Laissons les femmes décider elles-mêmes de leur avenir professionnel !

L’objectif du gouvernement, par la voix de sa ministre Najat Vallaud-Belkacem, est d’établir un plan visant à faire progresser de dix points le taux de femmes entrepreneures d’ici 2017. Pour « CPNT au féminin », c’est un leurre politique, une diversion électorale pour détourner l’attention de l’échec gouvernemental en termes d’emploi et de création d’entreprises !

CPNT-au-Féminin, par la voix de sa déléguée nationale Martine Aury, dit NON à l’approche dogmatique et idéologique du gouvernement sur l’entrepreneuriat dans le parcours éducatif. L’entrepreneuriat, c’est de l’imagination, de la volonté, du courage, de l’implication de soi-même ; ce n’est pas une question militante se résumant à une approche sexiste ou féministe !

Alors que le chômage est toujours en hausse et que ce taux est chez les femmes supérieur aux hommes, pour « CPNT au Féminin », il faudra d’abord expliquer à Mme Vallaud-Belkacem qu'un des problèmes de « son bien-aimé » gouvernement, ce n’est pas le machisme, mais le manque d'entrain et de soutien réel donné aux potentiels créateurs d'entreprises !

Avant de faire progresser le taux de femmes entrepreneures comme s’il s’agissait d’une simple question de quotas, le gouvernement devrait d’abord déjà agir pour soutenir les entreprises, leur faire confiance, leur donner les moyens d’être compétitifs notamment par des allégements de charge et de la simplification administrative. Pourtant, dans les faits, c’est tout le contraire qui se passe et les TPE-PME et PMI ont le sentiment d’être sacrifiées ! La question n’est pas le sexe des entrepreneurs, mais le soutien donné à la création d’entreprises ; n’en faisons pas une question féministe, mais un sujet économique !

Pour CPNT, ce sont les initiatives en faveur des TME- PME-PMI prise lors du précédent quinquennat qui avait permis un taux très élevé de création d’entreprises. Elles avaient été ambitieuses et avaient favorisé la création de 2.5 millions d’entreprises de 2007 à 2012. Les territoires ruraux avaient largement bénéficié de cette politique volontariste en faveur des entreprises.

Cette politique s’était appuyée sur la simplification administrative de la création d’entreprises, sur les statuts d’autoentrepreneur, d’EIRL, de travailleurs indépendants et grâce au développement de l’innovation par l’impôt-recherche (dont 8000 PME  indépendantes ont bénéficié). Ce soutien à l’entrepreneuriat se manifestait aussi par la réduction des charges, par la réforme de la taxe professionnelle et par le système « zéro charge » pour l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans. La politique dynamique du gouvernement avant mai 2012 auprès des entreprises avait par exemple, permis d’augmenter les ventes à l’exportation en 2010 de 3.2% !

CPNT-au-Féminin demande donc au gouvernement de travailler d’abord à une vraie politique de soutien aux entreprises et aux entrepreneurs, par la diminution des charges et de l’impôt, car trop d’impôts et de charges tuent l’entrepreneuriat ! Il faut apporter des réponses concrètes pour ainsi favoriser un développement économique harmonieux des femmes et des hommes de notre pays, mais aussi de leurs territoires notamment ruraux et pas seulement de simplistes effets d’annonces « électorales » sur l’entrepreneuriat des femmes !

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