Le Mouvement de la Ruralité soutient les éleveurs durement impactés par les attaques des loups, notamment ces derniers jours en Lozère. Plus de 20% des éleveurs en IGP de ce département ont en été les victimes cette année.

LMR dénonce la politique gouvernementale du réensauvagement de la nature visant à sortir les acteurs traditionnels des territoires ruraux pour y installer les grands prédateurs comme le loup et l’ours. Injuste situation où les éleveurs subissent de plus en plus les attaques des loups et redoublent de travail de plus en plus harassant pour tenter de sécuriser leurs troupeaux.

C’est une situation inacceptable que vivent les éleveurs face à la maltraitance animale subie par leurs brebis et par leur propre souffrance morale face aux massacres. En Lozère, plus de 20% des éleveurs ont été victimes d’attaques de loups cette année. L’écologie hors-sol aveuglée de son prisme totalitaire impose une surenchère animaliste au détriment des hommes et des femmes de nos territoires ruraux. Non, ce n’est pas un défaut de protection ! Non, ce n’est pas de la mauvaise volonté ! Partout en Europe, la colère monte contre le statut de ces prédateurs.

Le Mouvement de la Ruralité demande le changement de statut du loup inscrit dans la convention de Berne et rappelle que seul le tir des bêtes à problème, voire des meutes à problème apportera une première réponse à la problématique des prédations et au maintien du pastoralisme. Il est inacceptable de faire subir aux éleveurs une telle tragédie avec des carnages de plus en plus nombreux.

Le Mouvement de la Ruralité demande en urgence de stopper ces atrocités et d’ouvrir l’autorisation d’éradication des loups à problème dans les territoires à forte prédation !

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Le Mouvement de la Ruralité dénonce l’idéologie abjecte qui, sous couvert d’un jeu éducatif pour la connaissance de la nature à travers les grands prédateurs (Défi Nature "Animaux redoutables"), stigmatise les hommes, l’agriculture et l’industrie aux yeux des enfants.

Un jeu de fabrication française qui flirte avec l’antispécisme, proposant une dialectique bien-pensante envers les grands carnivores comme le tigre de Sumatra, mais condamnant l’homme comme un redoutable prédateur au premier rang desquels les chasseurs et les pêcheurs, stigmatisant de surcroît l’agriculture, l’industrie et les transports.

La photo représentant l’homme au travers d’un pêcheur à l’épervier est dégradante pour ces hommes et ces femmes dont la survie passe par cette technique de pêche et qui ne mettent en aucune façon la biodiversité en danger.

Grâce à l'homo sapiens, au peuple des chasseurs pêcheurs cueilleur, l’homme a pu se développer et construire notre société moderne. Si les excès sont toujours condamnables, il n’en est pas moins vrai que l’agriculture a apporté aux hommes l’accès à une alimentation disponible et l’industrie comme les transports à une modernité aux services de l’humanité.

Le Mouvement de la Ruralité invite à boycotter ce jeu, ou au cas échéant à supprimer la carte Homo Sapiens du jeu et à la retourner au siège de BioViva France à Montpellier en leur signifiant un mécontentement !

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La Cour d'Appel de Chambéry a rendu son arrêt dans le conflit entre propriétaire de 2 coqs et un couple à Saint Sylvestre en Haute-Savoie. En 2019 le Tribunal d'Instance d'Annecy avait très lourdement condamné le propriétaire à 3.000€ de dommages et intérêts et 1.200 € de frais de justice à verser à la partie adverse pour les troubles de voisinage.

LMR s'est mobilisé et a demandé au Maire de la commune de Saint-Sylvestre de prendre un arrêté pour protéger le patrimoine sensoriel des campagnes françaises dans sa commune, ce qui fut accepté et plébiscité par la population savoyarde, par une pétition regroupant plus de 21.000 signatures en peu de temps.

Le 28 septembre 2021 la seconde mi-temps s'engageait devant la Cour d'Appel de Chambéry où LMR était présent, suscitant par ailleurs l'intérêt des médias locaux, mais également ceux venus de Suisse.

La mobilisation ne fut pas vaine puisque le 9 décembre, l'arrêt de la Cour d'Appel relaxait l’heureux propriétaire des gallinacés et condamnait le couple plaignant à payer l'intégralité des frais de justice, et octroyait de surcroît, 2.000 € de dommages et intérêts au propriétaire.

Daniel Beauquis (propriétaire des coqs) - Bernard Pontanier - Pascal Pointud (LMR Auvergne-Rhône-alpes)

Daniel Beauquis (propriétaire des coqs) - Bernard Pontanier - Pascal Pointud (LMR Auvergne-Rhône-alpes)

L'histoire ne dira pas si pour fêter cette belle victoire judiciaire, les vainqueurs se réuniront autour d'un... coq au vin, mais la France rurale et le Mouvement de la ruralité savourent en cette belle victoire la légitimité du chant libre de l’emblème de la France !

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Rien de plus prémonitoire que le colloque organisé récemment par le Mouvement de la ruralité à l'Assemblée Nationale sur les grands prédateurs, ours, loup et requin par Jean-François Nativel responsable LMR des outre-mers (voir un extrait de la conférence) .

À l'image de ce que vivent les utilisateurs de la mer à la Réunion avec des accidents graves d'attaques de requin sur des hommes, eux-mêmes exclus par dogmatisme de leur territoire, ceux de métropole vivront les mêmes méfaits et l'homme sera toujours le laissé pour compte de la situation par une poussée animaliste qui privilégie toujours l'animal à l'homme.

L'accident ariégeois n'est qu'une première étape. Même la mort du petit chaperon rouge n'y changera rien face à l'intégrisme environnemental prôné par des antispécistes des villes. Symbole du réensauvagement de la nature, les ours et les loups sont le bras armé des animalistes et d'une Europe déconnectée des territoires et de la vie des hommes !

L'ours et le loup, comme tous les grands prédateurs, n'ont plus leur place en France et ce sujet sera à l'ordre du jour de la prochaine élection présidentielle.
Il est aujourd'hui urgent de réaffirmer la place de l'homme dans les territoires et d'acter l'arrêt de la réintroduction des ours ainsi que la diminution drastique des populations du loup en France.

Le Mouvement de la Ruralité adresse ses vœux de prompt rétablissement au chasseur blessé par le grand prédateur.

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Tribune de Gilles-William Goldnadel, avocat, et Yves d'Amécourt, porte-parole du Mouvement de la ruralité, publiée par FigaroVox le 15/10/2021

FIGAROVOX/TRIBUNE - Le parlement est en passe d'adopter une proposition de loi permettant d'interdire la détention d'animaux dans les cirques. Pour les trois cosignataires de cette tribune, cette mesure peut paradoxalement générer des abandons préjudiciables aux animaux.

 

Pendant que le débat public est monopolisé par le choix des prochains candidats à la présidentielle… Alors que de très nombreux étudiants français sont en grande précarité, que les hôpitaux manquent de personnels soignants et les territoires de médecins. Alors que nos frontières ne sont plus gardées et que l'immigration irrégulière se développe sans qu'on sache la gérer. Alors que notre régime des retraites cherche désespérément l'équilibre, que le coût de l'énergie explose affectant durablement le pouvoir d'achat des ménages … Alors que les caïds des banlieues pourrissent la vie de milliers d'agents publics et de centaines de milliers d'habitants, créant des zones de non-droit où l'économie parallèle les nourrit, dans un certain nombre de villes. Pendant que la voix de la France devient un peu partout inaudible… Le Parlement va consacrer une partie de son temps pourtant si précieux à organiser la mort minutieuse et programmée du cirque traditionnel.

La maltraitance animale au sein du cirque n'existait plus dans nos contrées. Les animaux naissent depuis longtemps au cœur des cirques qui sont devenus leur milieu naturel.

Pourquoi s'en priver quand c'est si facile ?

À la suite du puissant lobbying d'associations militantes, il s'est installé dans l'opinion publique la conviction que le cirque, c'est mieux sans les animaux.

Sans doute, si l'on regarde le cirque avec les images du passé, quand on allait capturer des animaux dans la nature pour les enfermer en ménagerie et ensuite les dompter, était-il nécessaire que les choses évoluent. En France, les associations, les professionnels, les amateurs, le législateur se sont mobilisés pour faire évoluer le métier avec des résultats fantastiques notamment pour l'amélioration des conditions de vie, à la fois des gens du cirque et de leurs animaux.

Mais en poursuivant une guerre contre le cirque, sans prendre la mesure de ce qu'est véritablement le cirque traditionnel, les défenseurs de la cause animale, qu'ils soient des particuliers, des associations ou des politiques sont en train de créer une situation de maltraitance animale qui n'existait pourtant plus …

La maltraitance animale au sein du cirque n'existait plus dans nos contrées. Les animaux naissent depuis longtemps au cœur des cirques qui sont devenus leur milieu naturel. Les animaux sont, dans les cirques, des membres à part entière de la communauté où ils y vivent dans une grande majorité jusqu'à leur mort, à des âges bien plus avancés que dans la nature ou les parcs où l'on voudrait maintenant les conduire de force.

En outre, l'activité circassienne est extrêmement réglementée, peut-être l'une des activités les plus réglementées de France : il faut détenir une licence de capacité pour détenir des animaux non domestiques, et de nombreuses normes encadrent, notamment, le transport, l'habitat, ou les spectacles qui ne doivent jamais placer l'animal en situation de difficulté.

Tout cela, a été imaginé par on ne sait trop qui, ni dans quel bureau … sans avoir jamais réalisé la moindre investigation sur le terrain.

Il faut bien vouloir considérer, enfin, que tous les faits et gestes des circassiens sont surveillés de près qu'ils soient issus d'associations ou de simples particuliers. Tous disposent d'outils très efficaces pour dénoncer des pratiques inappropriées et d'un arsenal de lois pour engager des enquêtes sanitaires ou judiciaires en cas de suspicion d'actes de maltraitance. La pression sociale sur les cirques est énorme.

La proposition de loi que vient d'adopter le Parlement a choisi de «régler» définitivement le sort des animaux non domestiques en les retirant à la garde de leurs cirques ! Était-ce nécessaire d'humilier ainsi des hommes et des femmes qui ne vivent, pour certains d'entre eux, que pour leur relation avec le monde animal ?

En installant la possibilité d'interdire, par décrets à venir, la détention et la présentation d'animaux dans les spectacles itinérants selon des listes à revoir chaque année (en fonction de quoi si ce n'est en fonction de l'avancée prospère de futurs «sanctuaires» ?) la proposition de loi, téléguidée par Madame Barbara Pompili, ministre de la transition écologique, crée toutes les conditions pour que des animaux soient abandonnés par ceux qui les aiment le plus au monde !

Tout cela, a été imaginé par on ne sait trop qui, ni dans quel bureau … sans avoir jamais réalisé la moindre investigation sur le terrain, ni avoir produit la moindre étude éthologique élémentaire. Il est vrai que si ce travail avait été fait, les études auraient montré qu'un éléphant ou les psittacidés peuvent immédiatement mourir d'être séparés de ceux qui les soignent.

 

Tous ceux qui connaissent et aiment vraiment les animaux ne peuvent accepter qu'ils soient enlevés à leur vie sans prise en considération des conséquences de telles ruptures ni aucune aide aux familles.

Enfin, cette séparation n'est compensée par aucune indemnisation … Les circassiens ont déjà un genou à terre après les confinements, voilà qu'on les condamne à cesser leurs activités, en leur retirant leurs compagnons de routes et de spectacles, sans aucune aide à la reconversion !

Aujourd'hui, seuls peuvent bénéficier des millions d'euros d'aide du ministère de culture les cirques contemporains, sans animaux, qui recourent à des metteurs en scène et autres spécificités du théâtre qui ne sont pas celles du cirque traditionnel, celui qui sillonne la France des territoires, pour enchanter nos familles et permettre à nos enfants de poser un regard sur le monde. Défendre les animaux au cœur du cirque, c'est aussi défendre une tradition bien française de diversité culturelle.

Tous ceux qui connaissent et aiment vraiment les animaux ne peuvent accepter qu'ils soient enlevés à leur vie sans prise en considération des conséquences de telles ruptures ni aucune aide aux familles.

Pour citer la grande Annie Fratellini «Le cirque, c'est un rond de paradis dans un monde dur et dément !». Les animaux ont leur place au paradis, au milieu des hommes.

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