Le Mouvement de la Ruralité dénonce le nouveau financement de l’Open Philanthropy Project à l’association L-214. Pour la seconde fois, la fondation américaine alloue une subvention de 1 228 000 € à l’association L-214 pour œuvrer pour le bien-être animal notamment dans l’élevage des poulets de chair en France. Les grands bailleurs de fonds de cette fondation, comme Dustin Moskovitz créateur de Facebook, mais plus généralement des GAFAM et du FAIRR, sont les grands promoteurs du marché mondial des substituts à la viande comme les produits dérivés d’insectes, de soja ou de viande moléculaire.

De Bill Gates à Sergey Brin, Mark Zuckerberg ou Justin Rosestein, ces financements étrangers sous couvert de bien-être animal sont avant tout des moyens alloués comme arme de destruction de notre modèle sociétal. C’est le financement d’une organisation dédiée à la montée en puissance de l’antispécisme, du véganisme ayant pour but de porter atteinte à l'économie de la filière élevage en France.
Avec de tels financements, c’est toute une organisation stratégique de guerre économique qui est déployée et financée par une puissance étrangère.

L-214 devient une entreprise de communication à la gestion opaque, véritable bras armé au service des grands financiers de la planète en échange d’importantes subventions qu’elle se garde bien de rendre publiques.

LMR dénonce cette supercherie et cette manipulation intellectuelle et sociétale et apporte tout son soutien à l’élevage français et à notre gastronomie.

Plus d’information :
- L214, clean meat et GAFAM : les liaisons dangereuses
- Le problème posé par les alliances de L214
- L214 - Campagnes de bien-être des poulets de chair en France (openphilanthropy.org - 2020)

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Si, sur le plan des inondations et des sécheresses, la situation se dégrade d’année en année, c’est que les actions entreprises sont à l’opposé de ce qu’il fallait faire : on a détruit quand il fallait construire !

En climatologie on part du principe que la végétation ne consomme pas d’eau, mais provoque les pluies : sans évapotranspiration (donc sans végétation) l’air humide en provenance de la mer ne condense pas et il ne pleut pas. 70% des précipitations proviennent de l’évapotranspiration et seulement 30% de l’évaporation en mer (source INRAE) : autrement dit il ne pleut pas sur des sols secs ! En ayant stigmatisé la consommation d’eau de la végétation, comme le fait l’actuel directeur de l’agence de l’eau Adour-Garonne en Nouvelle-Aquitaine, sans comprendre que c’était la base du cycle, on a créé des déserts ! La bonne santé hydrique d’un bassin versant se juge à sa densité végétale au rythme des saisons dictées par les forêts de feuillus donc avec la plus forte densité végétale possible l’été. Si la situation climatique se dégrade de plus en plus en France c’est justement parce qu’on nous a convaincus du contraire !

Pas d’eau = pas de végétation = désert !

cycle eau complet

À l’échelle du bassin versant, il faut donc que 70% des pluies soient réservées à la végétation, c’est le cas pour les forêts de feuillus qui retiennent 70% des pluies dans les sols (très riches en matière organique) pour alimenter le cycle. On peut facilement vérifier cette proportion en analysant le débit des rivières, si le bassin versant doit garder 70% des pluies, de façon mathématique la rivière ne doit pas en rejeter plus de 30% vers la mer ! Sur le site vigicrues.gouv.fr, on trouve quelques points de contrôle des débits, par exemple en Nouvelle-Aquitaine à Tonneins, sur la Garonne, ou le débit annuel dépasse les 50% des précipitations du bassin versant ou à Niort, sur la Sèvre niortaise, ou le débit annuel dépasse les 75% … Bien évidemment, comme les rivières sont le drainage naturel des bassins, si le drainage est trop rapide cela provoque des inondations l’hiver et mathématiquement des sécheresses l’été : Inondation c’est quand l’eau repart trop vite vers la mer, sécheresse c’est quand elle est repartie trop vite …

Si on reboisait entièrement les bassins versants, il faudrait attendre plus de 30 ans pour que les arbres remplissent pleinement leur rôle de rétention d’eau, l’urgence climatique nous impose des actions à court terme : conformément au code de l’environnement, les ruissellements de surface doivent être captés (réserves collinaires) pour éviter inondations et pollutions, une pluie même forte n’est pas un raz de marée, mais elle le devient automatiquement quand on ne régule pas les ruissellements en amont des bassins versants. Depuis plus de 30 ans les climatologues disent bien, qu’avec le dérèglement climatique, il n’y aura pas moins d’eau, mais une dégradation de la répartition annuelle des pluies, exactement le scénario qui s’installe durablement en France ou la menace vient de l’eau des terres et pas de la submersion des mers !

Le bon sens aurait voulu qu’on anticipe en construisant des retenues en amont des agglomérations pour maintenir un débit acceptable et plus régulier en aval tout au long de l’année, en détruisant les ouvrages sur les rivières on a amplifié un phénomène parfaitement prévisible !

Pendant des millénaires les humains ont construit pour retenir l’eau douce sur les continents, il aura fallu quelques années à l’administration pour détruire le réseau hydrologique français au nom d’une continuité écologique qui n’existe plus : les rivières sont ravagées par des crues de plus en plus fortes et les poissons migrateurs vont apprendre à marcher pour remonter les rivières sèches l’été… Une continuité écologique c’est d’abord un débit continu ! En s’attaquant aux inondations de façon cohérentes (retenir l’eau en amont des bassins versants) on ne parlera plus jamais de sécheresse !
Tous les ans les indemnités sécheresses et inondations nous coûtent des milliards (sans parler des vies humaines …) alors qu’avec quelques millions on résoudrait en même temps les deux problèmes. Sans oublier l’énergie propre que peut fournir une turbine associée à une retenue, en France nous avons largement de quoi doubler notre production hydroélectrique !
Contrairement aux idées reçues, l’irrigation n’assèche pas les nappes phréatiques puisqu’elle contribue à l’alimentation du cycle, c’est au contraire le manque de végétation en été (après les moissons) qui coupe le cycle de l’eau ! Les villes ont enfin compris l’intérêt de la végétalisation, mais il faut la généraliser partout en faisant des réserves d’eau l’hiver.
Pour reprendre l’exemple de la Nouvelle-Aquitaine, on y compte 781 200 hectares artificialisées (9.3% du territoire) avec une pluviométrie moyenne de 700 mm par an on obtient 5 milliards de m3 d’eau douce exploitable pour des usages non domestiques comme l’arrosage. 5 milliards de m3 c’est 3 fois la consommation TOTALE de toute la région (potable agricole et industrie) qui n’est que de 1,5 milliard, c’est 10 fois les prélèvements agricoles estivaux dans les nappes phréatiques (500 millions de m3), l’eau qui nous manque l’été est passée par chez nous l’hiver il suffisait de la retenir.

Laurent DENISE - Chercheur indépendant sur le lien climat, eau et biodiversité

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Au lendemain des nouvelles déclarations d’une élue EELV, Léonore MONCOND’HUY, maire de Poitiers souhaitant réduire les subventions aux aéroclubs « en cohérence avec son projet écologique », ajoutant que « l'aérien ne doit plus faire partie des rêves d'enfants », LMR s’interroge sur les réelles motivations des Verts dans ce qui est leur finalité à améliorer la vie des Français.

Les loisirs sains, simples et populaires sont la cible des maires EELV, souvent élus par défaut de votants : Tour de France, sapin de Noël, vol en avion pour des enfants en situation de handicap… La stigmatisation de la pollution induite par ces activités n’est qu’un paravent que les EELV brandissent pour réduire les libertés.

La liste des décisions délirantes de ces nouveaux édiles ne s’arrête malheureusement pas là ! Que dire de la marche forcée des cantines scolaires lyonnaises vers des menus uniques sans viande ? Que dire de la subvention accordée par la maire de Strasbourg à une association islamiste politique proche du président turc Erdogan, dans le projet de la future mosquée ?

Que dire quand EELV dépose une proposition de projet de loi (PPL) en 2018 pour la légalisation contrôlée du cannabis ? Le Mouvement Ruralité ne se satisfait pas de cette politique qui veut tout interdire et développer les addictions malsaines, préférant les hallucinations de la fumette aux rêves et à l’imaginaire des enfants, ces élus qui, sous couvert d’écologie, pratiquent un électoralisme mortifère.

Plus que jamais, LMR défendra les valeurs françaises de liberté, de fraternité, d’égalité et de solidarité.

 

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Le Mouvement de la Ruralité ne pouvait que réagir à la dernière provocation de Brigitte Bardot et de s’insurger sur sa campagne de publicité contre les chasseurs.

Une nouvelle fois, la présidente de la Fondation fait parler d’elle par ses outrances, ses propos à caractère haineux, voire racial...

Le Mouvement de la ruralité en appelle au garde des Sceaux dans un courrier (lire la lettre) pour évaluer les propositions soulevées par les avocats du Mouvement et faire retirer au plus vite cette campagne d’affichage nauséabonde et irrespectueuse pour les pratiquants d’une activité légale.

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Au pays de Pagnol, il est des histoires qui pourraient prêter à sourire, sauf si la santé des hommes et des animaux n’en était comptée. Ainsi, en a décidé le TGI de Montpellier quand elle ordonne la destruction de sept éoliennes à Lunas afin de protéger des rapaces, notamment dans le cas d’une menace vitale pour un couple d’aigle royal.

Ainsi, après plus de 10 années de procédure judiciaire la décision finale vient acter le clap de fin pour ce parc éolien ! Évidemment Le Mouvement de la Ruralité s’en réjouit, mais comment ne pas être révolté en pensant à tous les malades victimes des éoliennes, aux parents dans le désarroi face à des cancers pédiatriques inexpliqués et à tous les éleveurs qui subissent des milliers de mortalités animales dans d’atroces souffrances et vivent dans un enfer sanitaire au quotidien.

Y aurait-il donc une nouvelle justice ? Celle qui s’applique rapidement et en priorité pour des animaux sauvages, mais qui ne s’intéresserait pas aux conditions de vie des hommes et des animaux domestiques. Outrageant et désespérant ! Le politique a failli et la justice des hommes tarde à prendre la dimension de ce scandale d’État.

Le Mouvement de la Ruralité continuera à solliciter les plus hautes juridictions afin que justice soit rendue et qu’un moratoire soit mis en place rapidement pour un indispensable principe de précaution.    

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