Déjà lourdement impactée avec la crise sanitaire du Covid 19, la filière avicole a dû trouver des solutions pour écouler ses stocks face à la fermeture des restaurants. Les fêtes de fin d'année avaient quant à elles redressé la situation et permis aux éleveurs de survivre surtout dans les filières de vente directe.

Aujourd'hui, le virus « influenza aviaire » touche majoritairement les départements de Vendée, Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire. Ce sont déjà des milliers d'animaux qui sont abattus pour les cas avérés et surtout en prévention dans les zones de protection. Un nouveau coup dur pour la filière avec de graves répercussions morales et financières.

La commission agriculture de LMR Pays-de-la-Loire apporte tout son soutien aux éleveurs et demande instamment à l’État, aux collectivités départementales et régionales une aide d'urgence et immédiate envers les éleveurs et les acteurs économiques des filières volailles grasses, volailles maigres et gibiers. Ces aides doivent aussi permettre de reconduire le dispositif dérogatoire sur le RSA, de doubler les crédits pour soutenir les éleveurs en difficulté, de reporter les remboursements pour des couvoirs ou bien encore de poursuivre toutes actions urgentes qui s'avéreraient utiles pour accompagner les éleveurs et les entreprises.

Pour autant, de sérieuses questions se posent quant aux réelles causes de contaminations autres que celles de la faune sauvage puisque les volailles sont enfermées depuis les mesures drastiques de biosécurité.

Est-il vraiment pertinent de continuer d'abattre des lots d'animaux sains alors qu'une surveillance accrue et des analyses régulières permettraient d'éviter ces pertes insupportables pour les éleveurs et coûteuses pour l’État ?

Au final, ce manque de production française favorise encore plus les importations et nuit dangereusement à notre souveraineté alimentaire !

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Les prix des carburants distribués en France ont dangereusement passé la barre fatidique des 2€/l pénalisant lourdement les automobilistes, notamment les ruraux ainsi que tous les professionnels utilisant régulièrement leur véhicule.

De plus, le doublement du prix du gazole, détaxé pour le monde agricole ou les sociétés des Bâtiment et Travaux Publics, passant la barre symbolique d’un euro fragilise de nombreuses entreprises.

Ainsi, de nombreux acteurs du monde rural sont lourdement pénalisés : les agriculteurs actuellement en pleins travaux des champs avec des tracteurs dépassant les 500 litres de carburants embarqués, des pêcheurs aux embarcations dépassant les 12.000 litres et des routiers eux aussi utilisant de grandes quantités de carburant...

Aujourd’hui l’état profite de la situation en rackettant les automobilistes et les professionnels, avec une taxe maintenue sur une envolée des prix qui remplissent les caisses de l’état et vident celles des Français !

Le Mouvement de la Ruralité demande instamment au gouvernement de baisser significativement les taxes qui représentent pas moins de 63 % du prix total payé par l'utilisateur. Il suffit d’aller faire le plein de carburant dans les pays frontaliers tels l'Espagne ou Andorre pour comprendre l’arnaque de l’imposition des carburants en France et constater aussi que l'Armée Française se fait livrer par des revendeurs espagnols...

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Ce sont cinq candidats à la présidentielle qui se sont succédé pour passer leur grand oral sur la Ruralité à Paris le 15 février, Éric Zemmour, Valérie Pécresse, Gaspard Koening, Nicolas Dupont-Aignan et Jean Lassalle.

Trois autres avaient proposé d’être remplacés, Fabien Roussel, Marine Le Pen et Rafik Smati. Les autres candidats de la gauche, les Verts et les animalistes n’ont pas répondu.

À noter l’impolitesse du non-candidat Emmanuel Macron qui lui aussi n’a pas répondu. En tant que président de la République il aurait pu avoir cette éducation…

C’est une mention avec très bien à l’oral pour l’ensemble des candidats. Chacun dans son style, sa sensibilité et son empathie. À noter toutefois une plus mauvaise note sur le fond pour Gaspard Koening avec ses thèses animalistes illustrées par son référent Peter SINGER, l’antispéciste.

Les quatre autres candidats ont validé et signé 90% des 30 propositions de LMR pour la ruralité (voir le document). Nicolas Dupont-Aignan en a signé 29, Jean Lassalle 28, Éric Zemmour 26, Valérie Pécresse 24 et Gaspard Koenink 16.

On peut noter une réticence chez Éric Zemmour et Valérie Pécresse pour instaurer une dose de proportionnelle dans toutes les élections à partir de 1.000 électeurs, la reconnaissance du vote blanc et la proportionnelle intégrale à un seul tour par liste départementale aux élections régionales.

Gaspard Koening et Valérie Pécresse sont les deux candidats les plus réticents aux mesures pour lutter contre l’antispécisme et autre animalisme.

Le Mouvement de la Ruralité publiera toutes les vidéos de ces oraux et les réponses et amendements aux 30 points déposés par les cinq candidats afin d’éclairer les électeurs sur leurs propositions.

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Qui peut bien avoir l’esprit aussi belliqueux, une âme aussi tordue pour vouloir faire déboulonner la statue de la Vierge sur la commune de la Flotte en Ré ?

Mais pourquoi donc ce procès en sorcellerie intenté contre un édifice vieux de plus de 80 ans, véritable patrimoine historique et sensoriel pour celles et ceux qui y ont leur histoire personnelle ancrée depuis toujours dans la commune ?

Si la vierge était sculptée sur un vieil arbre, serait-il arraché à sa terre natale pour avoir son ancrage sur le domaine public ? Quelle est donc la raison de cette croisade engagée contre toute la représentation de ce qui fait la France, ce qui fait notre histoire et notre relation à la chrétienté.

Pourquoi porter atteinte à ce qui nous relie à nos racines, à l’histoire de nos familles, de nos vies personnelles marquées par ces lieux historiques, symboles de nos rendez-vous d’enfants, de relation amoureuse ou simplement religieux.

Qui a le droit de vouloir ôter 80 ans d’histoire et de symbole sociétal d’une commune de France sous prétexte qu’il représente notre histoire à la religion chrétienne et serait contraire à la laïcité.
Foutaise, pour le Mouvement de la Ruralité ! La France historique est jalonnée de ses symboles, c’est notre histoire, nos racines. Nos églises, nos statues, jusqu’au chemin de Compostelle sont notre patrimoine immatériel à protéger et s’attaquer à ces symboles c’est s’attaquer à la France et à ses racines.

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Les années 2021 et 2022 sont celles de l’envolée des prix de l’énergie. Or, selon une note publiée par l’INSEE en décembre 2021, « les habitants des zones rurales ont des dépenses énergétiques beaucoup plus importantes que les citadins », notamment à cause du carburant.

Le mouvement de la ruralité, trois ans après les manifestations des gilets jaunes, souhaite alerter le gouvernement : le prix des carburants a atteint des niveaux records au cours de la semaine écoulée et l’impact de cette dépense sur le coût de la vie est de plus en plus important et principalement en zone rurale et dans les villes moyennes.

Entre le 22 et le 29 janvier, le litre de gazole s’est vendu en moyenne en France 1,6704 € le litre. Du côté de l’essence, la hausse est encore plus marquée : le carburant 95-E10 s’est vendu en moyenne 1,7202 € le litre, en hausse de 2,1 centimes par rapport à la semaine précédente.

Les prix à la consommation du gaz, des carburants ont déjà fortement augmenté entre décembre 2020 et octobre 2021, de l’ordre de 41% et 21% respectivement. Cette hausse se poursuit en 2022 avec, en sus, la hausse du prix de l’électricité. Le 1er février, le prix de l’électricité a augmenté de 4 %.

Selon l’INSEE la hausse des dépenses d’énergie en 2021 était déjà d’un peu plus de 40 euros en moyenne par ménage, dont 20 euros pour les carburants !

En 2017, l’INSEE avait établi que si le budget annuel consacré aux carburants par un ménage atteignait une moyenne de 650 euros en région parisienne, il atteignait 1 550 euros par an pour un ménage habitant dans une zone rurale.

Le surcoût énergie pour un foyer en commune rurale est de 400 € sur l’année.

Sur la base de ces ordres de grandeur, l’INSEE chiffrait le surcoût en carburant – suite à la hausse des prix de 2021 à 12 euros/mois pour un foyer en commune rurale, 10 euros de plus en gaz, 7 euros de plus en électricité et 4 euros de plus en fioul. Soit au total 33 euros (soit près de 400 € sur l’année) de surcoût uniquement dû à la hausse des prix (et 10 euros de plus liés à l’évolution de la consommation énergétique), contre 30 euros de surcoût en moyenne au niveau national. Bien loin des 100 € « inflation » proposés par le gouvernent au mois de décembre.

En 2022, la facture énergétique augmente encore et l’INSEE s’attend à voir l’inflation rester à un niveau élevé durant tout le premier semestre 2022. Selon Julien Pouget, chef du département conjoncture : « La contribution des prix de l’énergie dans l’inflation va diminuer, mais la contribution des produits manufacturés va augmenter. »

À cela s’ajoute une autre dépense qui impacte les zones rurales, l’augmentation de 2% en moyenne des prix de l’autoroute ce 1er février, notamment pour les travailleurs qui se rendent chaque jour des bassins de vie vers les bassins d’emploi.

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