L’un des effets collatéraux des mesures de confinement décidées par Emmanuel Macron est la fragilisation du tissu économique local, rural, au profit des grandes enseignes et des GAFA spécialisées dans la vente en ligne.

Aux hôtels, cafés, restaurants déjà condamnés à la fermeture succèdent aujourd’hui les commerces de détail non alimentaires qui font la vitalité, pour ne pas dire la vie d’une grande partie des 35 416 communes de France. En interdisant leur accès aujourd’hui, le Gouvernement porte un coup dramatique au commerce familial et indépendant et à sa survie, il ouvre la voie à des drames humains et sociaux pour celles et ceux qui ont tout investi dans nos communes.

Fragilisés au printemps, ces femmes et hommes sont condamnés à fermer un rideau d’une manière qui pourrait être définitive pour nombre d’entre eux. Avec le reconfinement décidé, ce sont les commerces de proximité des cœurs de nos villes et de nos villages qui vont mourir ! Encore une fois la grande distribution est favorisée par le gouvernement ! il suffit de regarder les rayons des jouets, vêtements, livres, fleurs… dans nos hypermarchés, qui eux vont continuer à vendre sans restriction, comment ne pas comprendre la détresse de nos petits commerçants de proximité face à ses mesures incompréhensibles, déloyales.

Le Mouvement de la ruralité salue l’excellente initiative du Sénat prise hier soir. Les sénateurs viennent d’adopter à l’unanimité, de la droite jusqu’aux communistes, un amendement du rapporteur LR, Philippe Bas, qui donne aux préfets le pouvoir de « permettre la réouverture des commerces, si les conditions sanitaires sont réunies ».

Il est irresponsable de favoriser l'e-commerce et les grandes surfaces au détriment de commerces locaux et ruraux, sauf à vouloir les faire disparaître et assister à la mort annoncée de nos territoires.

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Le Mouvement de la Ruralité est attaché à la liberté que confère le droit législatif en matière de pratiques d’activités légales, qu’elles soient récréatives, sportives ou professionnelles. Le fonctionnement de la République s’appuie sur ce droit. Or, face aux menaces et aux entraves de plus en plus violentes contre les pratiquants d’activités légales, LMR vient de saisir Éric Dupond-Moretti sur ses attentes en matière d’évolution de la loi (lire le courrier).

Dans ce cadre, LMR souhaite la finalisation rapide du délit d’entrave aux activités légales en latence de finalisation parlementaire. Ce dossier à l’initiative du sénat est depuis trop longtemps en sommeil à l’Assemblée nationale, faute à la lenteur gouvernementale. LMR demande son inscription rapide à l’agenda de la Haute Assemblée. LMR souhaite également plus de discernement dans les arguments du Garde des Sceaux avant de condamner certaines formes de chasses traditionnelles, à l’exemple de la glu.

De même, le Mouvement de la Ruralité ne manquera pas de relancer le Sénat sur l’agenda de son travail parlementaire pour faire avancer la proposition de loi de Pierre Morel à l’Huissier, concernant la protection des bruits et des odeurs de la ruralité !

La fracture sociétale qui sévit dans nos campagnes et la violence de son expression nécessite la réactivité du gouvernement et particulièrement celle du Garde des Sceaux.

 

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Si la déception est grande pour LMR de ne pas avoir son premier représentant à l’Assemblée nationale, le résultat obtenu par son candidat, Adrien Denis, donne des ailes au jeune Mouvement rural. 

Dans des circonstances particulières, le score de LMR est extrêmement encourageant pour l’avenir. Dans plusieurs communes les électeurs ont placé en tête le candidat LMR face à de nombreuses listes de droite et celle d’union de la gauche.  C’est le travail de proximité d’Adrien Denis depuis de nombreuses années qui a été reconnu par les électeurs. Le Mouvement de la Ruralité remercie chaleureusement tous les électeurs qui lui ont fait confiance. Ce bon résultat est au final un premier tour de chauffe pour les législatives en 2022 !

Face à la configuration du second tour de dimanche prochain, le Mouvement de la Ruralité et son candidat appellent les électeurs et les électrices de Saumur-Nord à soutenir Anne-Laure Blin, car, il est du devoir de LMR de s’opposer au danger de l’élection de la candidate EELV. Les verts sont porteurs d’une écologie punitive et dogmatique à l’image des dernières décisions des maires EELV, fraîchement élus, comme l’interdiction du sapin de Noël à Bordeaux ou du Tour de France, sans oublier leur soutien au RIP et à la fin de la chasse en France...

Le Mouvement de la Ruralité inquiet de la radicalité portée par l’écologie politique, invite au rassemblement de bon sens pour éviter le pire !

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Pierre Hurmic, le néo maire EELV de Bordeaux, vient de déclarer refuser le sapin de Noël sur sa commune argumentant d'une charte de l'arbre interdisant l'emploi d'un arbre mort.

Faut-il rappeler que la filière des sapins de Noël regroupe 1.000 emplois permanents et 5.000 emplois saisonniers ? 79% des Sapins de Noël proviennent de France et notamment du Morvan et de Bretagne, dont 80% sont recyclés écologiquement. En 2019, plus de 5.8 millions se sont vendus en France pour un chiffre d'affaires de 158 millions d’euros.

Pierre Hurmic par méconnaissance ou ignorance marque contre son propre camp écolo ! Les trois quarts des ventes sont des sapins nordmann ; résineux qui présentent moult avantages : peu consommateur d'eau, résistant à la canicule et gardant ses aiguilles bien plus longtemps qu'un épicéa. De plus, non seulement nos sapins de Noël sont recyclables, cultivés, renouvelés, protecteurs de l'environnement et de surcroît plaisent de plus en plus aux concitoyens qui délaissent un sapin "Made in China" en plastique polluant et bien moins séduisant que nos sapins naturels. En oublierait-il son double intérêt écologique puisque certaines communes landaises les récupèrent afin de stabiliser la dune, donc sans effet carbone puisqu’ils ne sont pas brûlés ?

Le Mouvement de la Ruralité s'étonne d'autant plus du silence assourdissant du maire écolo sur des agissements de la société VALOREM et de son patron, candidat aux élections européennes de 2019 sur la liste EELV. Ce promoteur éolien girondin, parmi d'autres, est probablement responsable de la mort de très nombreux arbres pour implanter des mâts d'éoliennes, érigés sur des tonnes de béton avec leurs pales géantes en fibre de verre ou de carbone non recyclable, des moteurs émettant des particules de terres rares responsables de contaminations auxquelles on peut  rajouter les dangers des champs électromagnétiques, bizarrement toujours proches de zones où l’on constate des problèmes de mortalités bovines et de cancer pédiatriques, à l'image de Sainte-Bazane en Loire-Atlantique...

LMR soutiendra TOUJOURS nos sylviculteurs et dénonce les dérives d'un maire écologiste voulant par sectarisme priver nos enfants de la magie de Noël.

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Le Mouvement de la ruralité alerte l’ensemble des députés sur leur nécessaire présence, le 8 octobre dans l’hémicycle, afin de parer à une possibilité de trop forte absence des parlementaires qui contribuerait à un vote majoritaire du projet de loi N°3293 visant à interdire des pratiques cynégétiques, des modes d’élevages, les cirques avec animaux sauvages, etc.

Un projet de loi qui ressemble au prolongement du RIP pour les animaux proposé par Hugo Clément et qui est tout aussi dangereux pour les activités rurales… 

 

Madame la députée, Monsieur le Député,

Il y a eu des périodes où notre vielle France a eu besoin d’unité, de retrouver une cohésion de destin et de partage pour envisager un avenir commun pour son peuple. Avec l’épisode de la COVID-19, nous sommes dans ce besoin d’unité.

2020 09 15 proposition 3293Dans cette période de doute et de privation de liberté pour protéger tous les Français, quelques parlementaires ont fait le choix de proposer une loi liberticide pour satisfaire aux dérives antispecistes.  Ainsi, une proposition de loi relative à « de premières mesures d’interdiction de certaines pratiques génératrices de souffrances chez les animaux et d’amélioration des conditions de vie de ces derniers », a été déposée par le groupe EDS sous le n°3293.

Ce projet discuté jeudi 8 octobre lors d’un cavalier législatif, est extrêmement dangereux pour le monde rural, la chasse, l’élevage et bien d’autres sujets ayant trait aux animaux.

Le Mouvement de la ruralité veillera cette séance parlementaire et ne manquera pas de relayer les absences et les manquements pour la défense de la ruralité.

Eddie PUYJALON

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