Eric Doumas

L'urgence rurale: Redonner sens aux "majorités"

 Comme aurait dit mon grand-père « … On vit une drôle d’époque… » 

Être majoritaire devient presque suspect. Seules les minorités semblent avoir pignon sur rue (ou chemin…).

Quelques constats :

  • Les syndicats professionnels ne représentent qu’eux même mais ils font du bruit, imposent le bras de fer.
  • Les représentants de la république sont souvent mal élus. A commencer par le président de la République qui aura subi l’abstention et donc une victoire toute relative.
  • Les minorités ethniques veulent souvent exister au-delà de leur zone d’influence, parfois par la violence, le rejet de « l’autre »
  • Quelques délinquants suffisent à troubler l’ordre public lors de manifestations. Il semble quasiment impossible alors, aux forces de l’ordre, d’intervenir efficacement. Les dégâts matériels et humains peuvent être considérables.
  • Un seul habitant parachuté à la campagne peut demander l’arrêt des travaux agricoles sur sa commune, la condamnation à mort d’un coq ou l’interdiction de la chasse (pourtant légale) sur tout son périmètre de promenade.
  • Deux élèves perturbateurs peuvent faire fermer un lycée.
  • Quelques dealers sont capables de prendre en otage des cités, des quartiers entiers en créant des zones de non-droit.

Je reste convaincu qu’il y a un autre chemin.

Loin de la compliance, de l’empathie et de la bienveillance béate, il est nécessaire de :

  • Motiver, expliquer, montrer et démontrer. Parce que chacun a des arguments à porter…
  • Ecouter, accepter. Parce que chacun peut penser différemment…
  • Contrer, imposer parfois. Parce que la règle légale fait force…

La rencontre des opposés est indispensable. Il faudra alors accepter que la « majorité » a, par destination, raison jusqu’à sa mise en « minorité ».  Le respect de la loi est un préalable à toute action.

J’insiste sur la nécessité de faire se réconcilier les ruraux et les urbains, les croyants et les non croyants, les ouvriers et les patrons, les élus et les électeurs et, pour résumer, les Français avec les Français. Notre pays est malade de l’ignorance et de l’égoïsme. Mais cette maladie n’est pas incurable ! Je suis convaincu que les partis politiques ont leur part à prendre dans la reconstruction de la confiance.

Le Mouvement de la Ruralité, dans sa transversalité et sa transpartisanerie, représente la majorité de nos concitoyens !

En effet, chacun d’entre nous a sa vie, un parent, un souvenir, un objectif, une histoire qui le lie au monde rural. Assumons de porter ce projet : RETISSONS LE LIEN !!!

        

 

Comments est propulsé par CComment