LMR réagit à l'article du JDD "Ces chasseurs que le confinement n'arrête pas"

Quand un article du Journal du dimanche relate les atermoiements des animalistes en matière de chasse et de COVID-19...

(lire l'article du JDD du dimanche 22 novembre 2020)

Agissant contre la chasse, ils exposent dans leurs diatribes épistolaires d'iniques raisons pour justifier leurs recours juridiques contre les 23 arrêtés préfectoraux encadrant la régulation de certaines espèces par la chasse en période de COVID-19.

Un exercice cynégétique pourtant soumis aux règles de missions de service public pour lequel, les opposants à la chasse exposent leurs inquiétudes en situation de pandémie allant jusqu'à s'inquiéter de la santé des chasseurs !

Effectivement, ils en viennent même à penser au risque que pourraient courir les nouveaux agents de mission de service publique lors de l'organisation de ces battues.

Ainsi, l’avocat des associations animalistes LPO et ASPAS s’inquiète fallacieusement du risque sanitaire accru par le regroupement des chasseurs chargés d’exercer ces missions de service public, exposant de surcroît l’âge avancé de nombreux chasseurs. Or, tout d’abord, combien de salariés aujourd’hui travaillent dans des conditions bien plus délicates en raison des postes de travail qu’ils assument. De l’hôtesse de caisse de grande surface au travailleur du BTP et de tous les Franciliens prenant le métro aux heures de pointe, il y a bien pire qu’un chasseur posté seul en battue où les limites d’âge et de catégories à risque ont été considérées par les responsables cynégétiques.

Par ailleurs, ce même avocat conteste le bien-fondé de ces arrêtés au principe que les stationnements exceptionnels de palombes en hivernage ne sauraient causer de dégâts en l’absence de semis à cette époque de l’année. Nous voyons bien là, la déconnexion de cette frange urbaine d’individus qui argumentent sans rien savoir de la vie de nos campagnes, ni même des us alimentaires des pigeons ramiers. Triste réalité qui rappelle un certain préfet refusant une dérogation de régulation demandée par des agriculteurs exposant des dégâts sur melonnières ; l’énarque au verbe haut de répondre à ses interlocuteurs : « prenez-moi pour un imbécile, a-t-on déjà vu des ramiers manger des melons… »

Dans ces deux cas, l’un comme l’autre n’a jamais observé une palombe picorer des pointes de pousse de blé, de melon dans les semis. Or, n’en déplaise à cet avocat, les semis de blés sont déjà réalisés !

De plus, les animalistes relèvent par la voix de leur juriste qu’il s’agirait là d’une largesse accordée aux chasseurs en période de pandémie et d'une distorsion de traitement envers les autres citoyens. Preuve en est que les animalistes ne sont pas les gestionnaires de la chose publique ! Les autorités savent bien que sans une action de régulation, les dégâts agricoles seraient colossaux, qu’ils sont déjà trop conséquents pour les agriculteurs et insupportables financièrement pour les chasseurs. De même, le risque accidentogène s’en trouve fortement augmenté par le rapprochement des populations de grand gibier le long des voies routières en période de calme dû au confinement.

Dans cette période ô combien difficile pour nos concitoyens, les animalistes démontrent par leurs recours incessants, toute la bassesse de leur raisonnement et la haine qui les habite depuis toujours...

Soyons sûrs que la justice saura discerner chez ces procéduriers l'abus de droit et le manque d’argumentaires sérieux.

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