Ne pas redonner l'agrément à l'association anticorruption ANTICOR ne rapprochera pas les citoyens français de la politique et ne leur redonnera pas confiance dans les institutions !

Pour le Mouvement de la Ruralité, c'est encore un vilain message adressé aux défenseurs de l'éthique, de la probité et de l'exemplarité en politique.

On ne grandit pas la république par de telles basses manœuvres ! Le Mouvement de la Ruralité a toujours prôné l’exemplarité et la probité et renouvelle sa confiance dans l’action de l’association Anticor.

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Le Mouvement de la Ruralité n’est pas du tout favorable à l’allongement de la date de départ en retraite des agriculteurs et agricultrices notamment au regard de la pénibilité du métier non encore reconnue.
La belle vitrine du salon de l’agriculture, visité par tous les élus, n’est pas la réalité du terrain !
Le Mouvement de la Ruralité demande des mesures fortes pour la pérennité du métier d’agriculteurs- éleveurs en France .
- 100 % du Smic net mensuel minimum ;( soit 1352 euros) pour une carrière complète
- pas de CSG en-dessous de 1200 euros mensuels
- prise en compte des 25 meilleures années dès 2023 et pas comme voté dernièrement pour 2026
- prise en compte des congés parentaux dans le calcul de la pension
- revalorisation annuelle en indexant le montant sur l’augmentation du coût de la vie
- prise en compte de la pénibilité et possibilité de partir avant l’âge légal si un problème reconnu de santé ou un handicap ne permet pas de poursuivre l’activité
- maintien de la pension de réversion
- un statut obligatoire de pleins droits pour toutes les agricultrices, cheffe d’exploitation ou salariée en abandonnant celui de conjoint collaborateur qui ne permet pas de cotiser pour une retraite décente.
- un effort financier doit être fait pour revaloriser les pensions des conjointes collaboratrices qui ont effectivement travaillé sur l'exploitation.
Pour le Mouvement de la Ruralité, seule une véritable politique agricole avec des prix rémunérateurs permettra de verser des retraites à hauteur du travail qui est bien au-delà des 35 h par semaine. Ce qui est aussi une condition essentielle pour donner l’envie aux jeunes de s’installer et de vivre correctement de notre métier.


Catherine Laillé- Présidente nationale de la commission agriculture du Mouvement de la ruralité

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Le Mouvement de la Ruralité a souhaité alerter tous les présidents et présidentes de région sur l’importance de prendre en considération le dispositif que la loi n°2021-85 du 29 janvier 2021 leur confie pour la mise en place d’un inventaire répertoriant les sons et odeurs caractéristiques de « l’identité culturelle » de chaque territoire (lire la lettre adressée par Eddie Puyjalon).

Pour LMR cette rédaction permettra de cartographier et protéger en amont de recours intempestifs envers nos élus ruraux, nos agriculteurs et autres habitants de nos campagnes. Ainsi, les sons et odeurs caractéristiques de la vie rurale (carillonnements de cloches, chants et cris d’animaux, odeurs de fumier ou de purin, etc.) font désormais partie du « patrimoine commun de la nation », au même titre que les espaces, les ressources et les milieux naturels, dont ils sont l’accessoire et protégés aux côtés des sites, des paysages diurnes et nocturnes, de la qualité de l’air et de l’eau, des êtres vivants et de la biodiversité.

Ce ne sont pas les exemples qui manquent pour comprendre l’importance de cet inventaire ; en voici quelques-uns :

  • La SARL de monsieur Vincent Verschuere, condamnée à verser 120 000 € de dommages et intérêts pour de prétendues nuisances sonores et olfactives générées par son élevage sur la commune de Saint-Aubin-en-Bray dans l’Oise (lire l’article de web-agri.fr). Il est soutenu par le conseil régional des Hauts-de-France pour un pourvoi en cassation (lire l’article de reussir.fr)
  • Daniel Bauquis à Saint-Sylvestre (Haute-Savoie), condamné pour le chant de ses coqs, il est soutenu par un comité lors de son procès en appel (lire l’article du Dauphiné)
  • Les époux Pécheras, en Dordogne, condamnés à vider sa mare aux grenouilles après une plainte des voisins (lire l’article .francetvinfo.fr)

Plusieurs présidents de région viennent de répondre à la sollicitation du Mouvement de la Ruralité qui vise à définir et protéger le patrimoine sensoriel des campagnes françaises.

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Le Mouvement de La Ruralité (LMR) apporte son soutien aux éleveurs confrontés aux chiens errants qui déciment leurs cheptels, et notamment à l’éleveur Paul Payet, victime d’une attaque récente à sa ferme du Tampon (Ile de la Réunion).

Cela fait des années que cette situation défraie la chronique sur notre île, et conduit à des massacres de poules, de canards, de cabris, de cerfs et même de chevaux. Il faut dire que nous sommes sûrement un des endroits au monde où il y a le plus de chiens errants par habitant, sans compter tous ceux qui sont laissés à la divagation par leurs propriétaires, et qui se joignent aux meutes lors d’attaques menées telles des raids organisés. Des meutes qui ciblent les élevages de cerfs, notamment lors des périodes de mises bas, attirées par les odeurs particulières de ces animaux alors plus vulnérables.

Les éleveurs sont désemparés, désespérés et, à défaut de prise en charge du problème en amont, n’ont pas d’autre choix que de protéger eux-mêmes leurs animaux en abattant les chiens. C’est le cas de Paul Payet qui a annoncé il y a quelques jours après une énième attaque sur son troupeau avoir tué 109 chiens errants depuis 2018 pour tenter de protéger son exploitation, en vain puisqu’il dénombre en 4 ans 89 de ses bêtes tuées. Il s’interroge en passant sur le nourrissage des animaux errants, notamment avec de la viande fraîche. Cette pratique pouvant conduire à une modification du comportement des chiens errants avec un retour de l’instinct de chasse.

Chaque année ce sont des dizaines, des centaines de chiens qui sont ainsi abattus tout autour de l’île : tout le monde le sait, et les autorités en premier. Mais celles-ci se gardent bien de réagir, de donner les moyens d’endiguer ce problème, ou encore de légiférer en faveur des éleveurs en situation de « légitime défense ». Ainsi, après le désespoir de la perte de leur cheptel, de la ruine de leur activité, ils se retrouvent bien souvent devant la justice, traités comme des criminels parce que des organisations de protection animale leur reprochent un massacre barbare… depuis la France métropolitaine. Les mêmes associations qui restent totalement insensibles à la souffrance des biches éventrées, à moitié dévorées et laissées agonisantes. Comment peut-on être sensible à la mort de chiens errants enragés, mais pas à celle d’animaux de ferme déchiquetés vivants ?

C’est un des grands paradoxes de ceux qui prétendent défendre la cause animale… mais uniquement lorsque les torts sont occasionnés par des humains.

Nous appelons l’ensemble des acteurs publics et politiques de l’île de La Réunion d’une part à soutenir les éleveurs, et d’autre part à se réunir en urgence pour mettre en place un véritable plan de lutte contre l’errance animale. Ce dernier épisode montre que les moyens sont insuffisants et qu’il y a urgence à faire preuve de courage politique dans cette affaire. Il faut profiter des dernières lois votées en 2021 et qui ont durci la réglementation sur la possession d’animaux domestiques pour intercepter plus systématiquement les animaux divagants, contrôler et sanctionner les propriétaires négligents, sans oublier de donner aux éleveurs une possibilité réelle de se protéger face à ce fléau !

Jean-François Nativel
Représentant 974 du Mouvement de La Ruralité (LMR)
Conseiller départemental 19e canton Saint-Paul



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Le Préfet de Vendée voulait interdire les récoltes après 23h du lundi au samedi, et de 7 h à 20h les dimanches et jours fériés, afin de limiter les nuisances au voisinage en limitant notamment l’utilisation des machines durant la nuit ! Arrêté incompréhensible et inacceptable au regard de la spécificité du travail des agriculteurs qui vivent en lien avec la nature et sur des denrées fragiles et périssables. Il était inadmissible de décider de l'heure et du jour et diriger à leur place pour récolter leurs céréales alors qu'elles sont mûres et que par exemple un orage menace, au risque d'altérer la qualité de leur produit et pire de perdre la récolte.

Et tant qu'on y est, pourquoi ne pas aussi demander également aux éleveurs de ne pas traire leurs vaches le week-end ?

Sous la pression des agriculteurs et des syndicats agricoles vendéens, du Mouvement de la Ruralité sur les réseaux sociaux, monsieur le préfet modifie son arrêté ! Catherine Laillé responsable régionale de la commission agriculture du Mouvement de la Ruralité, salue cette décision de bon sens de monsieur le préfet de la Vendée, mais manifeste son inquiétude pour l’avenir de l’agriculture et de nos activités rurales, avec des décisions qui ne vont pas dans le sens des paysans, mais pour faire plaisir à certains citadins qui veulent imposer leur loi à la campagne.

Les agriculteurs connaissent leur métier, sont des gens responsables, avec du savoir-vivre, et sont capables de s'entendre avec tout le monde pour peu qu'ils soient aussi respectés pour leur noble travail qui est celui de nourrir nos concitoyens au quotidien.

Celles et ceux qui viennent vivre à la campagne doivent comprendre leur mode de vie. Seule une minorité de gens égoïstes qui ne supportent rien en arrivent à entraver la liberté d'entreprendre et le travail ! Ce qui débouche sur ce genre d'arrêté totalement injuste. C'est un non- sens insupportable qui finira de décourager les meilleurs et contribuera à importer encore plus de l'étranger des produits qui ne respectent pas les normes françaises les plus drastiques ! Ce qui ne va nullement dans le sens de la souveraineté alimentaire que pourtant beaucoup réclament actuellement.

Le Mouvement de la Ruralité appelle à la vigilance tous ses responsables départementaux dans la France entière face à des arrêtés totalement injustes pour nos activités rurales.

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