Élections régionales : Jean Lassalle au soutien de son frère Julien et du Mouvement pour la ruralité, dans le 64

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SudOuest   Article Sud Ouest du 3 mai 2021

Le candidat à l’élection présidentielle 2022 apporte son soutien au parti mené par Eddie Puyjalon, dont son frère portera l’étendard dans les Pyrénées-Atlantiques à l’occasion des élections régionales des 20 et 27 juin 2021

Le Mouvement de la ruralité - Résistons ! (LMR) poursuivait sa campagne pour les élections régionales au Pays basque et en Béarn, ce lundi 3 mai 2021. Il s’agissait pour Eddie Puyjalon, leader du mouvement né des cendres de Chasse, Pêche, Nature et Tradition (CPNT), de présenter sa tête de liste départementale dans les Pyrénées-Atlantiques.

Nom évocateur

Un compagnon au nom évocateur puisque Julien Lassalle n’est autre que le frère de Jean, candidat pour la prochaine élection présidentielle. « Quand je rencontre des électeurs et que je parle d’Alain Rousset, on me demande souvent qui est-il, raconte Eddie Puyjalon. Je n’ai jamais eu ce souci avec Jean Lassalle. »

Ce dernier était présent, ce lundi à Saint-Jean-de-Luz, pour apporter son soutien à des hommes et des femmes qui ont, à ses yeux, la qualité de n’avoir jamais changé : « Ni dans leurs convictions, ni à mon égard. Et je me souviens du conseil de notre père, à Julien et moi : restez vous-même et vous verrez que les gens vous rejoindront dans vos combats. »

Quand je vais à la rencontre des électeurs et que je parle d’Alain Rousset, on me demande souvent qui est cette personne. Je n’ai jamais rencontré ce souci avec Jean Lassalle.

Celui du LMR est celui d’une ruralité estimée délaissée et souvent « embêtée alors que sur ces territoires, les gens veulent simplement bosser, résume Julien Lassalle. Dans notre groupe, nous ne serons pas ceux qui disent, mais ceux qui font ».

Une décentralisation

Au côté du candidat du 64, Eddie Puyjalon promeut une décentralisation de Bordeaux vers les territoires, « à l’inverse de ce schéma de métropolisation qui ne fonctionne pas ». Le LMR annonce ainsi sa volonté de réinstaller du service public et des équipements dans les villes moyennes, « trait d’union vers les territoires ruraux ».

Une partie du programme est consacrée au soutien à donner aux TPE et PME, ou encore à la mobilité avec la volonté d’investir sur les routes, mais aussi de remplir les trains en transformant « les TER en RER ». Un schéma dans lequel la LGV entre Bordeaux et Toulouse n’a pas sa place. Par ailleurs, le LMR veut lancer une consultation citoyenne posant la question de la taille de la région Nouvelle-Aquitaine.

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