Depuis de nombreuses années, le Mouvement de La Ruralité, a pris en compte les inquiétudes des Français sur l’avenir de leur santé en étant force de proposition par thématique, telle que pour les médecins.

LMR déplore cette situation et condamne tous les gouvernements successifs qui n’ont pas eu le courage de mener les réformes. À la demande de certains médecins généralistes libéraux, de cadres et adhérents du Mouvement de la Ruralité, nous apporterons notre soutien en étant aux côtés des blouses blanches lors de cette manifestation des premier et deux décembre.

Hôpitaux à la dérive, médecins à l’agonie, déserts médicaux, médicaments en rupture, délais de rendez- vous ahurissant, reports des interventions, etc. Voilà ce qu’est devenu le système de santé français.

Notre pays doit investir massivement dans son système de santé, en matière de prévention, d' information des droits des patients, d’accessibilité avec des délais d’attente plus réduits, l’accès direct aux spécialistes
Il faut prendre les mesures nécessaires pour que chaque citoyen où il se trouve sur le territoire ait accès à des soins de qualité.

LMR apporte son soutien aux médecins généralistes et propose de :

  • Revaloriser le tarif des consultations, de manière raisonnable et raisonnée.
  • Accroître la capacité d’accueil des facultés de médecine pour pouvoir augmenter le numerus clausus.
  • Affecter des médecins au sein du monde rural, en fonction du classement au sortir de sa 6ème année.
  • Avoir une égalité de traitement plus attrayante tant pour les médecins que pour les habitants. Que demain 3 euros investis en ville = 3 euros investis en campagne alors qu’aujourd’hui pour 3 euros investis en ville, 1 euro est investi en campagne  !
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Le Mouvement de la Ruralité s'inquiète pour la population de nos campagnes. Les déserts médicaux augmentent au même rythme que l'inquiétude des élus et de la population.

Les sénateurs du groupe les Républicains vont présenter une proposition de loi pour faire venir dans nos campagnes des médecins généralistes, c'est-à-dire créer une quatrième année d'internat qui sera obligatoirement réalisée en milieu rural avec un maître de stage non universitaire et en espérant une installation du jeune médecin à l'issue de celle-ci.

L'application est prévue en 2027. Quelles en sont les modalités ? Rien de défini ! Actuellement, il est prévu que les six derniers mois de la troisième année d’internat se déroulent chez un maître de stage, ce qui n'a jamais été appliqué. Pourquoi ajouter une année supplémentaire à un cursus déjà très long ? Commençons déjà par appliquer les six mois prévus lors de cette troisième année d'internat.

Le Mouvement de la Ruralité propose :

  • D'accroître la capacité d’accueil des facultés de médecine pour pouvoir augmenter le numerus clausus !
  • D'augmenter la télé-médecine et les bus pluridisciplinaires qui sillonnent la campagne.
  • D'affecter des médecins en fonction du classement au sortir de la 6eme année.
  • Que demain 3 euros investis en ville = 3 euros investis en campagne alors qu'aujourd'hui, pour 3 euros investis en ville, 1 euro est investi en campagne. Cette égalité de traitement rendra plus attrayante la ruralité, tant pour les médecins que pour les futurs habitants.

Claire DIMITRIADES - Secrétaire Générale Adjointe 

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Le maire UDI de Gap (Hautes-Alpes), Roger Didier, poussé à bout, entame une grève de la faim pour contester une nouvelle décision de fermeture d'une classe dans l'école Porte-Colombe de sa commune.

Il faut dire que c’est la troisième fermeture qu’il subit en 5 ans et que, lassé par le mutisme de l’État via l'Inspectrice académique qui semble préférer la politique de la sanction à celle du dialogue, n’a d’autre choix que cette solution ultime pour tenter enfin de se faire entendre. 

Pourquoi cette école qui accueille 18 jeunes mineurs non accompagnés du CADA en besoin urgent d'instruction afin de s'intégrer et de découvrir le monde du travail sont-ils systématiquement sortis du comptage de rentrée alors qu'ils sont scolarisés dans l’école ?

En parallèle la mairie a restauré un ancien couvent où 86 logements sociaux seront livrés début janvier 2023. Ainsi des dizaines d'enfants devront être accueillis dans l'école menacée qui se trouve à seulement 200 mètres de ce nouveau projet immobilier. Pourquoi l’académie n’a-t-elle pas anticipé ce calendrier en concertation avec les élus locaux ?

Le Mouvement de la Ruralité soutient le maire de GAP dans sa démarche et s'insurge de ces décisions incompréhensibles d’autant que, lors du dernier Conseil Départemental de l’Éducation nationale en avril 2022, 24 voix se sont opposées à la nouvelle carte scolaire et que 4 voix seulement l'ont approuvé.

Pour LMR, il faut stopper l’hémorragie des fermetures administratives de nos classes et notamment en milieu rural !

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Le président du Mouvement de la Ruralité, Eddie Puyjalon, a fait toute sa carrière professionnelle sur un site Seveso seuil haut. Il a de même occupé les fonctions de président du CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) et participé aux réunions de concertation pour l'élaboration d’un PPRT (Plan de Prévention des Risques Technologiques) après l’accident d’AZF en 2001. Par la suite, après l’accident de Lubrizol en 2019, il avait de nouveau formulé des propositions pour renforcer la sécurité de l’ensemble des sites Seveso en France. Enfin, devenu président du Mouvement de la Ruralité, il avait formulé les mêmes recommandations à la commission du Sénat qui travaillait sur ce sujet en décembre 2019.

Hélas, force est de constater qu’en France se pose le problème du bon sens et des propositions émanant du terrain. Ce fut le cas pour les graves incendies survenus cet été en Gironde, contre lesquels CPNT demandait pourtant en 2013 le stationnement de deux canadairs sur Mérignac. Si cette solution avait été suivie d’effet, nous n’aurions pas aujourd’hui à déplorer de telles conséquences en Gironde.
Il en est de même pour la sécurité des sites Seveso ! LMR réitère ses propositions en demandant la mise en place, dans les comptes-rendus du Comité social et économique (CSE – ex CHST) à destination de l’Inspection du Travail, une case spécifique « alerte danger imminent » avec obligation de cosignature par le Préfet du département. La sécurité des biens et des personnes ne saurait s’arrêter qu’au bon vouloir des chefs d’entreprise et doit être le pendant de l’autorité d’État. Le manque depuis trop longtemps d’inspecteurs du travail et d’obligations de l’État dans les dérives sécuritaires nécessite aujourd’hui la mise en responsabilité des trois parties, l’industriel, le CSE et l’État !

Il faut renforcer les exercices incendies avec présence des pompiers et des services de l'État, avec parfois des visites surprises de la DREAL. Et, a fortiori, moins de contrôles « officiels et informés à l'avance à l'industriel » et plus de contrôles inopinés. De même, il faut absolument responsabiliser les services de l'État et le Préfet sur ces dangers. Pour cela, il faut que les comptes-rendus des CSE comportent une case « alerte danger imminent » et, dans les cas où les responsables du personnel du CSE cochent cette case en mentionnant la raison de l’alerte, que l’Inspection du Travail les transmette impérativement au représentant de l’État qui devra contresigner et prendre les mesures qui s’imposent, car sa responsabilité sera engagée.

Il est primordial de renforcer le rôle et la protection des membres du CSE, tout en insistant sur la responsabilité partagée qu’imposent leurs attributions.

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Si Le Mouvement de la Ruralité peut se réjouir de voir quelques parlementaires qu'il avait combattu au premier tour des législatives sortir de l'Assemblée Nationale, il n’en demeure pas moins que la nouvelle composition de la haute assemblée génère une profonde inquiétude pour la France rurale. Les défaites de quelques animalistes comme Loïc Dombreval où Éric Diard ne compenseront jamais le danger que représente l’arrivée de nombreux parlementaires Nupes, porteurs de l’idéologie extrémiste de la France Insoumise. Les thèses antispécistes portées par LFI cumuleront avec celles des extrémistes animalistes d’EELV comme Sandrine Rousseau ou Aymeric Carron et sont un danger pour l’avenir de la ruralité.

Même si LMR sait qu’il pourra compter sur quelques parlementaires qu’il aura soutenu pour s'opposer à ces animalistes déconnectés à l’image d’Anne-Laure Blin, il faut dès maintenant se préparer au pire en construisant une véritable force rurale ! Aussi, Le Mouvement de la Ruralité appelle les élus, les citoyens de bon sens à nous rejoindre pour créer cette RÉSISTANCE RURALE indispensable face au danger que représente aujourd’hui l'écologie destructrice, irrationnelle et punitive ainsi que sa représentation politique extrémiste à l’Assemblée Nationale.


« Un revers démocratique et politique ! »


Enfin, pour Le Mouvement de la Ruralité, le président de la République doit tirer les leçons de ce revers démocratique et politique en faisant des propositions fortes au premier parti de France : celui des abstentionnistes ! En premier lieu, il doit instaurer la reconnaissance du vote blanc et la proportionnelle intégrale pour redonner, par le chemin du bon sens, l’envie de retrouver la voie des urnes et le gout de l’expression démocratique.

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