Alors que les débats entre l'Assemblée nationale et le Sénat se précisent pour finaliser le projet de loi Egalim 2, LMR reste sur sa faim. Le Mouvement de la Ruralité constate que, si les intentions sont fort louables, la volonté des élus de protéger le revenu des agriculteurs, la mise en œuvre de cette loi paraît bien improbable à court terme.

La loi Egalim votée il y a 3 ans est d'ailleurs un échec et n'a nullement porté ses fruits. Pour preuve l'expérimentation par la contractualisation pour les producteurs laitiers n'a aucunement amélioré leur revenu, le prix du lait étant resté en moyenne en dessous des coûts de production. Alors qu'un contrat gagnant-gagnant doit permettre à chacun des partenaires d'assurer sa marge pour vivre décemment et gagner de l’argent.

La loi Egalim devait permettre de constituer le prix de vente en commençant par la base c'est- à- dire en partant par celui du producteur, puis du transformateur et de la grande distribution au final. Or il n'en est rien ! Les industries agroalimentaires, grandes coopératives et distributeurs continuent de mener la danse et s'arrogent toujours le droit de fixer leurs prix et leurs marges dans un marché concurrentiel toujours plus exacerbé alors que de plus en plus, les consommateurs souhaitent de préférence acheter local et de qualité !

LMR demande que la transparence soit nécessaire sur le détail du prix producteur au prix consommateur. Les élus doivent s'appuyer sur les travaux sérieux de l'Observatoire de la formation des prix et des marges réalisés par FranceAgriMer. Ces travaux démontrent clairement que les agriculteurs vendent trop souvent à perte.

Il n'y a donc pas d'autre solution que de refonder une véritable politique agricole et alimentaire française et européenne en commençant par une politique de prix rémunérateurs pour les agriculteurs qui prennent en compte les coûts de production des charges et la rémunération du travail.

Pour LMR, la régulation des productions en fonction des différents marchés existants et la sortie du marché mondial doivent être les règles de bases pour assurer l'indispensable souveraineté alimentaire du pays !

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Le mouvement de la Ruralité présent en nombre au sein de la manifestation des chasseurs à Mont-de-Marsan se félicite, malgré la pluie, de la forte mobilisation du monde rural (Plus de 20.000 dans les Landes, 16.000 à Amiens, 9 à Redon, des milliers à Caen, Forcalquier, Orléans, Dijon... ) avec de nombreux chasseurs pour exprimer leur mécontentement et leur soutien aux chasses traditionnelles en réponse à l'interdiction de leurs pratiques décidée par le Conseil d'État, par l'absence de volonté de défendre le dossier devant la haute juridiction par Barbara Pompili, ministre de tutelle de la chasse.

Le président Eddie Puyjalon, accompagné de Jean Lassallle, est venu défendre les droits des chasseurs et réaffirmer l'attachement du Mouvement de la ruralité à la défense des traditions rurales qui sont le ciment de notre civilisation et l'héritage de nos pères.2021 09 18 Mt de Marsan

Cette grosse mobilisation est un avertissement adressé au gouvernement et au monde politique à quelques mois des élections présidentielles et législatives.

Forts de leur excellent résultat aux élections régionales ils envisagent désormais de présenter des candidats aux élections législatives de 2022 dans toutes les circonscriptions de France pour porter la voix du monde rural et donner une alternative crédible aux électeurs de la ruralité, aux chasseurs, aux pêcheurs, aux agriculteurs et à tous ceux qui ne veulent plus voir disparaître leurs racines et leur idéal de vie.


  Commentaires d'Eddie Puyjalon et Yves d'Amécourt
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      Eddie Puyjalon et Yves d'Amécourt    

 

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Face aux incessantes attaques envers le monde rural, les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs, les chasseurs, le monde du cirque, le monde taurin…, le Mouvement de la Ruralité mobilise ses adhérents, ses sympathisants et toutes les forces vives de la ruralité.

L’appel à la mobilisation lancée par LMR reçoit déjà un large écho et Le Mouvement de la Ruralité espère entre 10 et 15.000 personnes à Mont-de-Marsan ce samedi 18 septembre, grâce à la mobilisation de toutes et tous, des fédérations de chasse et des associations.

2021 09 14 regionale NACe sera l’occasion pour le président Eddie Puyjalon et le député Jean Lassalle de porter la voix de la ruralité en prolongeant l’incroyable score des dernières régionales en Nouvelle-Aquitaine. Ce sera avec la tête de liste landaise David Olaizola qu’ils feront entendre leur voix en entonnant avec les milliers de manifestants la désormais célèbre chanson "Ne touchez pas nos traditions !"

Avec plus de 10.000 tracts reprenant le refrain distribué le matin à tous les manifestants ce sera le plus grand cœur orchestral de la ruralité jamais réalisé en France pour rappeler notre attachement aux chasses traditionnelles ! 

Le Mouvement de la Ruralité appelle à la mobilisation générale, car le 18 septembre sera le premier acte fort de la résistance rurale avant de nombreuses autres échéances.   

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Le Mouvement de la Ruralité, excédé par les attaques incessantes envers le monde rural, sur les bruits, les odeurs, ses activités économiques, sportives, ludiques traditionnelles par des associations animalistes, des activistes, et depuis plusieurs mois par le gouvernement via sa ministre de l’écologie, Barbara Pompili, a décidé d’alerter les parlementaires LREM.

Ainsi, dans les prochaines semaines, dans tous les départements les délégations du Mouvement de la Ruralité iront rencontrer les députés et sénateurs LREM pour leur exposer l’ensemble des griefs subis par les acteurs du monde rural.

Les dernières décisions de la ministre de l’Écologie visant volontairement à faire disparaître les chasses traditionnelles, le laxisme du gouvernement sur l’agri-bashing ou le chasse-bashing, seront autant de sujets abordés pour dénoncer la mauvaise gestion de l’espace rural français par le gouvernement. 

Toutes les composantes de la ruralité seront les bienvenues pour s’associer à la délégation LMR : fédérations de chasse, associations spécialisées, syndicats agricoles, circassiens, etc. 

Les fédérations, associations, syndicats et autres représentants de la ruralité qui souhaitent s’associer aux délégations devront contacter les présidents départementaux (coordonnées sur le site lemouvrural.fr : https://bit.ly/3tNjzPP)

Le Mouvement de la Ruralité sera présent dans toutes les manifestations de défense du monde rural en commençant par les chasses traditionnelles dès le 18 septembre et continuera ses actions avec les élections présidentielle et législatives, fort de son score prometteur aux dernières élections régionales de Nouvelle-Aquitaine.

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L’étude du centre commun de recherche européen, sortie sans aucune promotion en plein été, fait couler de l’encre en cette rentrée. Elle prévoit que la stratégie “de la Ferme à la table” et le “plan biodiversité”, accompagnés de la nouvelle “Pac” conduisent à une baisse de production agricole européenne et à une hausse des importations !

L’objectif de l’Europe, rappelé par Emmanuel Macron à Marseille à l’occasion du forum international de la biodiversité, est la “sortie des pesticides” (en fait il s’agit de baisser l’usage des phytosanitaires de 50% d’ici 2030, de reculer de 20% l’usage des engrais, d’augmenter des surfaces “bio” à 25% de la SAU et d’atteindre 10% d’infrastructures écologiques). C’est une folie sans nom ! Un non-sens ! Cela reviendra à importer les produits qu’on interdit de produire en Europe et à augmenter les émissions de gaz à effet de serre ailleurs, pendant qu’on les diminue chez nous ! Le bilan global est évidemment très mauvais : l’atmosphère est le bien commun de l’humanité et ce qui est important c’est la comptabilisation des émissions, pas l’endroit d’où l’on émet !

L’Europe s’apprête à faire avec l’agriculture ce que la France a fait depuis 30 ans avec son industrie : la pousser ailleurs !

« Quel que soit le scénario envisagé, tous les secteurs connaîtront une diminution de leur production oscillant entre 5 et 15%, l’élevage étant le secteur le plus durement touché » souligne la Copa-Cogeca dans un communiqué.

Pour les scénarios “Nouvelle Pac” et “Pac avec plan de relance”, toutes les productions seraient en recul en volume à l’horizon 2030, les plus affectées étant les productions carnées avec un recul jusqu’à 15% pour la volaille, le porc et le bœuf. Le secteur laitier perdrait plus de 10% de production, les céréales environ 13%, les oléo protéagineux 12% et les fruits et légumes environ -7%. Cette baisse de production liée à une diminution des surfaces et des rendements s’accompagnerait d’une hausse des prix pour les agriculteurs, mais avec globalement une perte de revenus par exploitations, à l’exception notable des secteurs porcins et des fruits et légumes.

Et tout ça pour quoi ? Les politiques européennes pourraient réduire les émissions agricoles de gaz à effet de serre de plus de 28%, note l’étude. Mais ces baisses de production s’accompagneraient d’une hausse des importations et donc d’un report de ces émissions sur les pays tiers. L’étude pointe notamment une hausse des importations d’oléoprotéagineux, de fruits et légumes, de bœuf et dans une moindre mesure d’ovins !

Notons que la France importe déjà aujourd’hui 60% des fruits qu’elle consomme, 40% des légumes, 50% de la viande blanche, 25 % de la viande rouge et 75% des fleurs coupées ! Alors que tout le monde parle de “circuit court” de “relocalisation”, l’Europe s’apprête, avec toutes ces nouvelles normes, à délocaliser en masse et à perdre définitivement sa souveraineté alimentaire !

Comme à son habitude dans cette affaire, le Président de la République tient sur ce sujet un double discours (triple même- selon qu’il s’exprime devant des écologistes ou devant des agriculteurs. Selon qu’il donne la parole à Barbara Pompili ou à Julien Denormandie. C’est bien dommage, car le modèle agricole français est l’un des plus respectueux du monde, car il permet un équilibre entre la nécessaire protection de l’environnement et la bonne santé des consommateurs. Il s’appuie pour cela sur des entreprises familiales qui même lorsqu’elles atteignent un cheptel de “1000 vaches”, sont très très loin de l’agriculture industrielle. Elles sont le meilleur gage d’un développement durable.

C’est cet équilibre qu’il convient de préserver et cette agriculture qu’il faut développer. Pour cela il faut se retrousser les manches pour progresser encore vers l’excellence qui est la signature de la France agricole, celle qui mobilise les agriculteurs, au lieu d’agiter des poncifs et de multiplier les effets de manche.

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