Après un Conseil national qui a largement renouvelé ses membres dirigeants, LMR à l’honneur d’accueillir dans ses rangs l’ancienne députée européenne Angélique Delahaye.

Quand le Président de la République confie les réflexions d’avenir à des Français tirés au sort pour mieux les orienter, le Mouvement de la ruralité préfère à contrario choisir de s’appuyer sur des femmes et des hommes de terrain, des gens d’expérience pour envisager l’avenir.

Agricultrice bien connue dans le centre de la France, à la tête d’une exploitation maraîchère et un parcours dans le syndicalisme agricole, Angélique a été élue locale –Maire de Saint Martin Le Beau- , élue régionale, et une parlementaire européenne assidue et active.

Son expérience du terrain et du Parlement européen est un renfort de poids pour LMR. Avec son bon sens paysan, elle sera un atout majeur pour renforcer l’équipe en charge de l’agriculture et des collectivités territoriales. Elle sera plus particulièrement en charge des relations avec le parlement européen et de la Politique Agricole Commune qui devient au fil du temps une politique qui n’est plus « ni agricole ni commune ».

Angélique Delahaye est attachée à l’économie circulaire. Elle prône la mise en place d’un plan protéine européen, elle est favorable à la logique d’une bioéconomie réelle avec la création de coproduits comme les huiles végétales, les biocarburants, le méthane, les coproduits agricole et forestiers, diminuant ainsi l’empreinte humaine sur les ressources naturelles.

Pour LMR l’agriculture est un secteur stratégique pour la France.

Situation sanitaire oblige, le Mouvement de la Ruralité (LMR) a organisé un Conseil national extraordinaire en visioconférence ce samedi 20 juin 2020. L’ordre du jour portait sur le renouvellement des instances dirigeantes : comité directeur, bureau national et Président. C’est Eddie PUYJALON qui a été réélu à la quasi-unanimité par les cadres de LMR pour porter cette nouvelle offre politique. La détermination est forte et l’objectif est clair.

LMR va labourer, semer, planter et s’enraciner durablement en ruralité et ailleurs !

Fort de ses nouvelles personnalités le parti va s’engager pour défendre les valeurs du monde rural afin de promouvoir leur modernité, y compris en ville, tout en préservant ses racines et ses coutumes.

Le renouveau du Mouvement de la ruralité passe par un site internet moderne et utile, un bureau et un comité directeur largement renouvelé. Face au dictat des idéologies souvent éloignées du concret, il n’est plus question de subir ou de reculer. LMR va s’engager sur tous les fronts et dans toutes les élections politiques. Les valeurs que porte le monde rural sont modernes, c'est notre avenir. Les défendre est notre priorité !

Nous avons tous un passé, le Mouvement de la Ruralité en a un aussi, mais il a toujours été animé d'une volonté de faire de la politique, au sens noble du terme, avec probité, exemplarité fidélité et loyauté. Ces valeurs sont au cœur de notre projet. Elles sont, comme nos racines, inaliénables.

Il y a dans nos territoires, de la modernité, de l’humanisme et des valeurs !

Le temps est venu d’organiser un mouvement politique qui puisse peser sur le débat pour ne pas laisser le champ libre aux tenants de la concentration et de la métropolisation des espaces qui détruisent l’identité rurale de notre pays.

La récente crise sanitaire n'a fait que confirmer ce que nous pensons et disons depuis longtemps.

Parmi les chantiers de la nouvelle équipe dirigeante, la critique du rapport de la "convention citoyenne" sur le climat ... dont on se demande si les idées qu'il contient, comme les participants, n'ont pas été tirées au sort dans le petit livre vert de l'écologie punitive ! L'écologie est au cœur de l'action du mouvement de la ruralité. Mais l'écologie que nous défendons est une partie constituante du bien commun et ne doit pas devenir un nouvel égoïsme. L'écologie d'aujourd'hui ne se fera pas au détriment des générations futures !

 

Composition du Bureau national

  • Président : Eddie PUYJALON
  • Vice-présidents : Erick MAROLLEAU, Pascal MARIE et Pascal POINTUD
  • Secrétaire Général : Alexandre VERGNES
  • Secrétaire généraux Adjoints : Martine AURY - Roxane MAURY animation fédérations - Jordan GROSSE CRUCIANI : animation jeunes
  • Délégués Régions : Auvergne-Rhône-Alpes : Denis BARATAY - Hauts-de-France : Monique HUON - Ile-de-France : Alain LANDRY - Occitanie : Fabrice PECQUEUR - Nouvelle-Aquitaine : Yves D'AMECOURT – Région Sud & Corse : Michel REZK - Pays de la Loire : Adrien DENIS - Grand Est : Kévin GRENOT - Normandie : VERGY Didier
  • Porte-parole : Yves d'AMECOURT
  • Trésorier : Serge CANADAS / Trésorier adjoint : Jean-Émile MOREAU
  • Conseillers politiques auprès du président : Alain MERLY
  • Conseillers politiques : Martine AURY : condition des femmes dans la ruralité - Marie-France DABERT : Élevage, pastoralisme… - Adrien DENIS : Maires ruraux - Marie-Paule PELLEGRINI : Traditions rurales
  • Commission Nationale d'Investiture CNI : Pascal POINTUD
  • Organisation Conseil National : Roxane MAURY
  • Outre-Mer : Jean-François NATIVEL

Composition du Comité Directeur

D'AMECOURT Yves - AURY Martine - BARATAY Denis - BARTHOIS Yves - BEAUSSARON Joseph - CANADAS Serge - CHEVALIER Luc - DABERT Marie-France - DAVID Jean-Paul - DENIS Adrien - DESENLIS Benoit - GRARRE Emmanuel - GRENOT Kévin – GROSSE-CRUCIANI Jordan - HERVE Gérard - HUON Monique - JOUGLARD Jean-Yves - LANDRY Alain - MARIE Pascal - MAROLLEAU Erick - MAURY Roxane - MERLY Alain - MOREAU Jean-Emile - NATIVEL Jean-François - PECQUEUR Fabrice - POINTUD Pascal - PUYJALON Eddie - REZK Michel -  VERGNES Alexandre - VERGY Didier

40% des Français habitent dans le monde rural et aujourd’hui ils se sentent un peu les oubliés de la République. On a l’impression que la France est en train de se « métropoliser ». Or le modèle d’une France constituée de métropoles avec des satellites n’est pas notre modèle. Nous pensons au contraire que l’avenir de la France est dans les zones rurales et que l’on peut s‘y développer et aller chercher des points de croissance.

Notre mouvement ne souhaite pas simplement défendre le monde rural, mais s’appuyer sur les atouts et le développement du monde rural pour développer la France. Nous pensons que l’homme est un « animal rural » par nature et que c’est dans le monde rural que l’on trouve le bonheur.

Nous croyons à l’aménagement et à la connexion entre les territoires, au respect des cultures et des traditions dans nos régions pour des valeurs solides comme socle d’une nation durable ! Nous croyons à la complémentarité des talents et nous refusons la standardisation de la France ! La nation est une et indivisible, mais nos territoires sont divers et différents ! C’est une richesse.

Le monde rural n’est pas écouté

On ne l’entend pas, car le monde médiatique national est organisé autour des chaînes d’info en continu qui ne donnent la parole qu’aux habitants de l’Île-de-France !

La France ne se résume pas à l’île de France !

Cette problématique rurale est complètement inaudible. C’est bien dommage parce que nous avons beaucoup de choses à dire ! Il y a des questions qui sont posées sur la table : l’écologie, l’environnement, le vivre ensemble. Sur ces questions nous avons notre vision des choses. Or les réponses qui sont actuellement apportées, notamment au Parlement, sont des réponses très urbaines.

Nous préférons les écologues aux écologistes !

Notre écologie est basée sur une nouvelle gouvernance qui refuse l’idéologie, redonne à la science sa juste place, s’appuie sur le bon sens, pour un développement durable et acceptable, qui s’appuie sur notre connaissance de la nature, l’intelligence des consommateurs et les savoir-faire des hommes, notamment nos agriculteurs et nos forestiers.

Nous voulons un aménagement responsable des territoires qui ne confonde pas démographie et démocratie, qui redonne du sens à l’action dans un périmètre à taille humaine. Cela passe par la réorganisation des collectivités territoriales, le développement des infrastructures économiques, des transports, des équipements sportifs et culturels, du logement, par la réduction de la fracture numérique ainsi que le renforcement du développement économique sur l’ensemble des territoires.

La France tourne le dos au monde rural !

Aujourd’hui, le PIB de la France ne progresse qu’en Île-de-France ! C’est là que se fait toute la croissance du pays ! Rien d’étonnant, la France a perdu, depuis 30 ans, ses industries de 1ère et 2ème transformation. Trop de nos produits agricoles et forestiers sont transformés hors de France. Notre projet est de réindustrialiser la France par les territoires. Cela permettra le développement de nos zones rurales et donnera des emplois à ses habitants et renforcera les filières de production locales.

Pour nous la dignité de chacun vient de sa place dans la société, notre objectif, c’est le plein emploi ! Tous nos voisins sont au plein emploi. Il n’y a pas de raison valable pour que la France n’y soit pas. Il y a du travail pour tout le monde en France. On manque de monde dans les entreprises du bâtiment et de la restauration, dans les exploitations agricoles, chez les artisans et les commerçants. Il y a en France, des départements exemplaires de ce point de vue : la Vendée, la Mayenne, la Manche, le Cantal … Ce devrait être une source d’inspiration pour nos gouvernants.

La France compte 6 millions de chômeurs. Le plein emploi reviendrait à remettre au travail 4 millions de personnes, c’est la population active de l’Autriche ! Le PIB de l’Autriche, c’est 400 milliards d’euros !

L’enjeu est d’augmenter le PIB de la France de 400 milliards d’euros !

En France on aborde toujours le sujet de l’emploi de manière défensive. On parle plus de chômage que d’emploi. On se demande comment financer le chômage avec un PIB qui n’augmente pas. Au lieu de se demander comment on pourrait augmenter le PIB en s’appuyant sur le travail du plus grand nombre.

L’enjeu du plein emploi, c’est la croissance, c’est l’emploi, c’est l’éducation et la famille, et c’est le paiement des retraites de nos aînés ! C’est la priorité des priorités !

Nous voulons que l’Europe soit aussi celle des espaces et des ruralités, l’Europe des traditions locales, l’Europe de la diversité !

Nous voulons que la France assume l’Europe ! Nous dénonçons le double discours de la France selon qu’elle parle à Bruxelles ou à Paris. Nous voulons une France qui aide les Français à profiter pleinement des politiques européennes au lieu de, par trop d’administration tatillonne, leur mettre en permanence, des bâtons dans les roues.

Nous voulons une Europe sociale et solidaire qui protège et respecte ses peuples et ses États-nations. Une Europe qui défend le bien commun et applique réellement le principe de subsidiarité ! Notamment qu’elle respecte les usages et traditions locales, défende et soutienne ses producteurs. Que le marché commun soit accompagné des conditions d’une concurrence libre et non faussée. Vous remarquez que les mots que j’utilise sont ceux des fondamentaux de la construction européenne : bien commun, subsidiarité, concurrence libre et non faussée ! Il y a loin des mots à la réalité !

Nous voulons une Europe qui applique une véritable politique commune sur les grands sujets comme l’agriculture, l’énergie, l’immigration, la monnaie, et met en place un processus de convergence des politiques sociales et fiscales avec les États membres.

Il a quelques jours Ursula Von der Layen, la nouvelle Présidente de la commission affirmait que l’Europe était le 1er marché du monde. Et bien quand on est le 1er marché du monde on protège ses propres producteurs et on impose ses normes aux autres, notamment sa monnaie ! Ce n’est pas exactement ce qui se passe aujourd’hui !

Si la France est la 1ère destination touristique du monde, c’est grâce à son art de vivre, à sa gastronomie, à ses vins. C’est autant pour son patrimoine matériel, que pour ses paysages, sa biodiversité et son patrimoine immatériel. Le mouvement de la ruralité entend défendre tout cela et le promouvoir !

On ne laissera pas les idéologues mettre fin à des siècles de traditions au nom d’une vérité révélée et très fugace !

Le temps ne défait pas ce qu’il a permis de construire.