Le mouvement de la ruralité et l’Europe

Nous voulons que l’Europe soit aussi celle des espaces et des ruralités, l’Europe des traditions locales, l’Europe de la diversité !

Nous voulons que la France assume l’Europe ! Nous dénonçons le double discours de la France selon qu’elle parle à Bruxelles ou à Paris. Nous voulons une France qui aide les Français à profiter pleinement des politiques européennes au lieu de, par trop d’administration tatillonne, leur mettre en permanence, des bâtons dans les roues.

Nous voulons une Europe sociale et solidaire qui protège et respecte ses peuples et ses États-nations. Une Europe qui défend le bien commun et applique réellement le principe de subsidiarité ! Notamment qu’elle respecte les usages et traditions locales, défende et soutienne ses producteurs. Que le marché commun soit accompagné des conditions d’une concurrence libre et non faussée. Vous remarquez que les mots que j’utilise sont ceux des fondamentaux de la construction européenne : bien commun, subsidiarité, concurrence libre et non faussée ! Il y a loin des mots à la réalité !

Nous voulons une Europe qui applique une véritable politique commune sur les grands sujets comme l’agriculture, l’énergie, l’immigration, la monnaie, et met en place un processus de convergence des politiques sociales et fiscales avec les États membres.

Il a quelques jours Ursula Von der Layen, la nouvelle Présidente de la commission affirmait que l’Europe était le 1er marché du monde. Et bien quand on est le 1er marché du monde on protège ses propres producteurs et on impose ses normes aux autres, notamment sa monnaie ! Ce n’est pas exactement ce qui se passe aujourd’hui !

Si la France est la 1ère destination touristique du monde, c’est grâce à son art de vivre, à sa gastronomie, à ses vins. C’est autant pour son patrimoine matériel, que pour ses paysages, sa biodiversité et son patrimoine immatériel. Le mouvement de la ruralité entend défendre tout cela et le promouvoir !

On ne laissera pas les idéologues mettre fin à des siècles de traditions au nom d’une vérité révélée et très fugace !

Le temps ne défait pas ce qu’il a permis de construire.