L’implantation de 62 éoliennes offshore d’une hauteur de 209 mètres dans la baie de Saint-Brieuc est un projet capitaliste et non écologique dan une région où la consommation électrique brute est la plus faible avec certes des pics de consommations entre 10 et 20 Twh par an contre plus de 40 Twh en Nouvelle-Aquitaine ou en Auvergne-Rhône-Alpes.

Le projet de la baie de Saint-Brieuc bénéficie d’une aide de l’État des plus élevées de 4,6 milliards d’euros sur 20 ans, soit 4 fois plus cher que le prix du marché (40 euros /Mwh), pour une performance de 1.75 Twh, nettement inférieure au projet de Dunkerque qui lui est 2 fois moins coûteux.

À ce montant viennent s’ajouter 300 millions d’euros pour le raccordement électrique pris en charge par RTE et 50 millions d’euros d’exonération de la taxe d’occupation de 103 km2 du domaine public maritime pendant 20 ans. Quid des effets sanitaires, des champs électromagnétiques, des vibrations et des contaminations marines aux terres rares sur la biodiversité marine ?

Au final, c’est un projet onéreux – avec une production d’électricité la plus chère d’Europe ! - face à une efficacité qui reste à démontrer, sachant que les centrales au gaz émettrices de GES devront se substituer au 25% de diminution du parc nucléaire.

On nous annonce des créations d’emplois, mais quand on sait que les éoliennes sont fabriquées en Allemagne, au Danemark et en Espagne, que le personnel de montage vient surtout de pays de l’Est sous le régime de travailleurs détachés, la part du travail français se trouve réduite à une peau de chagrin.

Toutes ces subventions et exonérations ont un coût. Qui va payer ? Ne soyons pas naïfs ! Les Français et les Françaises régleront la facture déguisée sous forme de taxes que personne ne comprend et qui s’alourdissent chaque jour un peu plus !

Mais allons-nous bénéficier de cette nouvelle énergie renouvelable ? La réponse est non. Toute cette énergie sera revendue avec, bien sûr, une énorme plus-value sans que le consortium ne débourse aucun euro. La boucle est bouclée.

En réalité, l’objectif des partisans des éoliennes n’est pas de remplacer l’électricité d’origine fossile qui émet des gaz à effet de serre, mais de remplacer l’énergie nucléaire qui n’en émet pas.

Adopter un projet éolien, c’est dégrader le paysage et la qualité de vie. L’implantation d’éoliennes en France n’obéit qu’à une volonté antinucléaire qui profite aux « affairistes écologiques » sans aucun gain écologique, financier ou économique pour la collectivité.

L’éolien offshore va nuire aux activités de pêches des zones concernées. Les différentes études ont prouvé des changements du milieu aquatique. Des travaux surdimensionnés pour implanter ces éoliennes vont considérablement changer le fonctionnement de notre faune marine pendant des années. De plus, contraindre les pêcheurs artisans à ne plus accéder à leurs zones de pêches c’est ruiner une filière économique gérée de manière responsable et en circuit court.

Il est encore possible d’abandonner ce projet qui va coûter plus de 25 milliards d’euros d’argent public prélevé sur l’impôt des Français. C’est pourquoi Le Mouvement de la Ruralité Côtes-d’Armor, lance un appel à tous les opposants, marins pêcheurs, élus locaux, élus nationaux et à l’ensemble de la population du département, à faire bloc contre ce projet qui reste un non sens économique, sanitaire, social et environnemental .

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Le Mouvement de la ruralité se félicite du jugement rendu par le Conseil d’État qui déboute la demande de l’association On Voice. Ainsi, les recours exercés par l’association animaliste sur l’urgence à statuer à l’encontre des arrêtés fixant les quotas d’oiseaux capturés selon les modes de chasses traditionnelles aux pantes, matoles et tenderies sont rejetés.

Pour LMR c’est une excellente nouvelle pour les passionnés de ces chasses traditionnelles.

C’est l’absence d’urgence qui a étayé la décision du juge, estimant que « les éléments donnés par l’association On Voice ne suffisent pas à remettre en cause ceux produits par la ministre de la Transition écologique ni ceux de la fédération nationale des chasseurs, notamment l’état de population des populations des oiseaux concernés […], le caractère sélectif des méthodes de capture ou les règles imposées aux chasseurs ».

Après le maintien de l’arrêté pour cette saison cynégétique, LMR espère un même jugement sur le fond dans les jours à venir.

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Eddie Puyjalon, président du Mouvement de la Ruralité, et Fabien Bouglé, auteur du livre " Éoliennes la face noire de la transition écologique", donnent l’alerte économique, sanitaire, environnementale et sociale à l’Assemblée nationale et au Sénat.

2020 09 18 EoliennesUn exemplaire de cet ouvrage de référence en France et en Europe pour lequel, les médias ont reconnu son caractère bien documenté et argumenté, détaillant les dangers de l’énergie éolienne, a été adressé à tous les députés de l’Assemblée nationale et sera adressé à tous les sénateurs après les élections. Le but de cette démarche est d’informer les parlementaires sur les dangers de la libéralisation des éoliennes en France en particulier, avant le vote du projet de loi de simplification des démarches administratives qui vise à en faciliter encore plus la folle dissémination sur le territoire national.

Face au non-sens économique, écologique, social, sanitaire et paysager qui entache cette énergie, après lecture de cet ouvrage, les élus ne pourront pas dire qu’ils n'étaient pas informés !

Avec la baisse du tarif spot et l'augmentation des subventions qui abreuvent scandaleusement les promoteurs éoliens à hauteur de 100 à 150 milliards d’euros, la France a-t-elle les moyens de financer une telle énergie dont il est avéré qu’elle n’a aucun impact sur la baisse des gaz à effet de serre et du réchauffement climatique ?

Le Mouvement de la Ruralité et l’auteur Fabien Bouglé espèrent ainsi une prise de conscience urgente des parlementaires sur le sujet des éoliennes qui créent des troubles graves dans toute la France.

 

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Le Mouvement de la Ruralité appelle à la mobilisation pour le rassemblement de soutien aux chasses traditionnelles, samedi 12 septembre, à partir de 10H00, devant la mairie de Prades dans les Pyrénées-Orientales.

Le président Eddie Puyjalon, accompagné de nombreux cadres du Mouvement, fera le déplacement pour soutenir les chasses traditionnelles et notamment celle à la glu.

LMR fustige une décision politicienne d'Emmanuel Macron et du gouvernement de Jean Castex visant à retenir Barbara Pompili, ministre de l'Écologie. La ministre règle ses comptes avec la chasse. Elle semble agir par vengeance pour son passif avec le Président de la FNC en interdisant la pratique de la chasse à la glu avant de punir prochainement tous les chasseurs de France.

De son côté, le garde des Sceaux qui perd l'estime des chasseurs devant son grand écart chez les écologistes. Par une piètre plaidoirie, il a fustigé la chasse à la glu pour satisfaire aux ordres du gouvernement auquel il appartient. Comme si, pour maître Dupond-Moretti la chasse au haut vol était plus acceptable que celle à la glu !

Que dira-t-il, la prochaine fois, pour justifier les attaques contre la vénerie et les autres chasses traditionnelles ?

En Marche ne défend pas la chasse, c’est évident ! Elle organise même sa mort !

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Depuis plusieurs jours, la France fait face à des actes de cruauté sur des animaux. Pour le Mouvement de la ruralité, ces actes barbares sont inadmissibles !

Lors d’une visite ministérielle en fin de semaine, le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, indiquait que plus d'une trentaine de cas dans plus d'une dizaine de départements avaient été recensés.

Le Mouvement de la Ruralité exaspéré par de tels actes apporte son soutien à l’ensemble des éleveurs, des propriétaires de chevaux et autres animaux.

Eddie Puyjalon, président de la ruralité demande aux ministres de l’Agriculture et de l’Intérieur de tout mettre en œuvre pour stopper ces actes odieux et appréhender leurs auteurs.

LMR propose d’associer la cellule DEMETER pour tenter de faire avancer l’enquête. Enfin, Le Mouvement de la ruralité appelle tous les ruraux, les chasseurs et pêcheurs à garder un regard attentif sur des agissements ou des présences inhabituelles à proximité de lieux avec des chevaux, des poneys, etc.

Outre le rôle de veille sanitaire, voire de sentinelles de la nature ou d’aide à la lutte contre les incendies qu’assurent ces acteurs de la ruralité, les chasseurs et les pécheurs vigilants, à l’image de ceux du département de l’Oise, peuvent s’avérer de précieux auxiliaires de veille civique sur les territoires ruraux et LMR en appelle à leur vigilance.

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