement de s’inspirer du modèle australien qui, depuis décembre 2020, annihile les avantages fiscaux de ces associations si leurs militants sont reconnus coupables d’intrusion, d’intimidation ou de harcèlement …

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