En juin 2017, Eddie Puyjalon, Président de CPNT et Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, intervenait sur le plan santé-environnement au Conseil régional.

Comme à son habitude dans l'hémicycle régional, il alertait sur le dysfonctionnement des stations d'épuration, sur les différentes pollutions induites par ces structures industrielles inadaptées et dangereuses pour la santé et l'environnement. Nous savons par exemple que les oiseaux sont contaminés au mercure aux abords de ces stations, que les poissons ne savent plus s'ils sont mâles ou femelles ingurgitant à longueur d'année des molécules provenant des moyens contraceptifs humains. Le Pêcheur et chasseur qui l’est ne pouvait que dénoncer la disparition de la biodiversité dans les cours d'eau, là où sont implantées les stations d'épuration, avec leur sous-dimensionnement, leur exposition aux inondations et aux déversements sauvages dans les milieux aquatiques. Si on y rajoute ses interventions au titre de président de CPNT contre les épandages de boues des stations d'épuration, notamment des grandes villes dans des zones de marécages ou sableuses proches d’affluant comme celui de la Leyre où, bien avant 2017 on dénonçait le risque de pollution du Bassin d'Arcachon et des conséquences pour la biodiversité et l’ostréiculture. À l'époque, nous étions bien seuls ! Pire, un célèbre ministre de l'environnement lui expliquait quand il était membre du CESE qu'il faisait du compost avec les boues de la station d'épuration dans les écoles de sa grande ville.

Aussi, il lui rétorquait qu’il était surpris qu'il fasse du compo st avec des polluants comme les métaux lourds et autres molécules. Il répondait simplement face à la critique qu'il croyait que le CESE était un lieu de consensus !

Aujourd'hui les ostréiculteurs sont lourdement frappés par les interdictions de vente, mais ils devraient savoir que nous sommes nombreux à être intervenus sur le sujet et depuis des années.

La responsabilité vient de tous les responsables politiques qui ont préféré faire l'autruche sur ce sujet ! Les écologistes attaquent des agriculteurs pour des épandages ou des entreprises, mais n’ont déclenché aucune action judiciaire contre les plus grands pollueurs de l'environnement voire même dans les grandes villes dont ils ont la gestion. Les ostréiculteurs devraient se servir de toutes ses interventions pour dénoncer l'inaction des responsables politiques depuis de nombreuses années…

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Si seulement les juges du Conseil d’État en savaient plus sur les dossiers qu’ils ont à traiter ! Ils viennent de condamner l’État pour manquements à améliorer la qualité de l’air à une astreinte de 10 millions d’euros pour le premier semestre 2021. Si la sanction financière infligée par la haute juridiction est justifiée, c’est la redistribution de la somme qui apparaît dénuée de bon sens. Effectivement, ironie de l’histoire, les fonds seront partagés par des associations engagées dans la lutte contre la pollution de l’air, ceux-là mêmes qui refusent des solutions parallèles innovantes et à l’efficacité prouvée et reconnue au niveau européen.

Depuis longtemps, le Mouvement de la ruralité interpelle les dirigeants politiques, notamment tous les présidents des régions de France sur l’existence d’un kit de comburation made in France qui fait baisser de 70% les particules fines de tous les moteurs thermiques.

Imaginons si dans sa clairvoyance les juges du Conseil d’État avaient obligé l’État à financer pour 10 millions de ces kits pour les automobilistes. Une mesure environnementale, sanitaire, mais aussi sociale par la baisse de consommation de carburant qu’apporte cet équipement innovant. Pourquoi négliger une solution qui permettrait de diminuer drastiquement les particules fines responsables de 40.000 morts entre 2016 et 2019 ?

Messieurs les décideurs et autres juges du Conseil d’État, si demain le parc automobile des grandes villes était équipé de ce procédé, imaginez que d’un coup de baguette magique, on fasse baisser de 70 % les particules fines dans l’air : combien de maladies respiratoires et de mortalité évitées et de qualité de l’air retrouvée ?

La consommation française annuelle de carburant à usage automobile est d’environ 50 milliards de litres. Si on économisait entre 8 à 10 % par la mise en place d’un kit, ce serait aussi une économie de près de 5 milliards de litres. Au lieu de répondre à l’urgence en proposant des voitures électriques et à hydrogène demain, proposez des kits de comburation efficaces aujourd’hui !

A méditer messieurs les décideurs !

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