Le Mouvement de la ruralité lance l’alerte identitaire rurale. De nombreux ruraux doivent s’inquiéter de la dérive idéologique sectaire portée contre leurs activités. Jamais la ruralité, avec ses libertés et ses traditions, n’a été autant attaquée et entravée.

Qu’il s’agisse des nouvelles municipalités gérées par EELV ou d’exécutifs pluriels de gauche avec les verts et les animalistes, tous s’engagent dans une croisade contre les ruraux, les chasseurs et les pêcheurs.

Les dernières villes emportées par les écologistes viennent encore de s’illustrer par un ostracisme animaliste délirant. Lyon, Bordeaux comme Paris, interdisent la pêche au vif, quant à Montpellier, par le dogmatisme d’un élu animaliste, la municipalité a interdit la chasse sur le territoire communal.

La dérive végan s’incruste dans les exécutifs EELV où de gauche plurielle et engage l’éradication des activités traditionnelles rurales. Avec une vidéo contre la pêche (voir la vidéo), rassemblant les figures de l’écologie radicale avec la présidente de L_214 Brigitte Gottiere, l’activiste Pierre Rigaux et Allain Bougrain-Dubourg, c’est une déclaration de guerre à tous ceux qui aiment la ruralité vivante avec ses traditions et ses us et coutumes.

Plus de sapin de Noël, plus de Tour de France, plus patrouille de France, plus de pêche, plus de chasse. Bientôt plus de poisson rouge dans l’aquarium, plus d’animaux domestiques. Fini les chiens et chats asservis aux hommes, terminé les centres équestres… Des interdits et encore des interdits !

La dérive animaliste doit être stoppée. Elle va broyer des vies, des métiers, des emplois, des savoir-faire et éradiquera un pendant de l’histoire de France au travers de ses pratiques rurales.

Le Mouvement de la ruralité appelle au rassemblement des acteurs de la ruralité autour de LMR pour contrer cette dérive liberticide et culturelle. L’ostracisme environnemental et animaliste ça suffit !

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Vendredi 29 janvier, le Premier ministre Jean Castex était en visite à Grigny (95) où il a annoncé un nouveau plan banlieue de 3,3 milliards d'euros. Combien de plans se sont succédé depuis la création du ministère de la Ville en 1990 ?  Pourquoi n'y a t-il jamais eu de ministère de la Ruralité ? Ces 30 dernières années, c'est près de 100 milliards d'euros qui ont été engouffrés dans la politique de la ville sans résultats concrets.

Si l'intention est louable - puisqu'il s'agit de réduire les inégalités dans de nombreux quartiers - la méthode ne fonctionne pas. Une véritable politique ne doit pas se limiter à créer quelques postes de fonctionnaires et à déverser des subventions dans le tonneau des danaïdes. Dans certains quartiers, l’économie et la liberté d’entreprendre sont mises à mal par l'insécurité et le communautarisme qui règnent en maîtres des lieux ! Seule une politique ferme de restauration de l’autorité de l’État dans ces zones de non-droit permettra de restaurer un climat propice au développement de l’économie et de la vie des quartiers.

Mais qu’en est-il pour nos territoires ruraux ? Eux aussi auraient besoin d’un plan de soutien équivalent. Il est plus que temps de le mettre en place !

Le Mouvement de la ruralité réitère sa demande que chaque euro investi dans la ville le soit également pour le monde rural. Il faut un rééquilibrage des subventions entre communes rurales et urbaines. LMR réclame à nouveau un moratoire sur la fermeture des services publics en milieu rural, voire la réouverture des écoles, des postes, des gendarmeries, des centres hospitaliers...

Les gouvernements successifs n’ont eu de cesse de vider les zones rurales de ces services essentiels sans pour autant baisser les impôts de leurs habitants ! Il faut espérer que la crise sanitaire et sociale actuelle fasse prendre conscience de la situation désastreuse engendrée dans ces territoires et pousse nos dirigeants actuels à restaurer un tissu économique et social permettant de jouir des mêmes droits dans une République digne de ce nom.

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Lourdement impactée avec la crise sanitaire du Covid-19, la filière aviaire a dû trouver des solutions pour écouler ses stocks. Il est vrai qu’avec la fermeture des restaurants cela n’a pas été la meilleure des choses. Pourtant avec les fêtes de fin d’années les producteurs avaient dressé un bilan positif « nous avons réussi à survivre » surtout dans les filières de vente directe.

Aujourd’hui, le virus d’influenza aviaire touche majoritairement le sud-ouest et ce sont déjà des milliers d’animaux qui sont abattus dans les cas avérés et surtout en prévention dans les zones de protection. Un coup dur pour la filière qui se serait bien passé de cette nouvelle épidémie.

Enfin, plusieurs présidents de chambre d’agriculture s’inquiètent que la filière ait mis des années pour se relever des précédents épisodes de ce virus et ne souhaitent pas que les éleveurs revivent les mêmes traumatismes qu’en 2017.

Cette filière « marginale » par rapport aux productions avicoles dominantes (poulet, dinde, œuf…) ne doit pas être sacrifiée. Des solutions vaccinales pourraient permettre de protéger à l’avenir les palmipèdes élevés en plein air sans remettre en cause le statut sanitaire de la France pour l’influenza aviaire.

Le Mouvement de la ruralité, soucieux des problématiques que rencontre cette filière apporte son soutien et espère que le bon sens paysan sera écouté, car qui mieux que les éleveurs eux-mêmes peuvent apporter des réponses aux problèmes. Le terroir doit reprendre le pouvoir...

 

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Le Mouvement de la Ruralité remercie Jean-Pierre Pernaut, pour les 33 ans de son journal télévisé où il a régulièrement mis la France rurale à l’honneur.

De l’agriculture, à l’élevage en passant par la chasse, la pêche, la gastronomie, aux petits villages et aux gens de la campagne, Jean-Pierre Pernaut a toujours été un ardent défenseur de nos régions.

LMR, très attaché à la défense des valeurs rurales, espère que TFI maintienne cet éclairage régulier sur les acteurs des campagnes françaises.

A ce titre, LMR lui souhaite une excellente retraite et plein succès pour son projet de chaîne de télévision en ligne consacrée à des sujets régionaux...

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Le Mouvement de la Ruralité lassé et inquiet de la fracturation sociétale qui frappe le monde rural vient de déposer au Sénat et à l’Assemblée nationale deux demandes de pétition en ligne afin d’obtenir un travail parlementaire proposant des lois visant à protéger le modèle sociétal rural (lire le texte de la pétition ci-après).

Qu’il s’agisse du Sénat ou de l’Assemblée nationale, la pétition en ligne doit recueillir au moins 100.000 signatures avant le 17 mai 2021, pour parvenir saisir le Sénat d’une demande d’inscription à l’ordre du jour d’un texte législatif ou de création d’une mission de contrôle sénatoriale…

 

Pour signer notre pétition :

  1
 Se munir de vos identifiants et mot de passe de votre compte Impotsgouv.fr, d’assurance maladie ou MSA 
   

Pour éviter les "faux" et les "multi" signataires, l'accès aux pétitions en ligne sur le site du sénat se fait obligatoirement par identification via la plateforme sécurisée légale "FranceConnect" (la même qui sert aux déclarations en ligne de vos impôts, d'accéder à vos comptes de la sécurité sociale, MSA, etc.).
Important : Vos coordonnées ne sont pas enregistrées par les services de gestion des pétitions du sénat.

  2
  Aller sur la pétition LMR en ligne :
      https://petitions.senat.fr/initiatives/491
  3
  Cliquer sur « Signer » à droite de l’écran
    petition1
  4
  Cliquer sur « S’identifier avec FranceConnect »
  5   Cliquer sur le compte Impotsgouv.fr, d’assurance maladie, MSA… de votre choix et vous identifier
    petition3
  6
  Cliquer sur « Continuer sur Signataire e-petitions du Sénat »
     petition2
  7
  Cliquer à nouveau sur « Signer »
    petition1
     
   

 Je défends la ruralité : je signe et je fais signer la pétition LMR

     

 

 

 Texte de la pétition

Lire en ligne - Télécharger le PDF

Proposition de loi visant à défendre le modèle sociétal rural français
Eddie PUYJALON  17/11/2020

Nous, actrices et acteurs du monde rural, que nous habitions des hameaux, des villages, des villes ou des périphéries, sommes de plus en plus menacés, attaqués, dans nos activités de nature, nos métiers, notre culture, nos traditions séculaires et notre modèle sociétal. Nos agresseurs appartiennent à une frange de la société qui ne nous connaît pas, ne nous tolère plus et veulent notre asservissement à leurs causes. Ils sont végans, animalistes, antispécistes, transhumanistes et le plus souvent des extrémistes d’un nouveau radicalisme écologique aux ordres d'un nouvel égoïsme sociétal.

Aussi, conscients de la fracturation sociétale et des risques de violence qu'engendre cette discrimination, nous demandons un travail parlementaire visant à protéger et encadrer par la loi le modèle sociétal rural :

▶ Nous demandons la création d’un conservatoire du patrimoine immatériel rural pour protéger les traditions et modes de vie des territoires ruraux.

▶ Une loi qui vise à protéger et reconnaître notre culture rurale comme une partie de notre patrimoine national en garantissant la pérennisation de toutes nos activités (élevages, agricultures, pastoralismes, gastronomies, traditions culturelles, chasses traditionnelles, pêches, fêtes et férias...), telles que pratiquées aujourd'hui.

▶ Une loi qui réaffirme le partage des espaces naturels entre les usagers de la Nature incluant le respect du droit de propriété

▶ Une loi visant à sanctionner les persécutions dont sont victimes les ruraux dans tous les domaines sociétaux : activités professionnelles, sportives et récréatives, par un renforcement du projet de loi visant à instaurer un délit d'entrave aux activités légales ainsi que celui visant la protection des activités, des bruits et des odeurs de la ruralité

▶ Une loi visant à sanctionner toutes les formes de harcèlement et de dénigrement "Name&Shame" (nommer et couvrir de honte) de plus en plus présent incluant les réseaux sociaux et autres moyens de communication.

▶ Une loi visant à l'égalité du droit d'expression et de réponse dans les médias face aux attaques dont le monde rural fait l'objet : l'obligation de diffusion d'une dualité contradictoire dans les reportages et interviews sur les activités de nature et professionnelles de la ruralité, lorsqu'elles sont attaquées.

Parce que Le Mouvement de La Ruralité est attaché à une vraie biodiversité avec l'Homme au milieu de la nature depuis des siècles, qui nous nourrit, nous abrite et nous permet de vivre agréablement hors des cités et qu'elle puisse perdurer dans les siècles à venir.

Pour que nos forêts et nos campagnes prospèrent en intégrant la faune grâce à une gestion équilibrée par la chasse et la pêche notamment.

Parce que la disparition de notre patrimoine, de nos savoir-faire, de nos fêtes et nos traditions est synonyme de la perte de nos racines et de l'identité de la France éternelle.

Parce que nous refusons l'aliénation de l'agriculture française à des modèles utopiques. Car, elle est de plus en plus vertueuse, elle est la garante de notre indépendance alimentaire et de nos savoir-faire et de l’entretien de nos espaces naturels.

Parce que nous refusons de passer à une consommation cellulaire qui sonnerait le glas de l'élevage traditionnel, des métiers de la viande et de tous nos produits d'excellence, fleuron de la gastronomie française. Parce que nous refusons les attaques sur les filières d'élevages, les bouchers-charcutiers, les cirques, le monde hippique et taurin, nos cloches, nos sapins, le tour de France et la patrouille de France.

Parce que notre pays ne saurait se passer d'une ruralité socialement, culturellement et économiquement porteuse d'avenir.

Apportez votre signature pour que ces propositions de loi soient abordées au Sénat.

Le Mouvement de la Ruralité

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