La crise COVID, la guerre aux portes de l’Europe, nous démontrent chaque jour les limites du libre-échange, de la déréglementation financière.

Clairement nous devons apprendre à commercer autrement. Relocalisation, proximité et circuits d’évidence sont des solutions, tout au moins des axes d’amélioration pour répondre à l’urgence vitale. Oui je parle d’urgence vitale et sanitaire avant d’évoquer l’urgence climatique aussi abstraite que subjective ! Subjective par rapport à quoi ??

Relocalisation : Il va falloir apprendre et réapprendre à fabriquer, produire ici ce que nous allons souvent chercher si loin ! Cela implique de revoir notre modèle économique, l’emploi et la formation. Voilà enfin des fonds qui seraient dépensés utilement.

Proximité : Revaloriser les commerces de quartier et de centre bourg, les artisans, les industries sous-traitantes est une priorité ! Il faut redonner envie et soutenir ces initiatives.

Circuits d’évidence : C’est peut-être triste, mais pourquoi acheter des fraises à Noël ? Pourquoi laisser des lignes aériennes ouvertes pour des avions qui ne volent plus ? Pourquoi envoyer nos plus beaux chênes en Chine et faire venir des planches du même bois, par container en provenance du même pays ? Retrouvons le bon sens et identifions les évidences commerciales et financières.

Alors, il sera nécessaire de mettre en place les « mots qui fâchent » : protectionnisme et régulation raisonnés et ciblés.

Par contre, ne tombons pas dans cette folie fumeuse qu’est la décroissance radicale ! C’est quand même simple de prôner le retour à l’âge de pierre en tapotant sur sa tablette du dernier cri, l’oreille collée à son téléphone mobile.

Voulons-nous suivre l’expérience de certains pays asiatiques qui ont laissé tracteurs et moissonneuses pour reprendre fourches et binettes ? Certes, la maladie, la pauvreté a fait chuter la démographie pour voir disparaître des populations entières. Mais ce n’est pas mon monde ! Ce n’est pas ma vie !

Derrière les concepts, droit à la paresse, simplicité volontaire, travail aliénant, ré-ensauvagement nécessaire, Humanité envahissante, se cache un seul principe : la disparition programmée de l’homme gestionnaire de la planète.

Je suis désolé, mais je considère que nous faisons tous de notre mieux que nous méritons un autre avenir que notre simple disparition. Et puis j’obéirai au « canard jaune » le jour où il sera de diplomé de mécanique quantique !