Le Cérémé (Cercle d’Étude Réalités Écologiques et Mix Énergétique), think tank indépendant sur l’énergie, veut contribuer à un débat public fondé sur une analyse objective des faits, à la recherche du seul intérêt général, sans biais lié à des postures politiques, à des a priori idéologiques, ou à la défense des intérêts particuliers d’acteurs du monde de l’énergie.

En Europe, on observe qu’en raison de l’intermittence du vent et du soleil, les pays ayant misé principalement sur les énergies renouvelables, subissent la triple peine d’une production électrique qui émet encore beaucoup de CO2, qui coûte plus cher à leurs citoyens et qui les place dans la dépendance d’importations de gaz ou d’électricité de pays tiers. Leur neutralité carbone à terme suppose un pari sur des technologies de capture du CO2 et sur la disponibilité de grandes quantités d’hydrogène « vert », qui n’ont pas encore fait leur preuve à l’échelle industrielle. Ils ont de fortes chances de subir dans l’avenir des hausses massives du prix de leur électricité.

Le rapport de RTE d’octobre 2021, riche de données dans ses analyses techniques, a présenté une synthèse qui a enfermé le débat dans des scénarios comportant un développement « nécessaire » et « simultané » du nucléaire et des énergies renouvelables intermittentes. Cette exploitation simpliste et en partie déformée des conclusions du rapport
nécessite de porter le débat sur certaines hypothèses structurantes, comme les perspectives de consommation d‘électricité, le recours massif aux importations et aux coupures pour faire face aux pointes, les
constructions de nouvelles centrales à gaz pour pallier l’intermittence du solaire et de l’éolien, et l’impact environnemental de ces mêmes énergies.

Le Cérémé souhaite que les choix proposés aux citoyens soient mieux éclairés sur les conséquences climatiques, économiques, géopolitiques et environnementales des scénarios privilégiés par RTE.

Le Cérémé demande en outre la mise à l’étude approfondie d’un scénario qui est de loin le meilleur pour le climat, pour le prix de l’électricité, la sécurité d’approvisionnement, et l’indépendance énergétique et la réindustrialisation de la France : celui d’une grande ambition industrielle dans le nucléaire civil qui permet de cesser tout nouveau développement des énergies renouvelables intermittentes. Il évitera un gigantesque gaspillage de ressources prélevées sur le pouvoir d’achat des Français. Il fera de la France à nouveau un champion mondial de l’électronucléaire et apportera aux Français une électricité abondante, à des coûts comparables à ceux d’aujourd’hui, très largement décarbonée et s’accompagnant d’impacts positifs sur le climat, la croissance, l’emploi qualifié et la balance commerciale. Ce n’est pas parce que ce scénario suppose de pousser la filière, dont son leader EDF, à devenir plus performante en coûts et en délais qu’il faut y renoncer. Au contraire, les enjeux sont tels qu’ils justifient d’en faire le projet industriel prioritaire des décennies à venir.

Le pari sur les énergies renouvelables intermittentes est un échec climatique flagrant. Il s’accompagne d’un coût économique très élevé pour les consommateurs.

À la suite des 3 scénarios proposés par RTE, le Cérémé propose un schéma alternatif « numéro 4 » qui permet d’atteindre les cinq objectifs de la transition écologique :

  1. se rapprocher de la neutralité carbone en 2050 (objectif de l’Union européenne)
  2. passer les pointes de consommation les plus critiques en toute sécurité d’approvisionnement
  3. garantir la qualité du service rendu
  4. renforcer par un prix bas la compétitivité de notre industrie et le pouvoir d’achat des ménages
  5. protéger l’environnement, bien commun des Français.

Par comparaison aux 3 scénarios de RTE, il présente les atouts suivants :

  • 2 à 3 fois moins d’émissions de CO2 ;
  • un système pilotable et un passage de la pointe quoi qu’il arrive ;
  • 2 à 3 fois moins coûteux que N1 et N03 respectivement, en niveau d’investissement.

Lire le rapport du Cérémé

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Attention danger ! Comme le dénonce depuis plusieurs années LMR, les Champs électromagnétiques et des terres rares mêlés pourraient conduire à des pathologies graves chez les bovins, voire chez les humains. C’est la conclusion que vient de faire récemment le laboratoire de ToxSeek urgence. Elle vient de publier les conclusions d’une étude qu’elle a réalisée en août 2020 dans trois exploitations de vaches laitières situées dans les Côtes-d’Armor, dans le Nord et en Loire-Atlantique.

« Un Cocktail mortifère pour les éleveurs »

Dans son communiqué, réalisé à l’occasion d’un colloque à l’Assemblée nationale jeudi 9 décembre 2021, elle affirme que « l’augmentation parallèle des champs électromagnétiques (éoliennes, 5G…) et de l’utilisation de métaux à fort pouvoir magnétique (terres rares, métaux paramagnétiques) pose la question d’un impact sanitaire majeur à venir ». Les antennes relais de téléphonie mobile, éoliennes, lignes à haute tension seraient un véritable « cocktail explosif pour les éleveurs ».

L’étude réalisée en 2020 a permis à l’association de démontrer « l’imprégnation toxique aux terres rares (métaux stratégiques utilisés dans les technologies, batteries...) des vaches laitières dans les exploitations témoins est très faible ou nulle pour une majeure partie des sujets. Elle souligne également que l’imprégnation toxique moyenne aux terres rares est sept fois plus élevée (augmentation de 600 %) dans les exploitations soumises à un risque électromagnétique élevé et connaissant des problèmes sanitaires importants ».

Des analyses toxicologiques dépistant 49 métaux, métaux lourds et terres rares sur les poils de vaches des 80 sujets ont été réalisées (technologie ICP-MS). Certaines analyses commanditées par Le Mouvement de la ruralité attestent de ces résultats. De plus, les conclusions du laboratoire corroborent les craintes et les actions de LMR sur la santé humaine. ToxSeek urgence précise que « cette contamination a été aussi trouvée dans le cadre d’analyses toxicologiques de métaux, chez l’homme, dans la matrice cheveu, dans d’autres contextes : cluster de cancers pédiatriques à Sainte-Pazanne, personnes souffrant d’électro-hyper-sensibilité. »

Le Mouvement de la Ruralité qui a déjà déposé plainte devant la Cour de Justice de la République sur ce sujet en impliquant le Premier ministre et plusieurs ministres envisage de déposer une nouvelle plainte sur les mêmes considérations.

Comment les juges de la République ont-ils pu méconnaître ces faits avérés, les milliers d’animaux morts, les milliers de personnes malades les dizaines de cancers pédiatriques avec plusieurs clusters en France en refusant de prendre en considération le manquement à agir des responsables politiques dont les premiers concernés dans le gouvernement. Les lois européennes condamnent ces manquements et apportent une réponse juridique pour tous les citoyens.

Le Mouvement de la ruralité qui accompagne, seul, depuis plusieurs années, de nombreux éleveurs et de nombreux habitants malades, regardera demain le compte rendu du dossier de l’ANSES sur le cas de du parc des 4 Seigneurs à Nozay...

Il va falloir que les services d’État sortent du mutisme, de la lenteur et de la politique de l’agnotologie :   Les Français veulent la vérité !

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Le Mouvement de la Ruralité dénonce l’idéologie abjecte qui, sous couvert d’un jeu éducatif pour la connaissance de la nature à travers les grands prédateurs (Défi Nature "Animaux redoutables"), stigmatise les hommes, l’agriculture et l’industrie aux yeux des enfants.

Un jeu de fabrication française qui flirte avec l’antispécisme, proposant une dialectique bien-pensante envers les grands carnivores comme le tigre de Sumatra, mais condamnant l’homme comme un redoutable prédateur au premier rang desquels les chasseurs et les pêcheurs, stigmatisant de surcroît l’agriculture, l’industrie et les transports.

La photo représentant l’homme au travers d’un pêcheur à l’épervier est dégradante pour ces hommes et ces femmes dont la survie passe par cette technique de pêche et qui ne mettent en aucune façon la biodiversité en danger.

Grâce à l'homo sapiens, au peuple des chasseurs pêcheurs cueilleur, l’homme a pu se développer et construire notre société moderne. Si les excès sont toujours condamnables, il n’en est pas moins vrai que l’agriculture a apporté aux hommes l’accès à une alimentation disponible et l’industrie comme les transports à une modernité aux services de l’humanité.

Le Mouvement de la Ruralité invite à boycotter ce jeu, ou au cas échéant à supprimer la carte Homo Sapiens du jeu et à la retourner au siège de BioViva France à Montpellier en leur signifiant un mécontentement !

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La Cour d'Appel de Chambéry a rendu son arrêt dans le conflit entre propriétaire de 2 coqs et un couple à Saint Sylvestre en Haute-Savoie. En 2019 le Tribunal d'Instance d'Annecy avait très lourdement condamné le propriétaire à 3.000€ de dommages et intérêts et 1.200 € de frais de justice à verser à la partie adverse pour les troubles de voisinage.

LMR s'est mobilisé et a demandé au Maire de la commune de Saint-Sylvestre de prendre un arrêté pour protéger le patrimoine sensoriel des campagnes françaises dans sa commune, ce qui fut accepté et plébiscité par la population savoyarde, par une pétition regroupant plus de 21.000 signatures en peu de temps.

Le 28 septembre 2021 la seconde mi-temps s'engageait devant la Cour d'Appel de Chambéry où LMR était présent, suscitant par ailleurs l'intérêt des médias locaux, mais également ceux venus de Suisse.

La mobilisation ne fut pas vaine puisque le 9 décembre, l'arrêt de la Cour d'Appel relaxait l’heureux propriétaire des gallinacés et condamnait le couple plaignant à payer l'intégralité des frais de justice, et octroyait de surcroît, 2.000 € de dommages et intérêts au propriétaire.

Daniel Beauquis (propriétaire des coqs) - Bernard Pontanier - Pascal Pointud (LMR Auvergne-Rhône-alpes)

Daniel Beauquis (propriétaire des coqs) - Bernard Pontanier - Pascal Pointud (LMR Auvergne-Rhône-alpes)

L'histoire ne dira pas si pour fêter cette belle victoire judiciaire, les vainqueurs se réuniront autour d'un... coq au vin, mais la France rurale et le Mouvement de la ruralité savourent en cette belle victoire la légitimité du chant libre de l’emblème de la France !

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Face au scandale sanitaire et environnemental perdurant depuis plus de dix ans autour du Parc éolien des 4 Seigneurs sur la commune de Nozay, le Mouvement de la ruralité, après avoir déposé plainte devant la Cour de Justice de la République, continue le combat pour rendre justice aux éleveurs impactés, aux habitants malades et à un environnement contaminé.

La situation n’a que trop perduré. Les différents ministères et les autorités d’État sont restés depuis trop longtemps passifs devant la souffrance animale, les maladies humaines et la contamination des territoires dans la zone du parc éolien des 4 Seigneurs.

Nous sommes face à un scandale d’État ! LMR dénonce l’absence du ministère de la Santé dans les dernières études ministérielles engagées localement, alors que les habitants parlaient de leurs problèmes de santé !  De plus, ledit rapport ministériel fait état d’un problème sur les élevages, mais rien n’a été acté pour établir les liens de causalités ! Des animaux morts, des habitants et des enfants malades, mais rien n’est décidé par l’autorité préfectorale. Or, les installations classées ICPE doivent être sous la surveillance des Préfets et ils ont le pouvoir de mise en demeure d’arrêter le fonctionnement des machines. Dans d’autres départements et pour moins de problèmes, l’autorité préfectorale à fait stopper les éoliennes !  Il y a donc, localement, le poids de du gouvernement qui traîne et fait tout pour ne pas faire aboutir les liens de causalités.

Aujourd’hui, l’annonce du tribunal de Nantes qui confirme le lancement d’une expertise judiciaire suite au recours de l’éleveur Didier Potiron est une bonne nouvelle. D’autres dépôts de plainte sont en cours et ils seront encore plus forts et plus étayés par l’avancée des connaissances.

Aussi, face au laxisme d’État, Le Mouvement de la Ruralité vient d’adresser un courrier au Préfet de région afin de l’alerter sur l’urgence sanitaire et environnementale dont il a la charge (lire la lettre). Le récent jugement du tribunal de Toulouse sur le syndrome éolien doit éclairer les prises de décisions du Préfet de région.

LMR continuera son juste combat pour rétablir dans leur droit les victimes de l’éolien et notamment les éleveurs et les habitants riverains du parc des 4 seigneurs.  

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