La Journée internationale des droits des femmes a été officialisée par les Nations unies en 1977. Chaque année, elle est célébrée le 8 mars dans de nombreuses manifestations à travers le monde. Cette journée l'occasion de fêter les victoires et les acquis en matière de droits des femmes et de faire entendre leurs revendications pour l’amélioration continue de leurs droits et de leur condition de vie dans le monde. Mais elle est également l’occasion de dénoncer, encore aujourd’hui, les inégalités liées au sexe, le sexisme quotidien et célébrer la lutte historique des femmes courageuses.

En France, l’égalité juridique entre les femmes et les hommes est globalement consacrée, mais les progrès réalisés demeurent fragiles et il existe encore trop souvent dans notre société des comportements discriminants et des violences intolérables faites aux femmes.

Le Mouvement de la Ruralité a ouvert ses portes et les places représentatives depuis longtemps à toutes les femmes de France, de toutes les générations, de tous les milieux socioprofessionnels, de toutes origines et de toutes croyances, car elles sont l’âme naturelle de la ruralité. LMR revendique la place importante qui doit être la leur dans notre société moderne.

Aujourd’hui encore, l’accès des femmes et des filles rurales aux moyens de production, aux services publics, tels que l’éducation et la santé, aux infrastructures reste encore injustement inférieur à celui des hommes.

Le Mouvement de la Ruralité a pour habitude de mettre à l’honneur les femmes qui s’engagent pour défendre les valeurs de la France rurale. Qu’elles soient agricultrices, éleveuses, élues locales, cheffes d’entreprises… LMR a toujours engagé sa politique pour faire progresser les droits des femmes et continuera, demain, à tout mettre en œuvre pour améliorer le quotidien et la légitimité des femmes en France et dans le monde.

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Depuis le début de la crise sanitaire, les Établissement et Service d'Aide par le Travail (ESAT) ont particulièrement souffert.

Dernièrement, le gouvernement a annoncé une aide de 10 millions d’euros pour les 1400 ESAT employant 12.0000 travailleurs en situation de handicap. C'est une première avancée, mais uniquement pour les ESAT qui ne possèdent pas le soutien d’un organisme gestionnaire pour compenser les pertes.  

Plus que jamais, nous avons besoin d’une nécessaire solidarité avec les personnes en situation de handicap et accompagner au mieux la reconversion des ESAT vers des activités de l’économie circulaire, non délocalisables et aux plus proches des besoins des territoires sans rentrer en concurrence avec les entreprises, artisans et commerçants.  

Il faut que l’État intervienne comme pour les Entreprises adaptées qui avaient bénéficié de 100 millions d'euros en 2020. Le Mouvement de la ruralité demande un véritable plan de soutien, de ne pas conditionner les aides à la non-affiliation à un organisme gestionnaire et le soutien aux collectivités pour accompagner les investissements futurs.

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Lors de sa rencontre avec des étudiants, jeudi 21 janvier, le Chef d'État a occulté l’ampleur des problèmes des étudiants face à la crise de la Covid. Certes, il a annoncé des mesures dont un retour en présentiel un jour par semaine, l’accès à deux repas par jour à un euro dans les restaurants universitaires et un « chèque psy » pour les étudiants en mal-être, mais le compte n’y est pas.

Avant la crise, on dénombrait déjà 1 étudiant sur 5 en situation de précarité, vivant au-dessous du seuil de pauvreté. Ceux dont les parents ont de modestes moyens pour leur payer leur logement et leurs études étaient jusqu’à présent obligés de faire des petits boulots pour subvenir à leurs besoins. Depuis près d’un an, la plupart de ces emplois, particulièrement dans le tourisme et la restauration, ont disparu, les privant ainsi de toutes ressources financières pour couvrir un an d’études. 75% des étudiants avouent avoir des difficultés financières. La situation est grave ! Les associations telles que le Secours populaire, les Restos du cœur, etc. accueillent de plus en plus de jeunes depuis le début de la pandémie. De plus 25% de nos jeunes se déclarent en situation de dépression pouvant aller jusqu'au suicide pour 1/5 d'entre eux. Notre pays se doit d'agir en faveur de notre jeunesse pour garantir un futur digne.

Si nous voulons vraiment aider la jeunesse, il faut d'abord lui offrir les meilleures conditions pour étudier. Cela passe à minima par des logements décents à faible coût, un accès facilité aux soins et à une restauration équilibrée.

Le Mouvement de la ruralité demande au gouvernement de tout mettre en œuvre pour lutter contre les disparités sociales qui se sont accrues avec cette crise et de remettre en route au plus vite l’accès aux stages d'apprentissages, de validation d’étude et de formation professionnelle en alternance.

Face au mal-être de la jeunesse, LMR plaide pour un retour des étudiants sur leurs campus pour qu’ils soient en lien avec leurs pairs et leurs enseignants. Qu’ils puissent avoir des conditions leur permettant de vivre leur jeunesse, d’être motivés et enjoués, et d’affronter l’avenir de façon positive, c'est une nécessité pour la socialisation, l'acquisition des savoirs, le goût de l'effort et l'égalité des chances pour toutes et tous...

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La France est à la traîne dans le processus de vaccination des Français. Nous étions en retard pour les masques, en retard pour les tests, sans surprise, nous sommes en retard pour les vaccins ! Quelques centaines de Français vaccinés à ce jour quand ils sont des milliers, des dizaines de milliers, voire des millions dans les autres pays !

Il y a en France autant de ministres de la Santé que d'Agence régionale de Santé. L'État est partout, et au fond, l'État n'est nulle part. Lorsque le Président décrète, l'administration ne suit pas. Il n'y a plus de chef. La confiance est rompue. L'autorité a été diluée dans les mensonges, les omissions et les faux semblants. Dernière en date : le gouvernement tourne le dos aux corps intermédiaires pour demander à une assemblée citoyenne, tirée au sort, son avis sur la vaccination ! Il ne manquait plus que cela !

N'y a-t-il pas assez d'experts dans notre administration ? Il semble que non à en juger par les dernières décisions prises ...

S’il y a bien un domaine où l'on attend l'efficacité d'un gouvernement, c'est celui de la logistique. Les vaccins sont livrés dans des ampoules qui, une fois diluées, contiennent 5 doses de vaccin. Or, le vaccin doit être administré en 2 injections de 0,3 ml à trois semaines d’intervalles. Pour être efficace, il faut donc travailler en centre de vaccination, à la chaîne, comme en Allemagne, ou en France au moment de la grippe H1N1, et non pas, comme le préconise le gouvernement, en tête à tête avec son médecin généraliste ! Il doit offrir à tous les Français la possibilité de se faire vacciner rapidement ; libre à chacun de le faire ou pas, là n’est pas la question !

Au lieu de ça, le gouvernement français a fait le choix d'une procédure administrative très lourde préalable à la vaccination. C'est, semble-t-il, le seul pays au monde qui demande au patient de signer un acte administratif de consentement avant la vaccination. Ce processus ne fait qu'alourdir un peu plus le processus de vaccination des Français.

L'exécutif a malheureusement totalement perdu le sens des réalités. Il est urgent que le bon sens, cher au Mouvement de la ruralité, reprenne toute sa place dans notre gouvernement !

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Le Mouvement de la Ruralité constate que le discours du Premier ministre ravive à juste titre la colère des petits commerçants. La décision de prolonger la fermeture des commerces « non essentiels » est difficile de comprendre pour les commerçants qui ne sont en aucun cas responsables de la contamination. Eux qui ont toutes les mesures barrières en place : masques, distances physiques, gel, plexiglas…

Eux qui étaient prêts à encore faire des concessions avec la mise en place d’un nombre limité de clients dans leurs magasins. La sanction est tombée, ouverture potentielle au 1er décembre !

Ce deuxième confinement est un coup de grâce porté à ces professionnels qui ont résisté tant bien que mal au premier. D’autant plus quand ils ont l’interdiction d’exercer dans cette période cruciale de fin d’année où ils réalisent habituellement leur meilleur chiffre d’affaires.

Nos petits commerces, avec ou sans salariés, et les indépendants sont ESSENTIELS à la vie de nos territoires. Ils ne doivent pas être méprisés et encore moins sacrifiés, comme c’est le cas aujourd’hui. Ils doivent avoir un peu plus de visibilité pour envisager l’avenir afin de ne pas mettre la clé sous la porte et rejoindre implacablement la longue liste des dépôts de bilan et des chômeurs.  

Devant cette décision inique, qui favorise scandaleusement les grandes surfaces, les GAFA et autres distributeurs en ligne, le Mouvement de la ruralité lance un appel à la raison au gouvernement Castex, pour essayer de sauver nos petits commerces de proximité, en demandant une ouverture anticipée au samedi 28 novembre. Cela permettrait d’avoir à minima quatre week-ends complets essentiels avant les fêtes de fin d’année pour réaliser un chiffre d’affaires plus important qui limiterait quelque peu les dégâts financiers… 

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