Une délégation du Mouvement de la ruralité, représentée par son président Eddie Puyjalon, accompagné d'Yves d'Amécourt, porte-parole et du président régional Denis Baratay, se rendra en Haute-Savoie mercredi 29 septembre pour rencontrer les éleveurs et acteurs du pastoralisme excédés par les attaques des loups dont ils sont victimes.

Une fois de plus l’actualité démontre combien cette situation crée des tensions insupportables pour les éleveurs. Après la condamnation d’un éleveur ovin, suite à la morsure occasionnée par ses patous, c’est un loup que l’on retrouve pendu devant une mairie par dépit et colère des professionnels.

LMR a toujours dénoncé le laxisme des gouvernements successifs qui n'ont jamais voulu prendre en compte la détresse de cette profession ô combien utile pour le tourisme rural, l'activité économique et ses filières viande, lait, fromage, sans oublier les services rendus au maintien de la biodiversité en zone montagne et de lutte contre les incendies dans certains massifs.

Le loup n'a plus sa place dans les territoires ouverts et doit rester cantonné aux seuls parcs ayant fait l'objet d'accords politiques, environnementaux et agricoles ! La propagation des loups en France est sujet à controverse. La preuve avérée de certains lâchés, il y a plusieurs années, laisse encore aujourd'hui planer des doutes sur la propagation rapide du grand prédateur aujourd'hui en France.

Seule une régulation drastique du grand canidé permettra d'apaiser l'activité du pastoralisme. En outre, si l'Europe ne prend pas conscience du problème, la France devra sortir de la convention de Berne pour prendre seule en main la gestion de l’espèce !