Violences faites aux femmes, NON la ruralité n’est pas épargnée !

Martine AURY, présidente de CPNT au féminin, salue cette très belle initiative de la commune de Fontenay-le-Comte en Vendée, son maire Jean-Michel LALERE, les services de L’État et la présidente de SOS Femmes de Vendée, Martine GASSIOT, pour l’ouverture d’un logement pouvant accueillir les femmes et leurs enfants victimes de violences.

Les violences faites aux femmes ne se vivent pas seulement dans les villes, mais aussi en zone rurale. Ainsi, on déplore que 44% des faits de violence aux femmes sont perpétrés en milieu rural ! L’ampleur de ces phénomènes à la campagne est trop souvent ignoré.

L’environnement de ces femmes est souvent un frein supplémentaire dans leur parcours pour sortir des violences conjugales : méconnaissance des droits, hantise à déposer une plainte, disparités territoriales dans l’accès aux aides, manque de services de proximité tels que la santé et la justice, violences niées, isolement géographique, les difficultés de mobilité, précarité financière, etc.

S’il y a peu de structures de proximité et d’associations spécialisées, c’est aussi par manque de financement. Dans le cadre du budget en augmentation, annoncé par le Président de la République le 25 novembre, CPNT au féminin demande aux élus, aux départements et aux maires de tenir compte des femmes victimes de violences et de donner les moyens pour renforcer le secteur associatif, spécialisé dans la prévention et la protection dans les communes rurales, à l’exemple de Fontenay-le-Comte.

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